Chapitre 1

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Moi : Maé, viens t'habiller !

J'entends mon petit garçon monter rapidement les escaliers et dans le couloir.

Il ouvre la porte de la salle de bain, là où je me trouvais et il est tout essoufflé.

Maé : me voilà maman !
Moi : tu veux mettre quoi ?

Je lui pointe les tenues que j'avais sélectionné pour lui et il choisit le petit costume bleu marine et la chemise blanche.

Il est si beau.

Maé : on fait mes cheveux ?
Moi : oui, allé c'est partit.

Je le soulève et je le pose sur le meuble de la salle de bain et je le coiffe.

Une fois que c'est fait, il veut mettre du parfum et puis il va rejoindre son papa au rez-de-chaussée.

Je termine de me préparer et je descends aussi à mon tour.

Alexis : tu es ravissante.
Moi : j'ai essayé, en tant que témoin il fallait que je sois présentable.

Il me sourie et il s'approche pour m'embrasser.

Maé : hé, c'est ma maman !
Moi : petit jaloux, tu veux un bisou ?
Maé : oui !

Je m'abaisse et je lui fais un gros bisou sur la joue.

On termine de se préparer et puis on se met en route, vers la maison de mes parents.

Ah, j'ai oublié de vous expliquer.

Je m'appelle Julia, j'ai 26 ans, je suis kinésithérapeute. Je bosse dans une maison de repos, je suis la cheffe de service et je fais quelques patients à domicile également. Je n'ai pas à me plaindre.

Je suis maman d'un petit garçon, qui vient d'avoir 5 ans. C'est mon petit rayon de soleil, je ne sais pas ce que je ferais sans lui.

Je suis mariée, depuis 4 ans, à Alexis Saelemakers, oui, le diable rouge. On vit notre petite histoire, dans notre petit nid avec notre petit garçon, quoi de plus ?

Alexis joue donc chez les diables rouges avec mon frère, Toby Alderweireld, notre numéro 2 national.

D'ailleurs en parlant de mon frère, c'est un grand jour pour lui, car il se marie avec une merveilleuse fille. Je suis tellement contente pour lui, il le mérite bien.

Nous sommes dans la voiture et nous sommes presque arrivé chez mes parents.

Maé : maman, je vais avoir quand ma petite soeur ?
Moi : oula. Tu m'en demande beaucoup
Maé : et papa ?
Alexis : moi je ne serais pas contre.

Je me retourne vers lui, en le regardant bizarrement car il sait très bien que je ne voulais qu'un seul enfant.

Moi : depuis quand ?
Alexis : depuis qu'on en a un. C'est génial
Moi : oui, je suis d'accord mais ça sera le double du travail...
Alexis : mais non.
Moi : ouais, bon. Stop.

Heureusement que l'on vient d'arriver chez mes parents et que l'on doit cesser de parler de tout ça.

Je descends de la voiture et je vais ouvrir la porte à Maé.

Je l'aide à descendre et il me donne la main. Nous nous avançons tous les trois à l'intérieur de la maison de mes parents et nous sommes les premiers a arrivés.

Maman : ma chérie ! Oh que tu es belle.
Moi : merci maman.
Maman : bonjour Alex.
Alexis : Salut Jeanne.
Maé : nanou ! Tu es trop belle.
Maman : merci mon petit chéri.

Maé va dans les bras de ma mère et je décide d'aller voir mon frère à l'étage.

Je monte donc les escaliers, je parcours le couloir des chambres. Ce couloir qu'on à traversé des milliers de fois, en courant, en rigolant, en chantant.
Cette maison est tellement chargée en souvenirs que je me sens nostalgique tout à coup.

J'arrive à la hauteur de la chambre de mon frère et je frappe.

Il me dit d'entrer, et je m'exécute.

Toby : ah, ma petite sœur.
Moi : hey. Ça va ?
Toby : je suis pas bien...
Moi : c'est le stress. Ne t'inquiètes pas.
Toby : c'est bizarre d'avoir des doutes, le jour-j.
Moi : non, c'est normal. J'en ai eu aussi...

Mon frère souffle un bon coup et me prends dans ses bras.

Toby : je t'aime.
Moi : moi aussi.

Il se recule et m'embrasse le front aussi fort qu'il peut.

Moi : passe une excellente journée. Profite bien.
Toby : tu seras à mes côtés. Alors bien sûr qu'elle sera bonne.

Je lui sourie et on sort de la chambre, après que j'ai ajusté sa cravate.

Je descends donc avec mon frère et notre famille venait d'arrivée. Je dis bonjour à mes oncles, mes tantes, à mes cousins et enfin, à ma cousine.

Louise : waouw, quelle bombasse celle-ci !
Moi : c'est à toi qu'il faut dire ça. Tu viens pêcher du mâle ?
Louise : tu sais bien que les mariages sont bourrés de célibataires. C'est le moment ou jamais !

Elle me fait rire.

On boit un verre tous ensemble et c'est le moment de démarrer pour aller chercher la mariée. J'ai hâte de la voir, sa robe est tellement belle, elle aussi au passage, donc elle va être magnifique.

On se mets tous en route et 15 minutes plus tard, on arrive chez les parents de Shani.

On entre et on dit bonjour à toute sa famille.

On attend et la voilà qui arrive. J'admire Shani descendre, elle est si belle.

Je tourne la tête vers mon frère et je peux le voir aux bords des larmes. Waouw, je ne l'ai jamais vu dans un tel état. C'est si mignon. Ça me rappelle notre mariage, tiens.

Mon frère donne le bouquet à sa future femme et il lui embrasse le front.

Nous buvons un verre et puis nous partons pour la cérémonie communale.

Je passe la cérémonie qui était chiante à mourir, c'est toujours trop long.

Mais c'est Maé qui a été porter les alliances à son parrain, qu'est-ce qu'il était fier mon amour.

Quant à moi, j'ai signé leur carnet de mariage, en tant que témoin et le meilleur ami de mon frère en a fait autant.

Nous voilà maintenant en route vers le château, là où se déroulera la fête.

On arrive et l'autre partie des invités débarque.

Je fais le tour de tous le monde, et je termine par les coéquipiers de mon frère et de mon mari.

Eden : hey, voilà Juju !
Moi : Salut les gars.

Je leur dis bonjour, ainsi qu'à leurs femmes, qu'est-ce qu'elles sont belles.

Moi : roh je fais cloche à côté de vous.
Rafaella : arrête, tu es tellement mignonne.
Moi : ça ne suffit pas.
Deborah : et Alexis ?
Moi : il était près de Youri et de Mendy.

On regarde dans leur direction et je peux voir que Mendy n'a pas hésité sur le décolleté.

Deborah : elle aurait pu se tenir un minimum...
Moi : tu sais bien comment elle est.
Rafaella : ouais. Mais ça ne lui va pas d'être comme ça.
Moi : que veux-tu. C'est à Youri que ça doit convenir.

On se prend bras dessus et bras dessous et nous allons chercher un apéro. Nous avons un peu soif.

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