Nouvelle vie

Chapitre 29

Aujourd'hui, une nouvelle semaine commence.

Je déteste le lundi. Ça n'a jamais été un jour que j'appréciais. C'est le retour au boulot, Maé s'en va chez son papa. Bouh.

Heureusement, nous avons passer un super bon dimanche avec Youri et Mélina. On a été se promener avec eux dans les bois, on a ramassé pleins de jolies choses et on en a fait un bricolage, car l'automne approche. C'était fort agréable.

Mais aujourd'hui, c'est tout autre chose.

Mes collègues font vraiment de la merde, les rapports n'ont pas été remplis de tous le week-end. C'est important pour les médecins lorsqu'ils viennent voir les patients. Elles ne m'écoutent jamais.

Je pense que je vais remettre ma démission. Je n'en peux plus de cet endroit, de mes collègues, de tout.

Je vais y réfléchir cette semaine.

En attendant, je suis dans le bureau, il est 11h30, mon boulot est fini et donc je m'attarde à cette foutue paperasse.

Je suis très concentrée, je veux absolument tout boucler aujourd'hui.

Tout à coup on frappe à la porte du bureau.

Moi : roh si c'est toi Fanny, il y a intérêt à ce que le boulot soit fait et que tu arrête de venir râler pour tout et n'importe quoi !

La porte s'ouvre et une tête apparaît dans l'encadrement de la porte.

Allan : heureusement que je ne m'appelle pas Fanny, j'allais passer un mauvais quart d'heure.
Moi : oh pardon, excuse moi. Qu'est-ce que tu fais là ?
Allan : j'étais venu te faire un coucou. Et t'inviter à venir manger à la maison ce soir.
Moi : moonh. Que c'est chou. C'est d'accord. A quelle heure ?
Allan : pour 19h ?
Moi : vendu.

Il vient un peu plus près et m'embrasse. Ça me fait du bien de revoir sa petite bouille. Et j'avoue que son contact aussi m'avait manqué.

Le gars m'a complètement matrixé. C'est dingue.

Allan : et tiens, je crois que tu en as besoin.

Il me tend un café et un petit sachet, contenant une pâtisserie.

Moi : super, tu entretiens mes kilos en trop. Merci beaucoup
Allan : d'où tu as des kilos en trop ?
Moi : ah si, si j'en ai.
Allan : boooh. Pas grave.

Lui, alors.

Moi : merci. On se voit tout à l'heure ?
Allan : j'espère bien.

Il m'embrasse à nouveau et il s'en va.

Le reste de la journée se passe pas mieux que la matinée. J'en ai vraiment ras le bol. Je suis la cheffe de service mais personne ne fait ce que je demande. Je n'en peux plus.

Je quitte le boulot vers 14h30. J'ai pris une demi journée de récupération, ça va me faire du bien je crois.

Vu que je suis sortie plus tôt et que je ne vais chercher que Maé à 16h, je file à l'hôpital voir ma belle-sœur. Je crois que ça va lui faire plaisir.

Je me rends donc jusqu'à l'hôpital et je vais jusqu'au service de la maternité.

Mon frère m'a dit qu'elle était dans la dernière chambre du couloir, à gauche.

Je m'y rend et je frappe à la porte. J'entends qu'on me dit d'entrer et je m'exécute.

Shani : ooooh c'est toi
Moi : heyy. Comment tu vas ?
Shani : j'en ai marre...
Moi : je comprends.

Je vais jusqu'à son lit et elle se penche pour me prendre dans ses bras.

Shani : ça me fait du bien de te voir.
Moi : moi aussi. Alors, raconte, la princesse veut venir un peu trop tôt ?
Shani : oui. Mon utérus est hypersensible et beaucoup trop énergique... la moindre variation d'hormone et c'est la catastrophe...