Désarroi (suite)

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Point de vue Kader

Malgré les somnifères, je me suis réveillé très tôt. Après ma routine matinale, je me suis fait un café. Puis je réfléchissais à cette situation. Vers neuf heures, j'ai appelé Mariam pour qu'on se rencontre. Elle m'avait donné rendez-vous à son bureau car je ne voulais aucunement aller chez eux.

Je me suis par la suite rendu au lieu indiqué. Sur place j'avais rencontré Ta Kine, elle n'a pas répondu à ma salutation comme la veille. Je n'y ai pas prêté attention, j'ai juste tracé ma route. De toute façon à chaque fois que je la rencontrerai je la saluerai. L'assistante m'avait prévenu que Mariam était déjà là et m'attendait. Je toque à sa porte et entre apres son autorisation.

~Mariam: ayoo yao mi Emir khawna la ray dii sheuteutt sa kanam bi yeup yakhouna bébé ( Emir a failli te tuer. Il a détruit ton visage bébé)

~moi: mariam loutakh amo fouleu barki yala diakhal ngama tu es grand mère maintenant je te rappelle ( Mariam pourquoi tu es infantile tu es grand mère maintenant sheu ton cas est désespérant)

~Mariam: petit papa sama djeukeur leu pas sama seutt !! Et puis mane sa goro la respectes moi! wala ma wo Emir mou defalate la bagage legui( petit papa est mon mari pas mon petit fils et toi respecte moi je suis ta belle mère sinon je vais appeler Emir pour qu'il te battes )

~ moi: ne me fais pas rire sa dom djodjou dé il est conscient que ni souma done riposter mouy dem urgence. Ta yao sakh kham nga lolou( ton fils est conscient que si j'avais riposter il serait actuellement aux urgences et même toi tu le sais)

~ Mariam: weuh en tout cas gnam nga

~moi: non plus sérieusement Mariam pourquoi tu as accepté de me recevoir après tout ce que j'ai fait à ta fille. Où est le piège?

~ Mariam : tu me connais Abdel. Il n'y a aucun piège. Je ne suis pas dans ces affaires de tromperie et hypocrisie. Tu es mon fils et frère au même titre que Emir. Tu as été là pour les personnes les plus importantes de ma vie au moment où j'étais incapable de le faire. Kharou nguenté Reine yao ak emir yenako djeuli wone . Tu passais la nuit chez nous pour assister Emir avec le bébé car il n'avait pas confiance même à la nourrice professionnelle qu'il avait engagé. Tout cela vient avant le fait que tu sois mon gendre.

~ moi: c'était mon devoir je l'ai fait naturellement lui aussi il a été toujours là pour moi. Mais ce qui m'intrigue c'est pourquoi toi et pas lui?

~Mariam: parce que contrairement à ton meilleur ami et frère moi j'ai une cervelle et je sais mettre mes émotions à côté pour utiliser mon cerveau

~ moi: ex meilleur ami Mariam. Legui sa cerveau loum la djiokh ( ton cerveau t'a dit quoi)

~ Mariam: yene dé yabaté wolene sakh dem ba nek ay pa nane da nguene di khoulo mayna lene deux semaines guene bagna djoubo rek ( vous n'êtes même pas fous tous les deux vous attendez jusqu'à être des vieux pour vous disputer je vous donne deux semaines pour vous réconcilier) vous verrez. Pour ta question, mon cerveau me dit que cette histoire est très floue car je te connais kader je t'ai quasiment éduqué donc permets moi d'avoir des doutes sur tout cela. Le mariage dou sama problème mais la manière dont les choses ont été faites même si tout porte à croire que c'est la réalité tey na sama khel trop

Ainsi nous avons longuement discuté. Elle m'a donné sa bénédiction et je suis sorti de son bureau le cœur léger.

Par la suite, je suis allé à ouakam chez maman.

~moi: as salamou alaykoum yaye seck seck

~ elle: ah mon fils namone nala

J'avais l'impression qu'elle fuyait mon regard. Elle était très agitée.

ASSIA: UNE PERLE RARE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant