18 - Réception

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(Pré NDA je ne me suis pas relue si y a des fautes signalez les moi je corriger ultérieurement)

-Rose-

Je suis dans la voiture avec l'homme de main d'Aron.

— La route va être longue. Si tu veux revoir des parties du plan c'est maintenant.

J'hoche la tête. Cet homme n'est ni convivial ni désagréable, il fait simplement son travail.

Je suppose que tous ses hommes agissent de la même manière.

Je ne sais pas combien ils sont sous ses ordres mais ils ont l'air d'avoir une loyauté démesurée.

Quelques dizaines de minutes plus tard, j'ai revu le plan au moins des millions de fois dans ma tête et le conducteur de cette voiture est muet comme une tombe.

J'essaie alors de mettre de la musique mais il arrête mon geste au vol.

Je le regarde avec incompréhension et sans détourner son regard de la route il répond à mon interrogation silencieuse :

— Ça pourrait me déconcentrer.

Ok Superman excuse nous.

Je soupire et reporte mon regard sur la route.

— Je peux connaître ton prénom ? Lui demandais-je afin d'établir un semblant de lien.

Il ne répond pas, je peux presque le voir peser le pour et le contre dans sa tête.

— Gabriel. Répond-il soudain.

Je suis surprise de sa réponse, je ne pensais pas qu'il me donnerai son prénom.

— Enchanté dans ce cas Gabriel.

Il sourit amicalement sans quitter la route des yeux.

Il est drôlement sérieux.

— Ça fait longtemps que tu travailles pour la mafia Russe ?

Encore une fois sa réponse n'est pas effective.

— Je ne répéterai rien, j'essaye juste de faire passer ce trajet un peu plus vite. Soupirais-je.

— Environ 12 ans.

— Et tu as toujours été sous les ordres d'Aron ?

— Pas quand j'ai commencé non. Au début je réglais des affaires sans importance et avec le temps je me suis fait un nom on va dire.

Une lueur mélancolique brille dans ses yeux bleus. Je garde le silence pour l'encourager dans son récit.

— Et puis... Aron est arrivé...

Il se stoppe au milieu de sa phrase.

— Oui ? Dis-je pour connaître la suite.

— Il m'a interdit d'en dire plus. Sourit-il.

Je serre les poings rageusement. Il est toujours aussi intransigeant à mon sujet.

***

— Pour avoir un accès à ces documents moy prekrasny (ma belle) il va falloir me convaincre.

Sa main caresse la ligne de ma mâchoire et ses yeux vicieux fixent mes lèvres

Putain ça c'était pas dans le plan.

3H avant :

Je suis dans la grande salle remplie de monde.

DÉSERTEURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant