Princess of the mafia

Chapitre 21

Pdv Elyana

~ une semaine plus tard ~

Le soleil s'est déjà couché sur Manhattan. Les lumières des gratte-ciel ont remplacé les rayons de soleil mais la ville n'est pas prête de dormir. Je me retrouve seule encore une fois dans cet immense appartement.

Je sirote une tisane devant la télévision lorsqu'Aleksey rentre de sa journée :

- Bonsoir ! s'exclame-t-il. Je croyais que tu étais déjà couchée.

- Bonsoir, comme tu le vois non. Je voulais profiter de la soirée.

Il enlève sa veste et s'affale sur le canapé avec un verre de whisky à la main :

- Dure journée ? lui demandai-je.

- Ça allait mais je suis content de rentrer. J'étais censé aller à un cocktail mais je me suis désisté.

- Pourquoi donc ?

- C'est toujours la même chose, dit-il en buvant son verre.

Ses sourcils se froncent soudainement et je comprends soudainement que la raison est autre :

- C'est parce qu'elle sera là, concluai-je.

- Qui ?

- La rousse du restaurant. Elle sera à ce cocktail. C'est elle Kelly je me trompe ?

Il me fusille du regard, je baisse immédiatement les yeux honteuse d'avoir dit le mot de trop :

- Pardon, j'ai été trop curieuse sur ce coup...

- Si, elle sera bien là ce soir... je ne peux supporter cette fille.

- Je sais pourquoi et je te comprends...

- Qu'est-ce que tu veux dire ? s'étonne-t-il avec un ton soudain très froid.

- Tu sais, un soir je t'ai vu te disputer avec elle au téléphone. En plus de la colère, tu avais bu et ensuite tu as versé quelques larmes puis tu t'es endormi.

Sa mâchoire se crispe et je sens que d'un moment à l'autre, il peut exploser de colère alors je décide de me poursuivre sur ma lancée :

- Rassure-toi, personne n'est au courant de cela.

- Comment je peux te croire ? demande-t-il très tendu.

- À quoi cela sert-il de répandre des commérages sur la douleur de quelqu'un ?

- Ce n'est pas douloureux pour moi crache-t-il.

- Vraiment ? pourtant, dès que j'ai dit son prénom, tu es devenu tout de suite tendu.

Il pousse un juron et se poste devant la baie vitrée donnant vue sur Central Park.

Je pose ma tisane sur la table basse et le rejoins :

- Aleksey, dis-je en posant ma main sur sa joue et en le regardant droit dans les yeux. Écoute, je ne suis personne et encore moins la mieux placée pour que tu puisses te confier à moi mais je vais te dire une seule chose : tu as le droit et cela personne ne peut t'en empêcher de craquer parce que tu éprouves de la douleur et surtout parce que tu es un être humain Aleksey. Je sais que dans ton monde c'est quelque chose de mal vu voire synonyme de faiblesse. Mais sache qu'il y aura toujours quelqu'un sur qui tu pourras te confier. Je peux être cette personne si tu le souhaites mais je pense que d'autres aussi peuvent être à ton écoute comme Vadim et bien plus encore.

Il ne dit rien alors je décide de le laisser pour qu'il puisse se calmer. Je rejoins ma chambre lorsqu'il entre dans la pièce :

- Il y a une chose que je dois te confier, dit-il franchement.