Luz Marina

Chapitre 50. Les comptes à rendre

Loooooong chapitre !!

⚠️ Attention ce chapitre comporte de la violence, 🌶️, etc...

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Ayden.

Un mois plus tard après la mort d'Enrique.

Colombie, Puerto Lleras.

Je suis installé dans mon jardin d'une manière nonchalante à fumer une cigarette en ayant les yeux rivés sur mon lac. Rien ne parvient à rassasier mon inconfort depuis ce putain de mois.

Les gardes que j'ai demandé à Javier de fouiller sur leur passé et leur vie afin d'écarter toute fuite potentielle, montent la ronde dans tous les angles de ma maison.

Tandis que Charly, Maya, ma nièce et Andrea sont partis de Bogotá. Ou ils se trouvent, ils sont réellement en sécurité là-dessus, je n'ai aucun doute.

Puis la femme que j'aime demeure un corps sans âme depuis un mois. La journée, elle ne fait que dormir pour tenter de tout oublier et le soir à s'entraîner au combat. Un mois qu'elle nous adresse à peine la parole, se contentant de simple « oui, je ne sais pas ou non ». Et elle n'a pas assisté à l'enterrement de son frère...

J'ai voulu qu'elle vienne, j'ai insisté, mais elle me suppliait de ne pas l'emmener. Je suis resté impuissant face à ses supplices.

Après l'horreur qu'elle a vécue étant petite, j'imagine qu'elle a du mal avec les cimetières. Elle partira sur la tombe de son frère quand elle aura plus de ténacité.

Au cours de ces derniers jours, j'avais l'impression de ne servir strictement à rien. Je m'inondais à la tâche pour retrouver ce fils de pute et je me noyais également pour rester auprès d'elle.

C'était infaisable pour moi de la laisser seule. J'avais constamment peur...

Nous avons passé nos journées dans ma chambre, plongés dans l'obscurité. Chaque jour j'étais présent pour la rassurer, à l'aimer, à lui tenir la main et à lui susurrer des choses agréables pendant des heures.

Je suis tombé pour cette femme...

C'était un mois embrouillé et bordel, j'espère qu'elle réussira à se relever. Pendant ce mois, j'ai dû rédiger mon testament, s'il doit m'arriver quelque chose, ils seront protégés jusqu'à la fin de leur vie. Luz Marina ne manquera de rien et elle vivra en sécurité ainsi que ma famille et la sienne.

Et pour venir à l'autre abruti d'Osvaldo, c'est véritablement compliqué de mettre la main sur ce type. Même la DEA n'est pas si couverte que ce connard.

Il est introuvable sur les radars. Il pratique tous ses faits et gestes minutieusement. Chaque chose qu'il élabore est chronologiquement bien établie.

Deux jours après avoir récupéré le corps d'Enrique, nous avons retrouvé plusieurs hommes morts dans le centre-ville de Bogotá, dissimulés dans une camionnette semblable à celle qui est venue balancer le cadavre d'Enrique.

Pour ne laisser aucune empreinte, il assassine ces hommes. Ce n'est pas une perte considérable, mais nous avançons à rien et restons stagner sur le même point et cela commence à me rendre fou et à me casser littéralement les couilles.