Point de vue Reine
Je n'allais en aucun cas me morfondre ou pleurer sur mon sort. Je vais agir. Loumouko djaral pour mou yakh ma dinama djaral louko eup pour defar sama bopp.
Le lendemain, accompagnée de Balkhawmi, je suis allée acheter un téléphone. Puis nous sommes allés à la brigade de gendarmerie de Ouakam pour déposer une plainte. Après avoir expliquée la situation à l'agent, il m'avait dit que pour que la plainte soit valable il fallait que je sois accompagnée de mon père ma mère ou mon tuteur, ou que l'un d'eux signe la plainte.
Je ne voulais en aucun cas y mêler mon frère, ma mère encore moins l'autre idiote c'est pourquoi je ne suis pas allée à l'agence de consultance juridique. Je veux que tout se fasse à leur insu.
En sortant de la brigade, j'étais anéantie. Et là je n'ai pensé qu'à une seule personne. Nous prenons un taxi pour nous rendre à la boutique de Ta Kine. Une fois sur place je lui relate les faits tels qu'ils se sont déroulés et lui montre les « preuves ». Elle m'a sermonné pour que j'aille expliquer à ma fille ce qui s'était passé réellement en me rappelant ce que ma mère à endurer pour que je vois le jour, comment Emir a tout sacrifié et s'est mis dos tout le monde pour prendre soin de moi. J'ai campé sur ma décision en la convainquant que pour que je puisse m'expliquer il faut que je détienne des preuves. Je lui avais expliqué tout ce que j'envisageais. Elle m'avait donné son accord pour m'aider. Elle allait donc faire signer à Mariam la plainte sans que cette dernière ne s'en rende compte.
Après cela, nous nous prenons un taxi pour aller en ville rencontrer un informaticien et infographiste pour écarter l'argument des photos en prouvant que c'était des fakes. Ensuite nous sommes allés chez Balkhawmi, son père était ami avec le procureur de la république. Nous lui avons relaté ce qui c'était passé et lui avons montré les copies des photos et les certificats attestant de ma non virginité et de la présence de cocaine dans mon sang.
Il était entré dans une colère noire, il a appelé le procureur puis lui a expliqué que les choses ne devraient pas s'ébruiter. Donc lui il n'allait pas agir là maintenant mais nous l'avons contacté pour qu'au moment venu il ne puisse y avoir de retour en arrière.
Avec Tonton Adama, le papa de mon binôme, nous nous sommes rendu par la suite à la clinique du docteur qui avait cacheté ces certificats. Nous demandons après lui et heureusement pour nous il n'avait pas beaucoup de rendez-vous. Il nous reçut après une quinzaine de minutes d'attente.
~Docteur: bonjour que puis je faire pour vous ?
~Tonton Adama: bonjour! Nous aimerions que vous nous édifiez sur ces papiers .
Il les prend, les observe un moment
~Docteur: qu'est ce qu'il y a avec ces papiers
~Tonton Adama: donc vous confirmez avoir signé ces papiers
~Docteur: oui vu qu'il y a mon cachet là dessus
~ tonton Adama : d'accord c'est tout ce dont nous avions besoin. Nous allons de ce pas saisir l'ordre des médecins pour faux et usages de faux et aussi le procureur
~ docteur: je n'ai rien à craindre puisque ces papiers sont authentiques
~tonton Adama : et ben dis donc plus culotté que vous il meurt! Vous persistez dans vos balivernes. C'est la première fois de votre vie que vous voyez cette personne ici présente et ces papiers disent que vous l'avez ausculté et lui avait même fait des analyses. Et même si c'était vrai nous allons vous poursuivre pour non respect du secret professionnel
Bien fait pour lui, là il avait perdu sa langue et savait plus quoi dire.
Tonton Adama: voilà qui est mieux! Maintenant vous allez nous dire qui vous a fait faire ces papiers et tout ce que vous connaissez sur cette personne
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ASSIA: UNE PERLE RARE
RomanceTète rasée, rebelle et insolente telles sont les qualificatifs que le monde extérieur utilise pour me désigner. Les plus osés vont plus loin, me traitant de bordel, ou voyou, et même de prostituée...... Ont ils cherché à comprendre le pourquoi du co...