CHAPITRE 15 : As-tu un plan ?

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Bonne lecture à tous et à toutes 📖



ALEXEÏ.
































J'arrivai devant le Palais Saint-Isaac, après plus d'une heure passée dans les bouchons du périphérique saint-pétersbourgeois.

Quelle emmerde les voitures.

Installé sur le siège côté conducteur de ma caisse, je laissai mes yeux parcourir la façade de ce bâtiment aux allures nobles, mais qui cachait de bien sombres secrets. Car, cette banque nationale russe était enfaite le siège du Cercle et ce, depuis une centaine d'années.

Tout en ouvrant ma portière, j'attrapai mon bomber noir posé sur le siège passager, ainsi que mon arme munie d'un silencieux, au cas où.

Je verrouillai la Mercedes à distance, avant de traverser la rue, afin d'atteindre l'entrée principale du palais.

Une foule d'hommes et de femmes d'affaires était déjà réunie à l'intérieur, occupée à courir dans tous les sens.

Je les haïssais, eux et leur capitalisme.

Le Cercle lui aussi était fondé sur un principe de capitalisme, de domination et d'exploitation.

Ses membres souhaitaient soumettre toute la race humaine à leurs exigences, à leur manière de voir le monde, qui leur avait été inculquée grâce au livre rédigé par mon arrière-arrière-grand-père, Dimitri Tchak-Bagov, à la suite de la révolution d'Octobre 1917.

C'était donc une organisation secrète, qu'on pouvait qualifier de secte.

Je traversais le hall d'entrée, dont les murs étaient bordés par de statues, puis tournai au niveau du premier couloir à droite.

Après avoir poussé la porte qui dévoilait l'escalier conduisant aux sous-sols, je dévalai les marches avec empressement, jusqu'à arriver tout en bas.

Je parcours en long cet étage, qui servait autrefois d'abris antiatomique et me stoppai devant la porte blindée qui me faisait désormais face.

J'entrai le code, puis postai ma pupille gauche près du scanner-rétinien.

La porte s'ouvrit automatiquement, me laissant ainsi libre-accès au couloir qui conduisait à un ascenseur, gardé par deux hommes lourdement armés.

Le Q.G du Cercle était un véritable bunker, complétement imprenable.

Ils me saluèrent à mon passage, avant de taper un énième mot de passe, qui servait cette fois-ci à ouvrir les portes de l'ascenseur.

L'un d'eux me jaugeait du coin de l'œil, les mains fermement vissées sur son arme à feu. Lorsqu'il vit que je l'observais également, il reprit une posture droite et un air impassible.

Mudak. ( connard. )

L'ascenseur ne tarda pas à arriver.

Je pris place à l'intérieur et observai les portes qui se refermaient sur moi.

Une fois arrivé à bonne destination, je tombai nez-à-nez avec cette secrétaire rousse, installée au comptoir de l'accueil. Elle me faisait penser à Esmée, en raté.

La rousse me fit un large sourire, comme à son habitude, que je ne lui rendis pas.

Je ne comprenais pas cette obsession de vouloir montrer ses dents à tout le monde. Sourire était pour moi une perte de temps.

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