Chapitre 32

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*2 jours plus tard*

Il est 6h du matin, mes yeux sont ouverts depuis 2h, je n'ai quasiment pas fermer l'œil de la nuit.

Mon avocate m'a demander de me présenter au tribunal à 16h. J'ai des douleurs d'estomac atroces, je n'ai rien manger depuis hier.

Mais zen, Julia, ça va aller.

Je me lève tant bien que mal et je file me préparer car je vais être en retard au boulot si ça continue.

Je vais donc à la douche, mais je dois me dépêcher. J'ai horreur de ça.

Une fois que c'est fait, je m'habille, je descends, je prends un biscuit et je pars à la maison de repos.

Lorsque j'arrive, le directeur m'attendait dans notre salle de soins.

Mr Rousseau : bonjour Julia. J'avais besoin de te voir ...
Moi : bonjour Monsieur. Oui, à propos de quoi ?
Mr Rousseau : et bien par manque d'argent, nous sommes obligé de licencié des personnes...
Moi : et donc ?
Mr Rousseau : les personnes qui n'ont pas 5 ans d'ancienneté dans la maison de repos sont sur la liste...
Moi : et je suis dedans...

Je suis obligée de m'asseoir parce que la nouvelle tombe vraiment mal.

Le directeur m'explique que je vais avoir droit au chômage, que je ne dois pas m'inquiéter et qu'il me payera mon préavis. Je suis sans emploi à partir de lundi. Mon dernier jour est demain.

Moi : merci d'avoir été honnête.
Mr Rousseau : merci pour tous les services rendus. Ça a été un choix très compliqué... je suis déçu de te perdre.
Moi : il n'y a pas de soucis.

Il me sert la main et quitte la salle de soins.

Bon, même si je comptais bien partir, je suis triste de la façon dont je pars. Je suis dégoûtée. Ce n'est pas la chose qu'il me fallait en ce moment.

Je me remet de mes émotions et je décide d'aller voir dans la salle de pause pour voir qui est dans le même cas que moi.

Lorsque j'arrive, deux les infirmières étaient là et quelques aides soignantes.

Moi : Salut les filles.
Amanda : hey.
Sandrine : ooooh ma belle, on vient d'apprendre la nouvelle...
Moi : qui d'autre est sur la liste ?
Sandrine : Chloé, Fanny, Julien...
Moi : ah ouais d'accord. Ça fait très mal...

Je me pose avec elle et elles sont triste de la manière dont ça a été fait. J'avoue que le directeur aurait du nous prévenir plus tôt. Mais c'est ainsi.

Ma journée de travaille se passe plutôt bien. Je me résous à dire à mes patients que demain est mon dernier jour et ils sont très tristes aussi. Ils vont me manquer mine de rien.

Ma journée se termine à 15h00. J'ai tout juste le temps de me changer et de prendre la route jusqu'au tribunal de la famille.

Le moment fatidique approche et je me sens de plus en plus mal. Mais je ne dois pas le montrer, ça lui ferait trop plaisir de me voir anéantie.

J'arrive donc dans la rue et je cherche une place pour me garer. Par chance, une voiture s'en va au moment où j'arrive.

Je fais mon créneau et j'attends quelques minutes avant de descendre de la voiture.

Moi : allé Julia, si ça se trouve, ton avocate a trouver un bon argument pour qu'on puisse rester avec la garde alternée. Tu vas garder ton fils et vivre les meilleurs moments de ta vie. Ce n'est pas fini. Il ne va pas t'enfoncer plus qu'il ne l'a déjà fait.

Je me motive comme je peux et je descends du véhicule.

Je traverse la rue et je sonne à la porte.

J'entre et mon avocate était là.

Moi : bonjour maître.
Maître : bonjour madame Alderweireld. Comment ça va ?
Moi : ça ira mieux d'ici quelques minutes...

Elle me sourit, mais faiblement. Ouille.

La greffière vient à notre rencontre et nous invite à entrer dans le bureau du juge.

On entrons et l'autre était là, avec un énorme sourire scotché sur son visage.

Juge : bonjour madame.
Moi : bonjour Monsieur.
Juge : asseyez vous.

Je m'exécute et il commence à lire les documents qu'Alexis à remplit pour la garde et n'hésite pas à décrire les raisons pour lesquelles il l'a demandée.

Une fois qu'il a terminé, il demande à mon avocate de lire ma défense.

Maître Anderson : monsieur le juge, ma cliente s'excuse auprès du père de son enfant. Certes il est arrivé à trois reprises, que ma cliente ait déposer son fils avec 30 minutes de retard au domicile du père, mais ce n'est pas dans ses habitudes. Il peut y avoir des imprévus sur la route ou même un imprévus avec le petit. Ça peut arriver à tout le monde. La réaction de monsieur Saelemakers est un peu excessive, ma cliente n'a aucunement envie de le priver de son rôle de père, que du contraire.

Mon avocate continue son spitch, elle fait de son mieux pour me défendre et elle le fait avec brio. A voir si le juge va être d'accord avec ça.

Il part dans son bureau, avec les avocats et nous devons sortir.

Nous sommes seuls, à présent, dans la salle d'attente. Je ne lui adresse même pas la parole, même pas un regard. S'il a le malheur de m'adresser un seul mot, je serais capable du pire, le concernant.

C'est après un bon quart d'heure que nous entrons à nouveau dans le cabinet et nous devons rester debout, face au bureau du juge.

Juge : vous savez, Madame Alderweireld, maintenant, les pères ont autant de droit que les mères. C'est-à-dire que maintenant, on ne se focalise plus sur les droits de la mère, les deux ont autant d'importance pour l'enfant. Certes vous avez pas tenus vos engagements qu'à trois reprises, mais si on laisse passé cela, vous n'allez sûrement pas vous arrêter là. J'ai étudié longuement votre dossier et je suis entièrement d'accord avec les arguments de Monsieur Saelemakers. Et donc la décision est claire et précise, monsieur Saelemakers obtient la garde exclusive de Maé. Le jugement est prononcé, sans possibilité d'appel. L'enfant aura le droit d'être entendu à l'âge de 15 ans, pour un éventuel changement de garde.

Alors là, c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Je ne craque pas devant tout le monde, oh que non.

Nous saluons le juge et puis nous sortons.

Maître Anderson : je suis vraiment désolée, j'ai essayer mais il était bloqué sur ses positions et je n'ai pas pu en placer une...
Moi : ce n'est rien. Merci pour tout.

Je lui serre la main et elle s'en va, en me souhaitant bon courage.

Je vois Alexis passer à ce moment là justement et il me fait son plus beau sourire. J'ai juste envie de le tuer.

Moi : avale ton sourire. Tu sais bien que tu n'as pas obtenu cette garde légalement. Tu n'es qu'une pourriture. Ça te fait plaisir de me faire autant souffrir, mais je me demande pourquoi, je ne t'ai jamais fais autant de mal, moi.
Alexis : Maé sera bien mieux avec moi, il sera épanoui. De toute façon, on compte quitté le pays, pour de bon. Alors, je te dis aurevoir cette fois.
Moi : je peux dire aurevoir à mon fils, au moins ?
Alexis : mhhhhh. Non. Allé ciao.

Il sort du tribunal en me laissant là, planté comme une conne.

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