Chapitre 18

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Notre dimanche s'est bien passé. Mon frère et mes parents sont venus nous dire bonjour et ça nous a fait du bien.

Youri à bien profiter de sa soirée, la fille est vraiment cool paraît-il, tant mieux pour lui. Il s'est bien amusé et c'est le principal.

Le week-end s'est bien terminé mais aujourd'hui, c'est le grand jour car je divorce.

Bon, avant, je dois aller au boulot, je vais y penser toute la journée mais ça va aller.

Vers 8h00 du matin, je vais déposer Maé chez ses grands-parents et je viendrais le chercher une fois que j'aurais tout réglé.

Et c'est donc vers 9h00 du matin, que je commence ma journée, mais à la maison de repos cette fois.

Lorsque j'arrive à l'entrée du bâtiment, je vois des lumières bleues. Merde, qui est blessé ?

Je me dépêche d'aller voir et mes collègues sont toutes là, avec un air qui ne m'inspire pas confiance.

Moi : salut. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Marie : monsieur Rousseau à fait une grave chute... il est décédé sur le coup.
Moi : oh purée... comment s'est arrivé ?
Marie : c'est Karine qui le faisait marcher et elle n'a pas été assez attentive et il est tombé.

Mon sang ne fait qu'un tour quand j'apprends la nouvelle. Karité est vraiment la collègue que je ne porte absolument pas dans mon cœur. Elle fait son travail à moitié, elle arrive toujours en retard, elle ne remplit jamais ses rapports et bien souvent, elle ne fait pas tout ses patients sur une journée.

Moi : où est-elle ?!
Marie : dans le bureau du directeur... elle est renvoyée sur le champ.
Moi : il y avait intérêt.

Super début de journée dis donc.

J'entre dans le bâtiment une fois que le résident est embarqué par les pompes funèbres et nous sommes tous appelés dans la salle de réunion. Génial.

Nous y allons tous, sans exception et on nous passe un sacré savon sur la sécurité du patient et tout ce qui va avec.

Moi je l'ai bien compris, mais les incompétent qu'il engage, non. Moi je n'y peux rien. Je l'ai prévenu assez de fois que cette fille était dangereuse pour les résidents.

M'enfin.

Je pars enfin travailler avec Marie et on fait ce qu'on a à faire.

Il y a une drôle d'ambiance dans la maison de repos. En même temps, Monsieur Rousseau était le plus ancien patient du home... il faisait partit des meubles et était un homme généreux, drôle, gentil. Il va beaucoup me manquer.

Ce sont les aléas de notre métier. Perdre des gens en cours de route, l'accepter et avancer.

Je termine ma matinée vers 13h. Avec tout ces événements, nous avons commencer plus tard.

Je file au bureau faire mes rapports et puis, il est temps pour moi de faire mes domiciles.

Je n'en ai pas énormément, donc ça va aller vite.

Deux heures plus tard, je termine par ma petite Mireille, qui vient de se faire opérer d'une prothèse de genou, qui est aussi une personne adorable.

Ensuite je rentre donc à la maison et je file me changer.

Une fois ça de fait, direction le cabinet de mon avocat.

J'y vais sereinement. C'est aujourd'hui que je serais libérée de ce poids, de toutes mes angoisses, j'aurais enfin des réponses à mes questions et je vais pouvoir tourner la page.

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