confidences

9.2K 1K 7
                                    

Point de vue Sadikh

Alahou akbar Alahou.....
l'appel du muezzin me réveilla alors que je somnolais à force de réfléchir sur la tournure que va prendre ma vie à partir d'aujourd'hui....

je me lève et me dirige dans la salle de bain ... j'en suis sorti après un bain et avoir fait mes abolitions.. je porte un djelaba et me dirige vers la mosquée

Après ma prière je rentre à la maison... je me dirige dans la chambre de ma mère et la trouve en train de faire ses wirds je m'assoie à ses côtés et fais de même
Au bout d'une trentaine de minutes on avait fini je tends mes mains pour qu'elle me fasse des douas

Moi: ma reine bien dormie

Elle: al alhamdoulila bébé et toi nelaw nga mba ( j'espère que tu as bien dormi aussi)

Moi: un peu rek mais ça va

Elle: tawou yayam loula fi meti ba nelawo (aîné de sa mère qu'est ce qui ce passe pourquoi tu n'as pas bien dormi? Quelle chose te déplaît ici)

Moi: Non rien au contraire je suis super heureux d'être là mais j'ai un sujet qui me préoccupe mais avant ça parlons de pa ndoye

Elle : que veux tu savoir

Moi: reine je veux tout savoir je rentre de voyage 48h je vois pas mon père tu me dis on en reparlera et la je te demande tu me dis lo beug kham ( qu'est ce que je veux savoir)

Elle: sadikh.... dit elle en baissant ses yeux

je lui prends les mains..

moi:ma khadija je peux tout attendre je suis un homme tu peux tout me dire je suis ton ami

Elle: écoute moi sans me couper.. je hoche la tete... bon ton oncle alioune est décédé il ya de cela six mois et demi . Il y a deux semaines mère fama (ma grand mère paternelle) a fait appelé ton père ce dernier est revenu mélancolique nerveux et surtout renfermé je lui est demandée ce qu il avait mais à chaque il me disait que cetait rien juste des problèmes au bureau après trois jours j'ai insisté on s'est même disputé ce qui est très rare et à la fin il m'a dit que sa mère a exigé qu'il prenne la femme de son défunt frère ta badjene sagar( la veuve de tonton alioune mais en même temps leur cousine ) qui avait fini son veuvage .. il dit avoir refusé mais que ta badjene safia l a appelé un matin pour lui dire que sa mère était à l'hôpital car refusant de manger depuis que ton père a refusé de prendre sagar comme épouse.. par la suite ils ont fait une réunion de famille et chacun le tenait responsable de la maladie de ta mami il a craqué et ils ont scellés le mariage

Moi : khana dedete deh... (dis moi autre chose)

Elle :ne me coupe pas ... bon deux mois après ton père refusait de donner ses tours à ta badjene sagar je l'ai obligé à le faire et C est le jour de ta venue comme par hasard qu il est parti à rufisque et tes soeurs ne sont pas au courant

Moi: ma moi je suis d'accord qu il ait quatre femmes s il veut mais lima meti moy ( ce qui me fait mal c'est ) le fait qu'on l'y oblige .. cette sorcière a réussi à lui faire prendre une femme après ce sera quoi

Elle : eh C est pas ton égale mane loumou ma def j'accepte car moma djoroul sama aladji ass ba nga meuneu djoudou ( j'accepte tout ce qu'elle me fait car c'est grâce à elle que mon mari est né et par ricochet toi aussi)

Moi: ma reste la à jouer au diongué ( coquine ) rek cette famille va t'amener a ta perte

Elle :bébé cette famille C est ta famille et ensuite tout ce qui arrive est la volonté divine

Je lui embrasse sur le front vous voyez pourquoi je l'adore

Elle:wa ndoye baye coumba on en reparlera en attendant je veux savoir loula terei nelaw ( ce qui t'empêche de dormir)

Je souffle et d'un air sérieux je commence

Moi: reine j'ai fini ma licence demain je vais déposer ma demande à l'entreprise de papa pour gérer le service juridique

Elle: pourquoi veux tu arrêter maintenant tes études tu peux attendre au moins d avoir ta maîtrise
(Bobou diamono licence lou reuy leu outei n'a ak tay)

Moi: je ne peux plus supporter la distance, le froid la solitude et surtout les tentations. en plus maman tu m'as appris tous les principes de l'islam je veux une femme me caser

Elle change de visage sur le champ

Elle: Aboubacar Sadikh Ndoye  so biralei wakhma ko ma castré la legui djaroul wiri wiri ( pas la peine de tourner autour du pot si tu as enceinté la fille d'autrui dis le moi que je te castre tout de suite)

Moi: astarfiloula ay yaye mane deh je suis puceau batay di khar beuss bou rafete (j'attends le mariage) en France j'ai été confronté à toutes les tentations possibles mais j'ai jamais succombé car à chaque fois ton visage angélique me revenait si je veux prendre une femme c'est pour motali sama dîné bagna ndjalo nakh seytan mo beuri dolé ( c'est pour éviter les tentations et aussi faire une recommandation divine)

Elle: tu as une copine

Moi: je n'en ai jamais eu même si les filles me courent après

Elle: tu veux epouser qui??

Moi: en rentrant je voulais te dire de choisir mais hier j'ai changé d'avis

Elle: qu'est ce qui t as fait changé d'avis

D une voix basse je lui dis

Moi: ma reine je veux épousé la petite Mariam

Elle: bane mariem sadikh bouma fonto dego lima la wakh demb khana reglel same fetie... ( quelle Mariam ne te fous pas de moi Sadikh tu n'as pas entendu ce que je t'ai dit hier reste à carreaux)

Moi: samay fouleu la nek, (je suis très sérieux )

Elle : ki fowoul di (il ne joue pas on dirait) mais ma réponse est non ki avenir la beug si nom ( je veux un avenir pour Mariam)

Moi : que me reproches tu Je suis jeune travailleur sérieux et musulman pratiquant en plus d'être trop beau

Elle semble réfléchir et me dit

Elle: Attends que ton père rentre et on décidera ensemble et pour le moment reste loin de ma prunelle

Moi: wa mais

Elle : sors de ma chambre il est 7h mane je vais m'allonger bassi kanam comme aujourd'hui C est dimanche on prends le petit déjeuner en famille vers 10h si tu veux tu peux prendre le tien

Moi: je vous attends kay mais réfléchis à ce que je t ai dit

Ellr: way ouste

Sacré maman je me dirige dans ma chambre pour pouvoir dormir en attendant le petit dejeuner puisque hier j'ai pratiquement pas dormi .. prions que ce mariage soit scellé car je crois être victime d'un coup de foudre

ASSIA: UNE PERLE RARE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant