Chapitre 53. Maison de l'horreur

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⚠️ Chapitre violent

Bonne lecture 🤍

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In The Stars - Benson Boone ou In The Stars - Benson Boone Sped Up Version

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Les heures sont passées d'une lenteur après le drame. Nous avons appris le décès de mon oncle par notre médecin de famille. J'ai assassiné cet homme pour protéger ma petite sœur... Je vais aller certainement à la prison des enfants, la police va venir me récupérer à la maison.

Maman n'a pas arrêté de sangloter en m'opérant énormément de tendresse. Elle a aussi hurlé sur papa. Elle articulait que tout ça, c'était l'erreur de mon père et mon père notifiait que c'était ma faute. Que par ma faute, je lui ai arraché le seul frère qui lui restait.

Je ne voulais pas le tuer, mais ma sœur représentait ma responsabilité.

Une valise est installée face à la porte d'entrée, j'ai l'impression que papa veut partir. Je me lève en partant le rejoindre.

- Tu vas ou papa ?

Il me regarde frénétiquement.

- C'est toi qui disparais Ayden. Répond-il d'une voix fortement glaciale.

Il ne m'avait en aucune façon parlé comme cela auparavant. Soudainement, je démêle les hurlements de maman dans le salon, mais plusieurs hommes l'empêchent de s'approcher de moi. Comme si je représentais le monstre dans les contes.

- Mason laisse mon fils ici. Ne l'emmène pas, par pitié, on trouvera une solution. Vocifère-t-elle en essayant de se débattre.

Mes yeux sont inondés par des larmes, je ne veux pas quitter maman.

- Maman, je ne veux pas partir. Révélais-je tout en tentant de m'approcher d'elle, mais je me fais extraire par des hommes. Ils me jettent avec brutalité dans la voiture.

- Papa, je te promets j'ai juste voulu secourir Andrea.

Il ne me répond pas.

- Papa, s'il te plaît, il faut me croire, j'ai juste voulu la protéger.

Il me regarde avec son air assassin.

- Tu es un monstre Ayden

Un monstre. Il n'a pas arrêté de me le répéter pendant tout le trajet...

- Je voulais la protéger, si je ne l'avais pas fait elle serait morte aujourd'hui. Soufflais-je avec les larmes qui coulent en lambeaux sur mes petites joues.

Nous atterrissons dans un lieu écarté de toute civilisation après de nombreuses heures de route. Je ne me suis pas endormi, j'étais bien trop curieux et submergé par l'angoisse.

- Papa ou nous sommes ? Demandais-je en sanglotant, consumé par une peur hideuse dans le ventre.

Nous sortons du véhicule en ne me répondant toujours pas. Quand il me voit à l'extérieur, il entre dans la voiture sans me jeter un dernier regard. Carlos, un homme qui travaille pour lui, vient m'emmener en direction d'une porte monumentale.

Il regarde aux alentours pour examiner quelque chose. Tout en s'accroupissant, il s'empare de mon visage dans la paume de ses mains rudes.

- Petit, ici, c'est une maison de correction. La pire de toute de la Colombie. Reste fort, résiste et survis ne te laisse surtout pas faire par ces maudits morveux. Je viendrai te rendre visite quand je le pourrai et moi, je te crois petit.

Luz MarinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant