Chapitre 23

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Le lendemain, on se réveille tous les trois en même temps, dans mon canapé.

Louise : je suis crevée
Moi : moi aussi. Je fais du café ?
Timothy : ah je veux bien

Je me lève et je vais à la cuisine pour préparer le café. Ma cousine me rejoint et vient me faire un câlin.

Louise : merci beaucoup Ju
Moi : c'est normal.
Louise : je suis tellement contente de vous avoir toi et ton frère
Moi : comme nous, on est content de t'avoir. Mais ça va aller. Ils vont tous se calmer et à Noël ta mère va nous supplier pour venir.
Louise : mouais..

Timothy nous rejoint dans la cuisine et je leurs sers un café.

Ma cousine me demande ce que je vais faire aujourd'hui et je pense que ça va être journée chill, à la maison. J'ai du ménage à faire.

Louise : ça ne te dis pas de rencontrer quelqu'un ?
Moi : non. Ça ne fait que 2 mois...
Louise : et alors ? Ne serais-ce que pour sortir un peu d'ici et te décoincer un peu.
Moi : non mais ça va, ne t'inquiètes pas.

Qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir me sortir de ma petite maison ? Je suis bien seule. Pour le moment.

Louise décide de rentrer, pour prendre une bonne douche et ensuite ils iront se changer les idées au cinéma. Bonne idée.

Moi : profitez bien. Prenez soin de vous
Louise : toi aussi, encore merci
Moi : pas de soucis.

Ma cousine me fait un dernier câlin et puis ils partent.

Et pour ma part, je vais aller prendre une bonne douche. J'ai la tête dans le cul, c'est incroyable.

Je vais donc dans ma douche et j'allume l'eau bien chaude.

Sauf que l'eau chaude n'arrive jamais et je me demande bien pourquoi. Bon, tant pis, je me lave en vitesse et je sors de là. J'ai terriblement froid et donc, je vais enfiler mon bas de jogging gris, il est tellement confortable. Puis j'enfile un pull que j'avais piqué à mon frère et l'affaire est faite.

Une fois propre, je m'attaque à mon ménage.

Je commence toujours par la cuisine étant donné que c'est la pièce que j'utilise le plus.

Mais au moment de faire la vaisselle, j'ai de l'eau froide. Merde.

Je vais donc voir au garage ce qu'il se passe avec mon chauffe-eau. Et vu que je n'y connais rien, j'appelle mon frère en renfort.

En attendant, je continue mon ménage et j'avance bien.

Une heure plus tard, Toby arrive et donc je vais lui montrer mon chauffe-eau.

Toby : je crois que ta résistance a brûler.
Moi : merde. C'est grave ?
Toby : il faut que tu appelle un plombier ou un chauffagiste.
Moi : un dimanche ? Et puis même, si je doit changer une pièce il ne saura pas..
Toby : essaye, ce sont des pièces qu'ils doivent avoir en stock.
Moi : d'accord.

Je connais un plombier, mais je ne sais pas s'il va me répondre...

Toby : sinon ça va depuis hier ?
Moi : moi, oui. Et toi ?
Toby : ça va...

Et je vois bien que non, ça ne vas pas. Je propose à mon frère de venir s'asseoir avec moi à la cuisine. Je lui sers un café et il se confie un peu à moi.

Le pauvre, il se sent vraiment nul.

Moi : tu n'es absolument pas nul. Ce n'est pas rien si tu es toujours repris en équipe nationale, si tu es demandé par les plus grands clubs. Moi je suis fière de dire que mon frère est LE Toby Alderweireld. Je suis ta première et ta plus grande fan. Et Shani est fière de t'avoir pour mari et comme père de ses enfants. Tu es une personne exceptionnelle. Ne doute jamais de toi.

Allé, deuxième personne réconfortée, à qui le tour ?

Toby : merci petite sœur... comment tu fais pour trouver les mots justes ?
Moi : je n'en sais rien. Mais tu sais bien que je serais prête à tout pour les gens que j'aime
Toby : oui, tu as toujours été comme ça. Et toi, ça va ?
Moi : oui, moi ça va.

Je n'ai pas envie de dire à tout le monde que je me sens un peu seule et que j'ai le cafard des fois. Parce que directement on va me dire de retrouver quelqu'un et ça je ne veux pas.. pas tout de suite.

Je discute encore un peu avec mon frère et il décide de partir.

Quant à moi, il va bien falloir que j'appelle le plombier en question.

Je recherche un peu sur internet et par chance, je trouve son numéro. Je l'appelle et à mon grand étonnement, il a accepter de venir et ce, dans 1 heure.

Ça va me faire bizarre de le revoir, surtout que je ne sais pas pourquoi on s'est perdu de vue.

Une heure plus tard, on sonne à ma porte et je vais ouvrir.

Je suis surprise de voir qu'il est encore plus beau qu'avant. Allan est grand, bien bâti, châtain foncé, yeux noisettes et un sourire ravageur. Et il sent toujours divinement bon.

Moi : Salut, Allan
Allan : Salut Julia.

Je m'écarte et je le laisse entrer. On ne perd pas de temps et je l'emmène avec moi dans le garage et je lui montre le chauffe-eau.

Il regarde, il chipote, il sort ses outils et il commence à tout démonter.

Moi je reste là, à regarder, comme ça je pourrais le refaire si jamais il m'arrive encore une bricole avec ce maudit chauffe-eau.

Allan : eh, tu es toute seule dans cette maison ? Il fait bien calme.
Moi : ah, tu n'es pas au courant. Nous avons divorcé...

Allan me regarde et lève un de ses sourcils.

Allan : ah, sérieux ?
Moi : ne fais pas le gars étonné.
Allan : ouais. J'étais le premier à vous le dire que ce n'était pas une bonne idée.
Moi : j'aurais dû t'écouter...

On discute un peu et il n'est pas surpris qu'Alexis soit partit voir ailleurs.

Moi : c'est gentil pour moi
Allan : non, pas dans ce sens là. D'ailleurs il a été con, il avait tout ce qu'il lui fallait à la maison. Mais ce n'est qu'un gros gamin qui a toujours besoin de faire des conneries pour se sentir puissant.

On continue à parler, pendant qu'il regarde aux pièces de ce foutu truc.

Allan : c'est bien la résistance qui a lâcher. J'en ai une dans la camionnette.
Moi : oh génial

Il va donc chercher la pièce et il revient aussi vite pour tout changer.

Une fois que c'est fait, il range tout et je lui demande ce que je lui doit.

Allan : juste le prix de la pièce et c'est bon comme ça
Moi : non, tu t'es déplacé, un dimanche en plus. Dis moi
Allan : non.
Moi : sérieux, dis moi ?
Allan : viens dîner avec moi et ça ira.
Moi : pardon ?
Allan : allons manger ensemble. Pour rattraper le temps perdu.

Mon cœur dis oui, ma raison dis non. Je réfléchis quelques secondes et mon cœur l'emporte.

Moi : oui, pourquoi pas. Quand ?
Allan : demain soir ?
Moi : je récupère le petit...
Allan : mercredi ? Ainsi tu prévois pour le faire garder.
Moi : mh... d'accord.
Allan : nickel. Je viendrais te chercher.

Il me fait un clin d'œil, son super sourire et va ranger sa boîte à outil dans sa camionnette. Pendant ce temps, je vais chercher les sous pour la pièce.

Il revient et je reviens vers lui pour lui donner les sous.

Moi : merci beaucoup
Allan : c'est normal. Et puis ça m'a fait plaisir de te revoir. J'ai hâte d'être à mercredi.

Il me refait son clin d'œil et part.

Rahhhh je me mentirais à moi-même si je disais qu'il ne me faisait pas d'effet. Mais doucement Julia. Ça pourrait bien être dangereux, pour ton petit cœur.

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