Chapitre 72

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Le frère, la soeur, et moi étions en train de marcher en direction des terres du Toman. Moose avait mis sur son enceinte portative la musique qui nous mettait de bonne humeur. Cette musique nous rendait plus fort, plus souriant. Je faisais la con avec Moose - tout en marchant - devant Jolene qui riait tout en disant à quel point nous avions l'air de deux idiots.





Moi - OoOoOH !

Moose - YOU CALL ME TO BE BRAAAVE !!!

Jolene - Vous détruisez Skillet, là...





Moose et moi s'étions retourné, rieur, en train de tirer la langue à Jolene. Elle leva les yeux au ciel, tirant la langue à son tour.

L'âme rempli de bonne humeur, nous sommes arrivés sur les terres du gang qui nous aidait depuis presque deux mois maintenant. Ne pas aller au Carré ce soir nous faisait bizarre ; le crew était habitué à s'y rendre fréquemment... Mais ce n'était pas le moment. D'après Moose, Schup était en train de revoir la sécurité de l'établissement. A l'avenir, encore plus d'hommes en noir allaient surveiller les lieux (et ce n'était pas si mal vu la grandeur des lieux et vu le monde qui y vient).





Moose - Yo les reufs ! lâcha-t-il au reste du crew qui était juste devant nous.

Ono - Vous avez l'air en forme...

Izumi - C'est quoi cette tête, Jo' ?

Jolene - Moose et Brooke qui chantent du Skillet. Ai-je besoin d'en dire plus ?

Marley - Le supplice... Hé tête de noeud, me dit-il, on t'a déjà dit d'arrêter de chanter pourtant.

Moi - J'temmerde.

Marley - HAA ?!

Moose - Laisse Brookie, ils sont tous jaloux de ne pas avoir pu participer à notre concert VIP.

Jolene - Je cède ma place quand vous voulez, déclara-t-elle aux autres.





Sur ces derniers rires, nous avions tous ensemble franchi les marches du temple pour pouvoir rejoindre les garçons du Tokyo-Manjikai. A notre arrivée, nous nous sommes tous arrêté dans notre élan. Il y avait Mikey qui s'avançait vers la sortie du temple accompagné d'une grande silhouette ; Miles.

Trop surpris pour parler, la plupart d'entre nous étions resté muets. D'autres en revanche ne s'étaient pas laissé prier pour annoncer leur mécontentement. Un lâcheur qui se permet de venir ici, au lieu de venir nous voir nous ?!

En ce qui me concerne, j'étais resté silencieuse. Il n'était pas complètement lâcheur, notre boss du 403, il ne m'aurait pas sauvé la mise le soir de la fusillade au Carré sinon... Je suppose du moins. Cette action m'avait remise en question, et c'est bien pour ça que je ne faisais pas partie de ceux qui gueulaient et qui jugeaient la présence de Miles. Les critiques et reproches continuaient de sortir jusqu'à ce que Mikey intervienne :





Mikey - Arrêtez de brailler pour rien. Laissez-le passer.





Les plus têtus étaient restés devant ; en fait c'était principalement l'ensemble des fondateurs. Ils étaient devenu silencieux mais avaient les sourcils froncés, fixant durement Miles. Miles n'avait pas réagi à leurs provocations et à ces regards qui en disaient longs. Il avait simplement le regard bas, le visage fermé.





Mikey - Ne m'obligez pas à appeler les autres... souffla-t-il impatient.

Marley - Fait chier, cracha-t-il en se décalant.





LES PAS DU 403 (Tokyo Revengers)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant