Chapitre 31

17 1 0
                                        

Le lendemain matin, je me réveille mais contre mon gré, car mon téléphone n'arrête pas de sonner.

Je me lève et je sors de la chambre pour éviter de réveiller Allan.

Je vais dans la salle de bain et je regarde qui peut bien m'harceler comme ça.

Merde. C'est mon avocate.

Je lui téléphone aussi vite et j'attends qu'elle réponde. J'ai très peur.

*conversation téléphonique*
Moi : allo ?
Maître : oui, madame Alderweireld ?
Moi : oui, c'est bien moi.
Maître : bonjour. Je vous appelle concernant le dossier de la garde de votre fils.
Moi : oui, dites moi ?
Maître : votre ex mari réclame la garde exclusive. Le dossier a été transmis au juge aussi vite que la demande à été introduite et donc j'aurais des nouvelles d'ici deux à trois jours.
Moi : d'accord... pensez vous que la réponse va être favorable ou pas ?
Maître : il y a des chances qu'il gagne... il a assuré ses arrières avec de très bons partit...
Moi : bien.. merci de m'avoir prévenue. Bonne journée, aurevoir.

*Fin de la conversation*

Je réalise ce que mon enfoiré d'ex viens de me faire et je laisse tomber mon téléphone. Mon pouls s'accélère, ma respiration aussi et les larmes menacent de couler.

Moi : putain, fais chier...

Je m'assois par terre et je me permet de pleurer.

Ce n'est vraiment pas possible, c'est un mauvais rêve. Ou alors c'est une blague ? En tout cas ce n'est pas drôle.

Je me rend compte que ce type m'aura vraiment fait du mal, mais jusqu'au bout. La douleur que j'ai ressentie lorsque qu'il m'a trompé était bien minime à côté de ce qu'il vient de me faire. M'enlever la chaire de ma chaire.

Je me relève et je vais vers l'evier. Je rince mon visage à l'eau froide et je reprends mes esprits. Quand c'est fait, je décide de rejoindre Allan dans sa chambre.

Allan : hey, ou tu étais passée ?
Moi : j'ai reçu un appel pas très gai... je ne voulais pas te réveiller...
Allan : oh ?

Il se relève, s'assied dans le lit et je le rejoins.

Moi : comment dire... mon avocate m'a clairement dit que je vais perdre la garde de Maé...
Allan : mais non ?
Moi : Alexis a tout fait pour assurer ses arrières et à jurer qu'il aurait la garde exclusive...
Allan : mais il est ignoble... c'est dingue de faire des choses pareilles...

Je ne réponds pas et je le prends dans mes bras.

Moi : je vais avoir besoin de toi...
Allan : je serais là pour toi. Ne t'inquiètes pas

On reste enlacé pendant quelques minutes et puis on décide de se lever.

On va prendre notre petit-déjeuner à notre aise et Allan me change les idées.

Allan : mais malheureusement je vais devoir aller travailler..
Moi : t'inquiètes.
Allan : ça va aller ?
Moi : oui, ne t'inquiètes pas.

On termine de déjeuner et il va se préparer. Quant à moi, je fais un message à mon meilleur ami pour savoir si je peux passer et il me dit oui.

Allan revient et je vais me changer à mon tour.

Une fois que j'ai remis mes affaires d'hier, je le rejoins dans la cuisine et il se prépare pour partir.

Allan : bon ma beauté, on se voit quand ?
Moi : quand tu veux.
Allan : ah mais moi aussi, quand tu veux.
Moi : reviens ce soir à la maison, si ça te dis.
Allan : vendu.

Je l'embrasse, je mets ma veste et on sort tout les deux de la maison.

Moi : bonne journée, travaille bien
Allan : bonne journée aussi, à tout à l'heure.

Il me fait un bisou volant et puis il s'en va a bord de sa camionnette.

Moi je prend la route et je vais directement chez Youri.

En un quart d'heure je suis à sa maison et donc je me gare dans son allée de garage.

Je vais jusqu'à sa porte et je sonne.

Il arrive quelques secondes après et m'ouvre la porte.

Youri : ah, voilà la plus belle
Moi : hey.
Youri : tu en as une petite mine, tu n'as pas dormis de la nuit ? Coquine
Moi : ouf... je vais t'expliquer

Il me laisse entrer et on va s'installer dans son canapé.

Youri : bon alors, c'est à propos de Maé ?
Moi : oui. Il a introduit le dossier à l'aide de gros avocats et je risque réellement de perdre la garde de mon fils...
Youri : non mais quelle pourriture ce mec. C'est quoi son but en fait ?
Moi : me détruire. Littéralement.
Youri : il n'a pas le droit
Moi : et pourtant...
Youri : ne t'en fais pas, je serais là pour toi.
Moi : merci...

On continue de discuter et il me fait part que Lorenne ne viendra pas habiter ici, finalement, car elle ne se sent pas alaise à l'idée d'avoir la petite avec eux une semaine sur deux. Quelle quiche.

Moi : boh, au moins tu fais ce que tu veux, quand tu veux.
Youri : exactement. Toi ça va avec Allan ?
Moi : oui. Il est gentil.
Youri : mais ?
Moi : rien. Il est top...
Youri : tant mieux. Il a intérêt, tu le mérites.
Moi : t'es chou.

Je ne tarde pas à y aller et je décide de passer dire bonjour à mes parents. Et de leurs dire en même temps ce que mon connard d'ex-mari essaye de faire.

Quand j'arrive devant la maison, je vois la voiture de mon frère, c'est top, j'aurais des nouvelles de ma belle-sœur comme ça.

Je me gare, je descends du véhicule et je me dépêche de me diriger vers l'intérieur.

Moi : coucou tout le monde !
Maman : ah coucou chérie, qu'est-ce que tu fais là ?
Moi : j'avais absolument besoin de vous parler. Mais d'abord, tout le monde va bien ?
Toby : oui, super. Shani va pouvoir bientôt sortir.
Moi : oh, super. Je suis contente.

Je m'installe avec ma famille au salon et je peux commencer à leur parler de ce qu'Alexis est en train de mijoter.

Maman : mais il va arrêter quand ?
Papa : quand il aura eu tout ce qu'il veut.
Moi : exactement...
Toby : et tu ne peux rien faire ?
Moi : j'ai essayer. Mon avocate a réuni ses collègues, ils ont analyser le dossier, j'ai fais la demande de la garde à mon tour, mais il a tout fait pour me faire passer pour la mère indigne ...

Mon frère rentre dans une rage folle et se demande ce qui le retiens pour ne pas aller lui en coller une.

Moi : ça ne vaut pas la peine. Il est tellement mesquin qu'il va tout retourner contre toi.
Maman : et ça ne changera rien pour la garde du petit. Et c'est quand que tu passe au tribunal ?
Moi : d'ici 2 à 3 jours... mon avocate a dit que je n'aurais pas le verdict par téléphone....
Papa : mon dieu, ma chérie...

Je leur demande d'être là pour moi, car à mon avis, ça ne vas pas être facile les jours qui arrivent.

Maman : bien sûr qu'on sera là pour toi.
Toby : évidemment. Mais j'ai mal au cœur... si ça se trouve on ne verra plus Maé...

Mes parents se rendent compte qu'ils risquent de ne plus voir leur petit fils et ma mère se met à pleurer.

Moi : non, pas de larmes maintenant... si ça se trouve il va se planter et Maé restera près de nous. On pense positif les gars...

C'est moi qui dis ça, hors que je ne le pense pas. Mais bon.

Nouvelle vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant