31. On récolte ce que l'on sème.

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                                                            Point de vue d'Adrian.

Je regrettais.

La phrase était sortie toute seule.

C'était ce que j'essayais de me dire. Mais mon cerveau n'arrivait pas à s'en convaincre.

Parce que c'était terriblement faux.

J'étais assis en face de la pile de dossier qui surmontait mon bureau. Je devais la traiter depuis quelques jours maintenant mais je n'en avais pas eu le temps.

Je l'aurais demain. Dès qu'elle serait partie.

Malgré la mince confiance qui s'était installée entre nous je savais qu'elle ne reviendrait pas. Aaron m'avait dit qu'il n'avait pas peur car il avait confiance en elle. Mais même avec, je n'arrivais pas à me sortir l'idée de la tête.

Elle ne reviendrait jamais.

Et je lui avais avoué mes sentiments.

Quel idiot j'étais.

-Adrian ! Livia veut repartir en Italie ! S'écria Carlos en déboulant dans mon bureau.

Je me pris la tête dans les mains, et soupirai.

-On ne peut pas la laisser y aller toute seule c'est du suicide ! Continua-t-il.

-Elle a sa mafia pour la soutenir.

-Elle était sensé nous avoir nous ! On ne peut pas l'abandonner !

Il avait raison. Mais elle ne voulait pas de nous.

-On s'infiltrera dans son avion ! Enchaina-t-il, en entendant mes réflexions.

J'éclatai de rire. Il était prêt à tout pour aller l'aider. Je n'étais pas difficile à convaincre. J'hochai finalement la tête, nous irions avec elle.

***

                                                       Point de vue de Livia.

J'avais embarqué ce matin, très tôt.

Horora et Aaron m'avaient accompagnés.

Au bout de quelques heures de vol, j'avais trouvé Adrian et Carlos, planqués dans la cabine du pilote. Carlos m'avait tout de suite raconté comment ils avaient fait partir Erine le matin même.

J'étais ensuite aller me rendormir, à l'opposé d'Adrian.

Il était dix-huit heures et nous venions d'arriver.

Enzo et Zia nous attendaient. Tyler n'avait même pas fait acte de présence. Il ne devait même plus chercher à se cacher à présent.

Zia m'enlaça et je lui rendis son étreinte. Elle sursauta lorsqu'elle vit qui se trouvait derrière moi.

-Il a insisté. Grommelais-je.

J'étais bien contente que Carlos l'ait fait venir. Enzo me scrutait étrangement. Il semblait s'assurer que j'étais toujours moi même.

Il Était Une Fois (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant