CharlieQuelques mois sont passés depuis.
Je suis évidemment revenue en cours et j'ai agis comme ci ces deux personnes n'existaient pas. Il est vrai que je traîne encore avec la bande, mais j'évite le plus possible les moments où je sais qu'il sera présent.
J'ai développé une nouvelle passion pour la photographie et le collage. Je filme tout et rien. La plupart de mes photos sont ce que je vois dans la rue, avec un petit soupçon de mon petit blond préféré. Il apparaît parfois partiellement mais il est resté facilement identifiable.
En parlant de ce dernier, on s'est beaucoup rapproché sans vraiment prendre complètement le temps de l'autre. Nous avions continué nos soirées nocturnes pendant un petit moment jusqu'à ce que j'ai failli me faire cramer par mon père. Depuis ce jour, on avait diminué les sorties car mon géniteur me surveillait plus que d'habitude.
Plus on avance et plus l'envie de s'embrasser augmente, plusieurs fois on a failli mais à chaque fois, je jouais avec nos nerfs et remettait à une prochaine fois, en sortant toujours cette phrase: « attendons encore, ce n'est pas encore le bon moment ».
Mais je ne pense pas que je vais encore faire long feu car ça me démange beaucoup et je commence à en avoir marre qu'on continue à tourner en rond.
C'est très fusionnel entre nous, un mélange de passion, d'attraction, de rigolades et tout ce qui est beau. Ce sentiment où vous ne voulez pas dire au revoir à la personne car vous voulez encore passer des heures interminables avec elle. Vous regardez votre téléphone et vous redoutez l'heure fatidique où vous devez vous séparer. A penser à la prochaine fois que vous allez vous voir, à aspirer tous ces bons moments, à le regarder droit dans les yeux et à sourire bêtement, a oublier tout ce qui est extérieur à vous, et à avaler chaque phrase qu'il peut prononcer.
C'est un sentiment très fort, que je ne pourrai lâcher, car je sais, au fond de moi, que je le retrouverai chez personne d'autre.
Hormis ça, aujourd'hui c'est le dernier jour de cours avant les premières vacances de l'année. Je suis en cours, à écouter les profs des trois classes de terminales qui nous explique comment va se dérouler le voyage à Berlin qui se fera à la rentrée. On sera mélangé avec d'autres classes de terminales mais berlinoises.
Ils expliquent encore quelques détails avant que la cloche ne résonne signifiant la fin des cours et le début des vacances.
Je me précipite dehors sans vraiment calculer la bande et accoure jusqu'à la voiture noire garée devant l'école.
« — T'as fait vite madame.