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Noah

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Noah

J'étais passé chez Charlie, car je voulais la voir. Elle ne pouvait pas me laisser comme ça. Je ne peux pas l'accepter. Ce n'est pas possible.

Je descends de ma voiture, je regarde les alentours. Les nerfs tendus, encore plus quand je vois l'autre imbécile de garde du corps.
Je le dévisage du regard et ne prête pas plus attention à sa personne. J'avance vers l'entrée de sa maison mais tombe nez à nez avec son père.

« — Noah, fiston... tu me surprends à venir ici. Tu as du culot fiston.

— Paul je– il me coupe la parole.

— Tuu-tuu-tuu, tu as déjà trop fait fiston. Laisse Charlie tranquille.

— Écoutez moi Paul je vous jure que–, encore une fois.

— Noah quand il s'agit de ma fille tu me laisse parler et tu ne discutes pas! il monte le ton, Tu es comme mon fils mais si maintenant il y a quelconque problème avec ma fille alors là je n'hésiterai pas à te faire bien comprendre les choses. Maintenant part avant que je ne commence à m'énerver vraiment. »

Je le regarde dans le blanc des yeux et décide finalement de me coucher et de faire demi-tour.
Je m'asseois dans ma voiture quelques minutes eh commence à peter un câble.

J'ai un paquet de cigarette rangé dans ma boîte à gant que je sors juste dans les moments où je suis en train de perdre complètement le contrôle.

J'en allume une et démarre en trombe. Je conduis, peut-être trop rapidement mais j'en ai clairement rien à foutre.

J'arrive inconsciemment chez Seylia, je ne sais pas pourquoi je suis ici mais la finalité est que j'aimerai oublier tout ce qu'il s'est passé.

Elle regardait, visage un peu amoché, un totalement surprise.

« — Pas de question, j'veux juste me défoncer. »

Il y avait déjà un plateau déposé sur la table basse de sa chambre. Je la bouscule légèrement et pars m'asseoir sur son canapé devant son lit.

Je commence à rouler quelques joints tandis qu'elle fait le tour de sa chambre sans rien dire. Elle était comme la dernière fois, dans son peignoir satiné, et sans vraiment savoir le pourquoi du comment, j'ai commencé à la reluquer.

Déjà un joint fumé entièrement et personne n'avait encore parlé. Elle était dans un angle de sa chambre, les bras croisés. Je recommence à la regarder à travers son miroir. Elle avait la tête baissé mais la relève instinctivement lorsque je l'appelle, dans un souffle peu audible.

africa | centineo/bakerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant