Point de vue externe
Un mois après la mort de Pa Ndoye, on procéda à sa succession. Puisqu'en Islam, Mariam ne pouvait pas hériter, Mere ndoye lui donna sa part qui correspondait a 1/8eme du patrimoine. Sadikh racheta les 1/3 que fama avait dans l'entreprise et devenait ainsi le seul propriétaire. Il hérita de la maison se trouvant aux almadies. Et sa sœur prie celle de Ouakam ( différente de la maison où ils habitaient car cette dernière appartenait à Mere Khadija). Pa ndoye avait aussi des champs à Thies. Chacun d'eux hérita d'un champ et aussi de beaucoup d'argent. Sa famille était étonnée ils ne savaient pas que leur père était aussi riche tellement il était humble.
D'un commun accord avec leur mère, ils donnèrent une somme importante à leur oncle paternel et leurs Badjenes. Ils décidèrent de continuer à entretenir cette famille comme leur père le faisait en toute discrétion.
Six mois plutard, leur cousin paternel était venu demandé la main de Fama. Après le mariage cette dernière rejoignit son mari en France.
Les titres de propriété et toutes les formalités concernant l'héritage étaient prêts . Sadikh avait commencé la rénovation de sa maison se trouvant aux almadies.
La vie reprenait son cours normal. Mariam avec l'argent qu'elle avait reçu et l'aide de son mari, avait ouvert un complexe aux mamelles. Elle l'avait nommé « Reine Beauty » elle vendait des habits de tous genres pour homme femme et enfant. Il y avait aussi des produits cosmétiques, des chaussures et sacs à main. Elle vendait aussi des nuisettes et autres. Et projetait d'investir dans un salon de beauté.
Trois mois plutard sa boutique était très connue et ses affaires marchaient à merveille. Elle avait donc pris le magasin d'à côté pour y installer un salon de coiffure. Après moult recherches elle trouva une gérante Kiné. Elle était très belle, disponible ouverte et respectait beaucoup son travail. Elle avait presque son âge. Elles s'entendaient très bien et étaient même devenues des amies.
Yaye passait ses journées avec son petit mari qui grandissait de manière ahurissante et était très éveillée. Yaye ne pouvait se passait de lui, il dormait dans sa chambre. Sadikh lui avait pris une aide ménagère Coumba pour qu'elle fasse les taches ménagères et tienne compagnie à Yaye.
Du côté de Sadikh, tout allait très bien à l'entreprise il était dans une perspective de fructifier ses avoirs, en ouvrant en parallèle un cabinet de consultance juridique car c'était ça sa profession à lui. Ce projet vu le jour quelques mois plutard. Il avait une très lourde responsabilité car devant gérer deux entreprises de domaine différent l'une plus grande évoluée dans l'import et l'export et était très connue et sollicitée dans le marché nationale comme internationale, l'autre dans le domaine juridique faisait son chemin pour marquer son empreinte dans le monde des affaires.
Fama appelait de temps à temps pour prendre des nouvelles de sa famille.
Lors d'une discussion, Mariam avait confié à Sadikh que la maison de Saint louis était à son père. Ce dernier lui avait alors conseillé de reprendre ce qui lui appartenait puisque sa tante n'avait pas tenu compte des liens familiaux en la maltraitant dans sa propre maison. Mariam avait donc donner son accord.
Avant toute démarche, Sadikh avait consulté sa mère. Cette dernière n'était pas emballée par cette idée car selon elle c'était la seule famille proche qu'avait Mariam et qui si cette dernière n'en avait cure de cela que Mariam elle de son côté préserve ce lien. Son fils avait su utilisé les mots idoines pour la convaincre. Par la suite elle lui donna sa bénédiction.
Le lendemain, Sadikh mit un des avocats de son cabinet dans le coup pour qu'il commence les démarches le plus rapidement possible. Chose dite chose faite! Ce dernier avait saisi le tribunal d'instance de saint Louis pour que ce dernier puisse désigner un huissier qui devait constater les faits.
Les choses allèrent vite surtout avec le fait que le père de Mariam était un juge dans ce même tribunal. Dès que l'huissier est allé dans cette maison pour constater les faits et leur faire état de la situation, sa tante a appelé ta Abi pour avoir l'adresse de Mariam. Elle avait de suite rappliqué.
A son arrivée, elle ne trouva pas Mariam à la maison, cette dernière était partie à sa boutique. Yaye comme à son habitude l'accueilli cordialement. Après elle appela pour qu'elle vienne sans lui dire le pourquoi.
Une fois sur place, cette dernière fut étonnée de voir sa tante, elle avait tellement changé elle n'était plus la grande drianké de saint Louis. Elle la salua correctement puis part se rafraîchir dans sa chambre. De retour au salon, sa tante se met à ses genoux.
Sira: ay mariam pardonne moi ne me fais pas ça stp le karma se charge déjà de mon sort. Mon fils est en prison pour viol, mon mari a un cancer de la prostate en phase finale, ma fille se prostitue pour nous nourrir, j'ai tout perdu je suis la risée de tout saint Louis j'ai vendu tous mes biens. Le comble on m'a même diagnostiqué un cancer du sein. Si tu m'expulses on aura plus où aller. Je sais que si Assia étais vivante
Mariam se lève brusquement et la bouscule
~Mariam: ne prononce plus le nom de ma mère dans ta sale bouche
~Yaye: eh mariam assieds-toi immédiatement quand est ce que tu es devenue comme ça? Quelque soit la situation elle reste ta tante
Mariam se rassoie en larmes
~Sira: laisses la khadija laisses la sortir ce qu'elle a dans le cœur je la comprends
~Yaye: nene touti je comprends ce que tu ressens, mais que rien ni personne ne change tes habitudes. Maintenant parles correctement a tante
~Mariam: je suis désolée Yaye. Mais je n'ai pas supporté que cette femme parle de ma mère. Pour te dire vrai je ne suis aucunement désolé pour ce qui t'arrive tu mérites encore plus. Je n'ai aucune pitié pour toi ainsi que ta famille. Tu me privais à manger, me battais pour les beaux yeux de tes enfants tu as sciemment arrêté mes études par pure méchanceté et tu me faisais dormir dans la cuisine. Tu as vendu tous les bijoux et matériaux de ma mère. Tu ma enlevé tous mes biens et habits pour les donner à ta chère fille. Qu'à tu fais le jour où ton mari a failli me violer? Tu m'as frappé et brutalisé pour que je fermes ma bouche... donc si ça ne dépendait seulement de moi tu allais sortir de ma maison aujourd'hui même je ne pardonne ni aujourd'hui ni demain ni après demain même le jour du dernier jugement je ne te pardonnerai pas Sira Fall. Vous pouvez emballer vos bagages et vous préparez à déguerpir de ma maison le plus rapidement possible.
~Sira: ay Mariam ne me fais pas ça, khadija parles avec elle
~Yaye: c'est sa maison à elle, je vais en discuter avec elle pour qu'elle revienne à de meilleurs sentiments , Mariam suis moi
Dans sa chambre yaye a bien sermonné Mariam lui rappelant des versets coraniques et des hadith du prophète sws. Elles retrouvèrent Sira en pleurs dans le salon
~Mariam: Sira fall tu peux retourner à saint Louis, ce soir je vais discuter avec mon mari c'est lui mon Kilifeu
~Sira: je reste à l'écoute
~Yaye: attends le déjeuner au moins
Sur ce elle déjeuna puis repris la route pour rentrer à saint Louis. Khadija lui donna une enveloppe contenant de l'argent discrètement.
A l'arrivée de Sadikh, Yaye les convia à une réunion dans le salon. Après moult négociations Sadikh proposa de les laisser vivre pour le moment dans la maison mais que la procédure allait continuer pour que le titre de propriété soit muté au nom de Mariam. Dès que sa situation sera améliorée elle quittera la maison.
Après cette épisode la vie reprit son cours....
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ASSIA: UNE PERLE RARE
RomanceTète rasée, rebelle et insolente telles sont les qualificatifs que le monde extérieur utilise pour me désigner. Les plus osés vont plus loin, me traitant de bordel, ou voyou, et même de prostituée...... Ont ils cherché à comprendre le pourquoi du co...