DÉSERTEURS

32 - Dévotion

Attention TW violence/torture dans ce chapitre, la fin est assez dure alors toutes les jeunes filles et garçons qui ont l'âme sensible ne le lisez pas. Même si vous vous en sentez capable, je déconseille cette lecture à des trop jeunes.

Même si la lecture n'est pas encore réellement reconnue comme choquante au même titre que le cinéma ou les jeux vidéos par exemple, elle n'en demeure pas moins violente pour l'esprit.

Posez-vous les bonnes questions et faites attention à vous. Je vous aime <3

(Il y a possiblement des fautes d'orthographe qui feraient faire un arrêt cardiaque à Molière mais j'avais trop hâte de vous le sortir pour bien tout soigner sorry)

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- Aron -

Et de 12 ! Pensais-je en abattant les deux poltrons d'Asarine qui se trouvaient dans cette salle.

J'ai fait que 12 pièces... Bordel c'est interminable j'ai l'impression d'y avoir passé des heures. Et dire que pendant que je tue les amuses-bouches, Rose se bat en duel avec l'autre débile.

Putain qu'est-ce que je l'envie.

J'en ai ma claque de me taper les sous-fifres et qu'est-ce que c'est fatigant... Je commence à avoir mal aux épaules à force de porter mon flingue.

Je me depêche de finir le sale boulot et j'en profite pour butter Boris de mes propres mains. Ca c'est un plan qui me plait.

J'entre dans la treizième chambre et sans surprise je tombe sur un homme qui me saute à la gorge dans l'optique de m'achever. Mais à la différence des autres, celui-ci n'a pas de revolver, juste un couteau.

Je suis pris d'un rire cynique.

— Attends tu rigoles là j'espère ? Vous aviez plus de budget pour avoir un flingue chacun ou quoi ?

Piqué au vif, il m'érafle gentiment le bras et je l'abat d'une balle dans le cœur.

Ça va être encore plus chiant que ce que je croyais.

Je continue alors à passer de salle en salle, tuant chaque homme présent à l'intérieur et en sentant l'appréhension de ceux à qui je n'ai pas encore rendu visite. Il sont tapis dans l'ombre attendant sagement leur heure de rendez-vous avec la fameuse faucheuse que j'incarne ce soir.

Le sous-sol est un véritable labyrinthe guidé par ce couloir central, sinueux, qui offre la visite de chacunes des chambres au fur et à mesure de notre avancée.

Il y en a tellement que j'ai arrêté de compter il y a un bon moment.

Ennuyé par le travail que je dois accomplir, mon corps agit par automatisme tandis que mon esprit vagabonde ailleurs. En réalité, cet ailleurs n'est d'autre que Boris Asarine, des milliers de questions se bousculent dans ma tête et ce depuis un certain moment maintenant. Qu'est-ce qu'ils sont en train de faire actuellement ? L'a-t-elle retrouvé ? Est-elle arrivée à temps, avant qu'il n'ai eu la chance de s'enfuir ? Qui des deux a l'avantage ? Ai-je fait le bon choix ?

Je suis tellement absorbé par mes réflexions que je ne me rends pas compte que j'arrive, enfin, à la fin de ce maudit couloir. Il ne me reste que deux salles et le tour est joué, je pourrai ensuite me faire Asarine.

Je me trouve à hauteur des deux pièces, lesquelles ont leur ouverture alignées sur le même parallèle. Je suis en train de décider par laquelle commencer mais un des adhérents de Boris sort de la pièce de gauche, me surprenant.