Chapitre Douze - Fête

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"You just say you are busy at work
But I know you got a new friend"
Like You Used To — Daneliya Tuleshova

– ANASTASIA –

Joseph est à la fois, gêné et mort de rire.

— Tu l'as entendu ? je lui demande, gênée.
— Ouais... 
— Je suis vraiment désolée... Mon père est toujours comme ça. On dirait que son passe-temps favori, c'est de mettre les gens mal à l'aise.
— Ce n'est pas grave, t'inquiète... 

Nous nous regardons pendant quelques secondes. Il continue de débarrasser la table.

— Laisse, je vais le faire, dis-je.
— J'ai presque fini.

Il finit de débarrasser pendant que je commence à faire la vaisselle.

— Merci beaucoup !
— Oh, mais de rien.
— Qu'est-ce que je peux faire encore pour te remercier ?
— Rien. Tu n'as pas besoin de me remercier, je suis sûr que tu aurais fait la même chose pour moi, dit Joseph.
— Oui, peut-être, mais toi aussi tu voudrais me remercier.
— Là, tu marques un point, dit-il en rigolant.
— Tu es libre lundi soir ? je lui demande.
— Je crois, pourquoi ?
— Une petite fête est organisée pour la sortie de ma première chanson. Tu pourrais m'accompagner si tu veux... 
— Elle se passe où cette fête ?
— Au « Pavilion Lounge Bar », il se trouve à trois minutes de chez nous en voiture.
— Si c'est une fête en ton honneur, j'accepte de venir ! dit-il.
— Merci ! Je suis heureuse que tu viennes, et tu seras mon invité d'honneur !
— Oh, tu es adorable, Ana ! dit Joseph.
— Ana ? je demande, surprise.
— Je peux t'appeler comme ça ? Ça ne te dérange pas ?
— Non, pas de soucis, on m'appelle tout le temps comme ça.
— Il faut emmener quelque chose à la fête ? Porter quelque chose de spécial ?
— Non, tu n'as pas besoin d'emmener quelque chose. Et pour la tenue, tu peux porter ce que tu veux !
— Je mettrais mon costume marron alors ! dit-il, tout content.
— Génial ! Je te tiendrais au courant s'il y a des nouvelles. En tout cas, la fête commence à 20 h 00.
— D'accord, je serais prêt !

Soudain, son téléphone sonne.

— Excuse-moi, c'est ma mère.
— Pas de soucis.

Il part dans ma chambre, pendant que je termine la vaisselle. Cinq minutes plus tard, il revient.

— Désolé, il faut que j'aille à Liverpool, ma mère a besoin de moi, commence Joseph.
— Il n'y a pas de problème ! Est-ce que c'est grave ?
— Non, non. Rien de grave. Je pense rester chez elle étant donné que c'est à quatre heures d'ici, mais je serais là, lundi soir. Promis.
— D'accord, et ne t'en fais pas, si tu ne peux pas venir, ce n'est pas grave. Profite de ta famille.
— Je vais te laisser, je dois aller préparer une petite valise. Je ferais tout mon possible pour être là !

Je l'accompagne jusqu'à la porte.

— Merci encore pour ce magnifique petit-déjeuner ! dit Joseph.
— Merci à toi pour hier soir.

Nous nous regardons et nous nous faisons une petite accolade. Il part dans son appartement et je ferme la porte. Mon téléphone sonne. J'ai reçu une notification : un message de Thomas.

Thomas : Tu es toujours vivante ?

Moi : Bonjour ! Oui, pourquoi tu me demandes ça ?

Thomas : J'ai vu les photos, sur Instagram, Twitter, Facebook, etc. Et même sur Snapchat !

Moi : J'avais juste trop bu, c'est tout.

Thomas : C'est Joseph qui t'a fait boire ?

Moi : Non ! Non, pas du tout ! Il m'a sauvé la vie !

Sur le Même Palier - Joseph QuinnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant