Chapitre 27

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Nous sommes dans la voiture et la soirée continue. On se tape notre meilleur karaoké, sur du Céline Dion même.

Allan : j'avais oublié à quel point tu chantais faux
Moi : eh, ce n'est pas très gentil ça
Allan : avoue le, tu es loin d'être Whitney Houston
Moi : bon, j'avoue..
Allan : mais tu as du talent pour tout autre chose, je présume.
Moi : ah, sûrement.

On continue de rigoler et nous arrivons déjà chez moi.

Moi : bon et bien, merci
Allan : avec plaisir. Je vais te raccompagné à la porte.

Nous descendons de sa voiture et il mamene réellement jusqu'à ma porte. Quel genre d'homme fait ça encore ? Je me le demande.

Allan : on se refait ça bientôt ?
Moi : avec grand plaisir.
Allan : allé, je te laisse.

Il s'approche de moi, il passe sa main sur ma joue et il m'embrasse. Je suis sur un petit nuage. On dirait une gamine de 16 ans.

Je n'ai pas envie que ça s'arrête et donc j'intensifie le baiser et on dirait bien que ça lui plaît.

Je m'arrête à contrecœur mais je crois qu'il va être content.

Moi : je crois que ça serait mal polie de ma part de ne pas te demander de me suivre à l'intérieur.
Allan : en effet. Et ça sera mal polie de ma part de refuser.

Je sourie comme une idiote et je me retourne pour ouvrir ma porte.

Une fois que c'est fait, j'attrape la main d'Allan et nous entrons.

Je retire mes chaussures et il fait de même.

Moi : installe toi dans le canapé. Fais comme chez toi. Tu veux boire quelque chose ?
Allan : un soft, ça ira tu sais.
Moi : n'importe ?
Allan : ouais je te fais confiance.

Je pars donc à la cuisine et je vais lui servir une orangade. Dans mes souvenirs, c'est ce qu'il buvait quand il venait. Moi je me sers de l'eau pétillante et je le rejoins dans le salon.

Allan : je vois que tu me connais.
Moi : je me suis souvenue qu'on achetait ça rien que pour toi à l'époque.
Allan : et ben. J'étais un prince dis donc.
Moi : t'étais comme un frère pour Alexis...

Nous entamons donc le sujet de mon ex mari et je vois bien qu'Allan se sent mal pour plusieurs choses.

Moi : tu n'as pas à te sentir mal pour quoique ce soit. Ce qui est fait, est fait. Maintenant va de l'avant et ne regarde plus dans le passé.
Allan : tu as raison.

Il me regarde avec un air si doux et si rassurant, et il y ajoute un petit sourire tout timide.

Moi : qu'est-ce qu'il y a ?
Allan: C'est ce que j'aime le plus chez toi Moi : et quoi ?
Allan : tu es à l'écoute et tu conseille les gens.
Moi : je fais de mon mieux...
Allan : non car tu es comme ça de nature. Tu es une super personne Julia.
Moi : merci Allan..

À peine je lui répondsqu'il l m'embrasse à nouveau. Je réponds à son baiser mais il intensifie notre échange. Il passe sa main sur ma joue, puis qui glisse dans ma nuque.

On s'embrasse mais je le sens bien qu'il veut aller plus loin. Alors je décide de me coucher sur le canapé et le voilà au dessus de moi. J'écarte les jambes, pour qu'il puisse se rapprocher de moi et nous voilà en train de nos bécoter comme des ados de 16 ans.

Mais la température grimpe assez vite, j'ai de plus en plus envie de passer à l'étape supérieure. Mon dieu, Julia, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Je parcours son dos avec mes mains et je les glisse vers le bas pour attraper l'ourlet de son t-shirt. Je parviens à le remonter et à le faire passer par dessus sa tête. Mon dieu, la vue est assez incroyable.

À son tour, il m'enlève mon corset et je me retrouve directement sein nu. Immédiatement je me cache avec un de mes bras, je suis tellement gênée.

Allan : hé, t'inquiètes
Moi : tu sais, j'ai eu un enfant, je n'ai plus le corps d'une fille de 20 ans.. tu vas être déçu du reste.
Allan : si tu savais à quel point je m'en fou. Tu es magnifique

Bon, déstresse copine. Tout vas bien se passer.

Il continue de m'embrasser mais sa bouche décide d'aller explorer d'autre zone de mon corps et descend vers ma poitrine.

Il y avait longtemps qu'on m'avait fait ça, je ne savais plus quel effet ça faisait. Mais c'est fort agréable.

Pendant ce temps, je parviens à défaire sa ceinture et à ouvrir le bouton de son pantalon. Il m'aide à l'enlever et il se retrouve en caleçon. Mon pantalon subit le même sort et mon string ne survivra pas à l'attaque. Le voilà déchirer.

Allan : oh, désolé.
Moi : pas grave.
Allan : je t'en achèterai un nouveau
Moi : mais non dis

Je me mets à rire. C'est cocasse comme situation.

Son boxer atteri sur le sol de mon salon et les vraies hostilités peuvent commencé.

Il y avait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien.

Les derniers temps, avec Alexis, c'était vite fait. Pour dire qu'on avait fait quelque chose, mais ça s'arrêtait là.

Ici, on prend notre temps, Allan fait vraiment attention à tout, surtout à mon plaisir, et ça, on ne l'avait jamais fait.

Je me laisse totalement guidée par lui et quel pied.

Je viens au bout de quelques minutes et Allan me suit de près. Il se retire et vient a côté de moi.

Moi : ah bah franchement, tu recommence quand tu veux.
Allan : à ce point là ?
Moi : ah oui.
Allan : j'avoue que c'était vraiment bien.

Il m'embrasse le coup et il se redresse. Il ramasse ses affaires.

Moi : qu'est-ce que tu fais ?
Allan : bah je m'habille.
Moi : tu compte rentrer chez toi ?
Allan : je ne veux pas te déranger..
Moi : qui t'as dis que tu allais déranger ?
Allan : je ne sais pas... je reste ?
Moi : oui, je ne t'y oblige pas mais ça serait cool que tu restes.

Il ne faut pas lui en dire plus.

Nous décidons de poursuivre la soirée, mais dans ma chambre cette fois et je peux dire qu'on a très peu dormis.

Ces derniers temps je ne dormais pas beaucoup, mais pas pour de bonnes raisons. Ici, ça vaut vraiment la peine.

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