Chapitre 41. Putain de retour

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Merci à tous d'être arrivé au chapitre 41 mes petites Lumières 🤍

⚠️ Des propos qui peuvent heurter la sensibilité.

Bonne lecture à vous 🦋

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Ayden.

Putain de retour.

De quelle façon, parvient-elle de nouveau à déstabiliser ma vie de cette manière ? Moi qui pensais que cela ne serait plus envisageable.

Comment en un regard et avec son parfum, parvient-elle à augmenter ma rancœur davantage ?

Je damne son retour. Je déteste avoir pris beaucoup de plaisir à respirer son odeur qui est toujours identique.

Comment peut-elle revenir deux ans après comme si rien ne s'était passé pour elle ou pour moi ?

Elle se pointe en me demandant si nous avons la possibilité de parler. Elle m'a vraiment prise pour sa pute, je ne sais pas, mais elle peut bien aller se faire foutre.

Ce qui m'irrite le plus c'est qu'elle a conservé mon collier précieusement autour de son cou. Comme si cela était néanmoins un collier insignifiant à ses yeux. Parce que oui elle le garde uniquement pour unique décoration.

Elle le possédait même quand elle était au Mexique. Je pensais qu'elle l'avait retiré après sa guérison. Mais non, elle le porte toujours autour de son cou que j'avais envie d'étrangler dans le but de faire taire ma rancœur.

Installé dans mon lit, j'examine les caméras en constate qu'elle est arrivée sans aucune hésitation et qu'elle est montée à l'étage comme si de rien n'était.

Puis elle s'est ravisée avant d'entrer dans ma chambre puisque Makenna était présente. J'étais en train de la baiser salement quand Luz Marina était présente.

Bordel, c'est de pire en pire ma vie.

Pourtant, cela ne semblait pas du tout lui provoquer quelque chose. Elle est malgré tout restée dans ce couloir à guetter le départ de Makenna.

Dans ses putains d'yeux, je n'ai même pas su identifier si elle éprouvait encore de l'amour pour moi. Soit elle arrive à le dissimuler et elle n'est plus un livre ouvert, soit elle ne m'aime définitivement plus.

Quand elle me regardait, j'observais plutôt de la pitié. Le sentiment le plus condescendant au monde. Elle avait le même regard que Javier et Andrea quand ils m'ont regardé sombrer pendant une année.

Une année que je ne l'ai pas aperçue et ça m'a tout l'air d'en faire cinq.

Me séparer d'elle il y a un an sur cette route, la regardant s'amuser, danser, et rire, représentait de loin l'épreuve la plus pénible pour moi.

Dix mois. Je suis resté dix mois dans l'ombre à la surveiller. Ce soir-là, je me devais de partir. J'étais obligé de la laisser voler de ses propres ailes comme me l'avait suggéré ma mère.

Elle était resplendissante. Elle avait repris de la couleur, et venait de terminer tous ces foutus examens pour sa maladie.

Cette journée-là, elle avait également appris qu'elle était en rémission.

Luz MarinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant