Point de vue Mere Aïssatou
Ah al hamdoulila Kader m'enlève une épine du pied. J'avais peur qu'il n'accepte pas ce mariage car je sais qu'il est raide dingue de sa femme. S'il n'avait accepté je pense que la honte m'aurait consumé car j'ai menti à mon frère du début à la fin. Mais sur ce coup Nafissatou n'a pas eu tort. Elle a eu une excellente idée et tout c'est très bien passé mieux que je ne l'espérais même.
J'avais attribué à Awa le rôle de la belle sœur d'honneur. Comme ça cela allait la rapprocher un peu plus de son frère. Et comme je suis l'homonyme de Aïssatou c'est moi qui devrait lui faire les rituels pour qu'elle rejoigne le domicile conjugal. D'un autre côté j'étais aussi la belle mère donc celle qui devait la recevoir. Je ne pouvais combiner les deux. J'ai ainsi déléguer Nafissatou pour qu'elle aille faire les rituels et amener Aïssatou à son domicile conjugal.
Pour ce faire j'avais acheté tout ce qu'une homonyme devait donné. J'avais acheté une valise contenant les nuisettes encens parfums et tout l'arsenal dont aura besoin une nouvelle mariée dans son ménage, une autre valise contenant des tissus, un collier en or, le pagne tissé avec lequel elle allait être couverte pour rejoindre le domicile conjugal, le pagne sur lequel elle allait passer sa nuit de noces et des ustensiles de cuisine.
Le jour j j'avais donné à Nafissatou tous les présents puis mon chauffeur l'avait conduite à Thies. Comme s'était à Awa de préparer le lakh pour la mariée, je l'ai donc fait à sa place. Tout était fin prêt, il ne restait que l'arrivée de la mariée. Kader était arrivé vers 21h avec un homme qu'il nous présenté comme étant l'imam de leur quartier. Les choses allaient être faites de manière sobre comme le voulait mon fils.
L'imam,Kader, Awa et moi étions dans le salon en train de regarder un théâtre sénégalais « le 13 » quand nous entendions des klaxons attestant de l'arrivée de la mariée. Je me lève pour aller accueillir ma belle fille. Cette dernière était accompagnée de sa tante Daba, son père et Nafissatou.
Awa et Aïssatou font les premiers rituels comme le voulait la coutume, elles étaient en train de ramper l'une derrière l'autre quand la sonnerie de la porte retentit. Kader part ouvrir et revient avec Mariam. J'étais un peu surprise mais à la fin je me suis dite que c'était une bonne chose car cela voulait dire qu'elle a accepté le mariage de mon fils sinon elle ne serait pas venue à cette cérémonie.
Au moment où les mariés devaient entrer dans la chambre pour manger le lakh, Kader nous a interrompre disant que cela pouvait attendre l'imam devait partir car il se faisait tard.
Point de vue Kader
Je les regardais faire leurs rituels sans piper mot. Quand il ne restait qu'à entrer dans la chambre pour manger du lakh. Je suppose le rituel final car c'était le dernier pour moi et Reine. Je les ai arrêté même si l'autre (Nafissatou) rouspétait disant que je devais même pas être là en ce moment je devais être sur mon lit à attendre ma femme gnagna gni gnagna gna.
~ moi: as salamou aleykoum, ma ngui djegalou si kadou yi nakh djotay bi samay Kilifeu rek gno fi tokk amana sakh dou ay teguine mafiy djeul kadou mais nak dafa meunoul gnak. Ndidiaye seck ma ngui djegalou si déplacer bimala déplacer mais mbirr mi da nga si am wall. Mbirr momou nak gnifi tokk gneup la concernée. Mariam yama djeuk yek ni dama am gnarel comme nimala ko wakhè kerok si sa bureau ( bonsoir je m'excuse d'abord pour les propos que je compte tenir devant mes ainés ça peut paraître impoli mais c'est inévitable. Mon oncle je m'excuse pour le déplacement mais il le fallait. Toutes les personnes présentes sont concernées. Mariam tu as appris avant moi que j'ai convolé en seconde noces je répète comme je te l'avais dit dans ton bureau)
~papa de Aïssatou: ey mane douma sa morom dé mane magam djeum nga déplacer ma deuk ba deuk di wakh sa wakhi tiakhane yi boudé da nga doug si seuy bi ba paré ragal sa djabar nga wakh ko legui boudé da ngay toukh lou bone itam nga wakh ko ma djeul sama dom ta gnibi ( je ne suis pas ton égal je suis âgée tu n'oses pas me déplacer de région en région pour des balivernes. Si tu crains ta belle famille dis le si tu fumes aussi dis le là je rentrerais avec ma fille)
VOUS LISEZ
ASSIA: UNE PERLE RARE
RomanceTète rasée, rebelle et insolente telles sont les qualificatifs que le monde extérieur utilise pour me désigner. Les plus osés vont plus loin, me traitant de bordel, ou voyou, et même de prostituée...... Ont ils cherché à comprendre le pourquoi du co...