Arrivée de Badjene sagar

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Trois mois plus tard......

Point de vue mariam

J'ai vécu trois mois de bonheur intense comme si c'était un conte de fée.  Sadikh m'aimait et me le montrait à chaque fois. Nous nous entendions comme si l'on sait toujours connu. Au delà du boulot il m'amenait partout où il allait me présenter fièrement à son entourage. Il me chouchoutait comme un bébé et prenait soin de moi comme si j'étais une pierre précieuse ou que j'étais faite de porcelaine. Il me parlait de tous ses projets et préoccupations, il prenait en compte mes avis et suggestions. Même s'il devait partir à un rendez vous en dehors des locaux de l'entreprise il m'appelait pour me prévenir. Il faisait attention à tous les détails.

Il m'avait appris à être femme, me faisant l'amour doucement intensément et délicatement tout en m'associant à la danse me permettant de prendre des initiatives.

Yaye que dire d'elle, elle est toujours au petit soin pour tout le monde et moi particulièrement. Il suffit que j'ai mal à la tête pour qu'il accuse Sadikh. Le pauvre defois j'ai pitié de lui. Je suis devenue tellement capricieuse avec lui et il ne se plaint jamais il me répète toujours bo rewoul kouy rew rewal bamou nekh leu boum am manque de respect rek. Il me porte sur dos, détresse mes cheveux et defois même il me donne un bain.

Je suis une fois partie avec Sadikh et fama à Rufisque pour qu'il me présente à ma coepouse. J'ai été accueilli convenablement heureusement pour moi ils m'ont accepté d'après ce que j'ai pu constaté.
On est samedi, tout le monde est à la maison même Papa. Ce dernier ne se sentant pas bien n'est pas parti à Rufisque. J'ai préparé un bon thiebou diaga digne de la saint louisienne que j'ai été. Tout le monde a apprécié.
Après le repas nous nous installons tous dans la petite cour de la maison. Je faisais le thé mon mari à mes côtés. Le couple Ndoye Senior était installé sur un matelas étalé de l'autre côté.

~Sadikh: ma chérie ces temps ci j'ai l'impression que tu as pris du poids

~Moi: oui et je me sens très lourde defois j'ai même des migraines

~Lui: ah bon et pourquoi tu m'as rien dit c'est depuis quand

~Moi: relax sangue bi dara diotou ma ( il ne m'arrive rien) je pense que c'est parce que je suis trop bien traité rek sur tous les plans

~Lui : s'il t'arrive qu'elle chose dis le moi ne me cache rien

~Moi: t'inquiéte pour ça Sangue bi déjà que j'ai hâte de t'importuner

~Lui : et j'adore que tu m'importunes

Nous passions un moment familiale avec ambiance et jovialité. On frappa à la porte, Fama part ouvrir. Un jeune garçon dépose dans la cour une valise et reviens avec une autre. Nous nous regardions pour savoir à qui appartenait ces valises. Mame Fama fait son entrée accompagnée de Badjene Sagar qu'on m'avait présenté à Rufisque.

Yaye se lève salue mame fama en faisant la génuflexion puis salue Badjene Sagar. Fama et moi faisons la même chose. Sadikh prend ma coepouse dans ses bras puis salue sa Badjene.  Pa Ndoye se lève à son tour pour saluer sa mère et sa femme.

~Papa: yaye bismilama naka yaram bi ( comment ça va)

~Mame Fama : mane kay ne me demande pas comment ça va. Ça ne t'intéresse pas sinon tu allais venir plus souvent me voir. Motakh je suis venue t'amener ta femme. Comme à chaque tu trouves des prétextes pour ne pas lui donner ses tours. Elle est une femme comme tout le monde.

~Pa ndoye: allons discuter dans le salon

il entre avec elles dans le salon. Je range le matériel de thé tandis que Fama part vers la cuisine pour servir à boire à nos hôtes.....

Yaye prend ses draps et oreillers puis va dans sa chambre. Mon mari et moi faisons de même. Une fois dans notre chambre on s'installe sur le lit. Moi allongée sur le dos et sadikh a mes côtés la tête sur ma poitrine.

~Lui : ma femme ne veux pas la paix nak depuis 21 ans elle mène à ma Reine la vie dure, ça suffit nak il est temps qu'elle la laisse respirer maman fait ses choix en fonction de Mame. Dans tout ce qu'elle fait elle calcule sa réaction et vit dans la peur. Elle lui a imposé une coepouse maman n'a pas objecté au contraire c'est grâce à elle que Papa donne ses tours à Badjene Sagar. Cela ne lui suffit pas elle ramène cette femme dans la maison de maman pour troubler sa quiétude.

~Moi: bébé je peux comprendre ton ressenti crois moi, mais Yaye est forte est très croyante donc elle saura gérer et même si Papa cède au chantage de Mame il est très responsable ta matt na kilifeu il saura gérer. Je te demande seulement de rester en dehors du ménage de tes parents et de ne pas essayer d'interférer je sais que même Papa ne l'acceptera pas. Depuis plus de vingt Mame fait tout pour briser le ménage de Yaye mais le point positif c'est que depuis lors elle ne soit pas arrivée à ses fins. Et l'amour de Papa et Yaye peut se ressentir à des kilomètres et c'est ça qui importe

~Lui: tu as raison. Et ce qui est drôle c'est que cette maison où Mame a amené la femme de Papa appartient à Yaye. Oui elle lui appartient même Fama et Saphie ne sont pas au courant. Yaye était fille unique ceci est son héritage. Papa lui a rénové cette maison il y a 5 ans. C'est comme ça que nous avons quitté la maison familiale pour venir nous installer ici. Ce que Mame n'a jamais supporté

Moi: connaissant Yaye si Papa accepte que sa femme reste elle ne s'y opposera pas

Lui : c'est vrai Yaye se croit être mère Theresa mais nak je peux rester neutre dans la relation de Yaye et Mame. Mais concernant ma Badjene je ne permettra pas mouy fitnal sama yaye si birr keureum ( qu'elle se comporte mal avec maman dans sa propre maison) soit elle reste à carreaux soit elle retourne d'où elle vient

~Moi : ay Sadikh

~Lui: ne m'appelles plus sadikh pourquoi tu es têtue

~Moi: désolée mon bébé

~Lui: voilà qui est mieux mais j'ai l'impression que tu as le corps chaud

~Moi: ah bon je trouve pas pourtant

Il se retourne et sort mon sein droit qu'il commence à téter. Sadikh était entrain de jouer avec ma poitrine quand on frappa à la porte. C'était Fama qui nous informait que papa nous appelait au Salon....

~Lui: même tes seins ont augmenté de volume

~Moi : namp yi motakh ( c'est à cause des tétés) wa lèves toi, gnou dem wouyou Papa

Nous nous levons réarrangeons nos habits et partons au salon.

ASSIA: UNE PERLE RARE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant