Chapitre 23

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Pdv Aleksey

J'ai passé une deuxième nuit à ses côtés. En lui faisant l'amour puis je me suis endormi près d'elle, son corps contre le mien.

Depuis Kelly, je n'allais jamais au dessus d'une nuit. Je partais le lendemain matin sans rien dire et je reprenais les affaires et je couchais avec une autre femme. Là, c'est différent.

Je n'ai pas envie de m'arrêter à une nuit et je ne veux pas changer de femme.

Je veux garder Elyana près de moi.

Je veux continuer à la serrer contre moi, à caresser sa peau douce.

Oui, je la veux. Pour moi, seul.

Elle se réveille doucement, je lui dépose des baisers sur sa joue.

- Bonjour trésor, lui dis-je.

- Mmm..bonjour...sourit-elle.

- Je sens que je vais m'habituer très vite à dormir avec toi, avouai-je en crochetant sa cuisse pour la ramener à moi.

Elle lâche un petit rire et pose sa main sur mon torse :

- Aleksey, commence-t-elle.

- Oui mon ange ?

- Qu'est-ce qu'on est maintenant ? demande-t-elle anxieusement.

- On est fiancé tout simplement.

- Mais ce n'est pas officiel encore...

- Je le sais. Mais qui dit que ce ne sera pas officiel dans quelques temps ? En tout cas, tu l'es pour moi.

- Mais... balbutie-t-elle en se retenant de dire quelque chose.

- Dis ce que tu veux me dire, dis-je en caressant ses cheveux.

- J'ai l'impression que tout va trop vite. Je suis passée de la fille endettée jusqu'au cou qui doit rembourser le patron de la mafia à sa fiancée. J'ai passé une nuit avec lui. J'ai l'impression que ce que je fais est mal...

À l'entente de cette phrase, je roule sur le côté pour qu'elle se retrouve sur le dos :

- Pourquoi ce serait mal Elyana hein ? demandai-je en admirant ses yeux teintés d'innocence. C'est mal parce que je suis un mafieux ?

- Non ce n'est pas ça, balbutie-t-elle. Enfin, en partie oui...

- Est-ce parce que tu as encore peur de moi ? Je t'avais dit que je ne comptais pas changer...

- Non ! dit-elle d'une voix certaine. Je n'ai plus peur de toi au contraire et j'accepte qui tu es...avoue-t-elle en caressant mon visage. C'est juste que... comme j'ai une dette envers toi et que j'ai passé ces nuits avec toi, d'autant plus que tu m'as acheté des tas de vêtements de luxe, tu m'emmènes ici, je... je me sens comme une...

- Je t'interdis de dire ce mot mon ange, dis-je en posant mon doigt sur ses lèvres. Tu es totalement le contraire de ce que tu peux croire et tu me l'as montré. Et je ne veux plus que tu penses ça de toi, tu m'entends ?

- Mais je ne veux pas qu'on pense ça de moi...

- On s'en contrefiche de l'avis des autres Elyana ! En plus, personne n'oserait critiquer la femme du futur patron. Et si ça arrive, ça arrivera toujours à mes oreilles et eux savent qu'il vaut mieux que ça n'arrive pas.

- La femme ? s'étonne-t-elle. On en est qu'aux fiançailles ! rit-elle.

- Ma future femme alors mon ange... souriai-je en l'embrassant.

- Pourquoi tu m'appelles sans cesse mon ange ? Tu n'as jamais pu répondre à cette question.

- Tu es si pure Elyana. Si innocente, tu es cet ange qui est arrivé dans ma vie de ténèbres. Je ne sais pas tout ce que cela signifie et où ça va nous mener mais en tout cas, je ne veux pas te partager. Tu m'apportes beaucoup alors que ça fait très peu de temps que tu es là. Tu m'apportes quelque chose que ne m'apportait pas Kelly. Toi, tu n'es pas là à demander des tonnes de choses, tu t'intéresses réellement à moi, à ce que je suis. Personne avant toi m'avait demandé comment j'étais arrivé à cette vie-là et si je voulais qu'elle soit différente, elle, elle ne l'a jamais fait alors qu'on a été quatre ans ensemble...

- Elle n'a pas su ou n'a pas voulu lire l'océan que tu avais dans tes yeux...explique-t-elle de sa voix douce. Laisse cette rancœur que tu as pour elle. Elle ne mérite même pas que tu ressentes un quelconque sentiment pour elle.

Un silence apaisant s'installe dans la pièce, elle est vraiment un ange me poussant à l'admirer :

- Tout va bien ? demande-t-elle.

- Mmm... j'ai soudainement envie de libérer ce désir que tu me procures et qui me rend littéralement fou mais sinon tout va bien ! m'exclamai-je avec un rictus aux lèvres.

Elle lâche un rire cristallin et j'aimerais l'entendre plus souvent. Je dépose des petits baisers sur ses joues puis nous échangeons des langoureux baisers prêts à encore dévorer ce désir charnel qui nous colle à la peau mais émet la sonnerie de mon téléphone rompant ainsi ce moment :

- Fait chier ! jurai-je.

Je me saisis du téléphone prêt à exprimer mon mécontentement sauf que la voix grave d'Adrian me coupe :

- Cousin, on a un sérieux problème. Il faut que tu rentres tout de suite.

Princess of the mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant