Chapitre 16

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Cela fait maintenant une semaine que j'ai découvert la tromperie de mon cher mari et je vais dire que, ça va. Mon moral n'est pas trop à la baisse, j'essaye de tenir bon pour mon petit bout.

D'ailleurs en parlant de lui, c'est bientôt la rentrée des classes. Il rentre en troisième maternelle, la dernière année avant d'aller chez les grands. Mon dieu, je ne suis pas prête.

M'enfin.

Aujourd'hui, je ne vais pas à la maison de repos, je n'ai juste que quelques personnes à aller voir à domicile. Donc ma journée va être courte et donc je pourrais aller faire les magasins avec Maé.

Je démarre aux alentours de 7h00 du matin, car j'amène Maé chez sa tatie Louise, le temps que j'aille travailler.

Je le dépose, avec ses jouets et puis je peux y aller.

Je vais donc en premier lieu chez mon patient, qui s'appelle Patrick et qui m'attendait de pieds ferme, pour se plaindre de ses infirmières.

Moi : calmez vous. Elles étaient sûrement pressées et elles avaient sûrement une urgence...
Patrick : je suis d'accord. Mais il ne faut pas traiter les gens comme de la merde pour autant. J'ai l'impression qu'on les fait chier. Qu'elles ne fassent pas un métier pareil, alors !

J'essaye de le raisonner et puis on enfile les chaussures pour aller se promener dans le village.

Patrick est l'un de mes premiers patients. C'est comme un grand-père pour moi et donc, je ne veux absolument pas le lâcher et je le pousse toujours à donné le meilleur de lui-même.

On marche ensemble pendant 20 bonnes minutes et puis on rentre chez lui.

Patrick : et toi, fille, ça va ?
Moi : on fait pour un mieux...
Patrick : allé, si tu ne trouves personne, je suis dispo, moi.
Moi : c'est bien gentil Patrick mais ça va aller.
Patrick : ouais, je suis trop vieux..
Moi : même pas. C'est juste que je ne suis pas adepte de la barbe et des cheveux gris
Patrick : ouh la garce.

On se met à rire, on adore se taquiner.

Je note sur son carnet ce qu'on a fait et surtout je note ses paramètres. Je lui donne le prochain rendez-vous et puis je vais chez ma prochaine patiente.

J'adore mon métier, rien que pour ça. Le contact avec les personnes, leurs venir en aide, leurs rendre visite et leurs changer les idées.

Je continue donc ma tournée et je termine aux alentours de 13h. J'en ai vu du monde aujourd'hui. Mais on a fait de bonnes séances, c'est cool.

Je vais donc en direction de chez ma cousine et je rentre directement.

Moi : ah que coucou !

Pas de réponse.

Je m'avance dans la maison et je vois qu'ils sont dans le jardin.

Moi : ah, vous êtes là
Maé : maman !
Louise : ça va ? Ça a été le boulot ?
Moi : nickel. Et vous ça a été ?
Louise : c'est un ange, ton fils.
Moi : je le sais. Comme sa mère

Ma cousine explose de rire et me demande si je me rappelle de moi à l'âge de Maé.

Louise : tu étais un monstre. Ma sœur et moi on était tes souffres douleurs
Moi : même pas vrai d'abord.
Louise : si, tu étais une petite brute.

On commence à remémorer des souvenirs et on en rit, maintenant. Mon dieu, j'étais vraiment une sale gosse.

Louise : mais tu es une belle personne maintenant. Je suis contente d'avoir une cousine comme toi
Moi : merci Lou, je suis contente d'avoir une cousine comme toi aussi. Tu es la soeur que je n'ai jamais eu au final.
Louise : ooooh

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