Point de vue Reine
Cela faisait un mois et quelques jours, que j'avais rejoint le domicile conjugal. Mes véritables problèmes avaient commencé quand Kader avait finalement accepté de venir que les week-ends.
Je commençais à subir toutes sortes de torture. Defois Mère Nafi coupait le compteur d'eau et j'étais obligée d'aller chercher de l'eau dans les robinets publics. Je faisais maintenant toutes les taches ménagères de la maison seule. En partant Kader avait trouvé une bonne, mère Nafi l'avait renvoyé disant que s'était du gâchis puisque moi j'étais là et tout cela à l'insu de mon mari. Ce denier arrivait à Mbour les samedis dans l'après midi, donc mère Nafi lui avait croire que la bonne ne travaillait pas le dimanche. je ne l'ai pas contredit pour qu'il n'y ait pas de dispute entre eux.
Ces temps si j'étais particulièrement fatiguée, il m'arrivait les soirs de m'endormir alors que j'étais en pleine communication avec Kader. Je n'avais plus droit au repos, je ne dormais pas assez. Et mère Nafi me répétait tout le temps que j'avais mangé l'argent de leur dot donc je devais prendre soin d'eux. Concernant Awa elle ne m'adressait pas la parole pour elle j'étais comme un meuble dans la maison, quand je la saluais elle ne me répondais pas, du coup je ne lui parlais pas aussi. Mais les jours où son frère était là elle se comportait avec moi comme ma meilleure amie...
Emir et Mariam prenait souvent de mes nouvelles de même que Balkhawmi et Aita. Emir m'envoyait de l'argent tout le temps. Ce qui augmentait les médisances de dame belle mère car elle me commandait toutes sortes de plats defois elle me donnait une somme minime defois elle ne me donnais rien du tout. J'allais au marché avec l'argent qu'émir me donnait et je lui servais son plat. Kader lui donnait l'argent de la dépense quotidienne sur mon insistance car elle avait taper un scandale parce que selon elle était toujours en vie c'est à elle de garder cet argent. Donc avec l'argent de poche que me donnais Kader et celui que m'envoyais Emir, je satisfaisais ses désirs. Elle disait à qui voulait l'entendre que c'est l'argent de son fils que je gaspillais comme ça. Defois elle attendait que je finisse de cuisiner pour inviter ses soit disantes amies du coup, je servais tout et faisais semblant de manger rek puisque cela ne suffisait pas.
Maman Aïssatou ne restait pas deux jours sans m'appeler me conseiller et me demander pardon car elle attestait que même si je ne lui disait rien elle savait que je vivais l'enfer dans cette maison. Je la rassurais.
Je ne parlais a personne de ce que je vivais dans cette maison je disais à qui voulait l'entendre que j'étais traitée comme une princesse. Malgré ma fatigue quand Kader venait je faisais tout pour camoufler mes ressentis. J'avais perdu du poids. En plus de mes douleurs augmentaient de jour en jour.
En revenant ce week-end là Kader avait amené Aita avec lui, j'étais super heureuse. Nous avions dîner dans l'ambiance elle m'avait manqué ma bestie. Le soir nous sommes partis faire une promenade dans le quartier.
~Aita: Dom ndeye ( ma sœur) tu as maigri dé lou khew( que se passe t il)
~moi: il ne se passe rien je suis bien traitée ici Mere Nafi prends soin de toi comme si j'étais sa fille
~Aita : ah c'est bien alors si tu le dis, mais namone nala ( tu m'avais manqué)
~moi: malaraw, wa diank j'aimerai m'entretenir avec toi sur un point
~elle: vas y je t'écoute
~ moi: tu ne veux pas te marier
~ elle: si mais pour que je me marie il faut déjà qu'il y ait quelqu'un dans ma vie. Plus célibataire que moi tu meurs
~moi: je sais que tu n'as personne dans ta vie
~elle: legui comment veux tu que je me marie tamite alors que je suis pas dans une relation li nak kokali lay nirou ( tu te moques de moi)
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ASSIA: UNE PERLE RARE
RomanceTète rasée, rebelle et insolente telles sont les qualificatifs que le monde extérieur utilise pour me désigner. Les plus osés vont plus loin, me traitant de bordel, ou voyou, et même de prostituée...... Ont ils cherché à comprendre le pourquoi du co...