CHAPITRE 41 : Dans ton cœur, à jamais.

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Profitez bien de votre lecture 📚

Et passez un bon moment ❤

On se retrouve en fin de chapitre !!


































E S M É E.











- Esmée.

Juste une minute.

- Esmée ?

Une toute petite minute de plus.

- Eh ! Réveilles-toi. Eh ?

Ok. C'est bon. J'ai compris.

Des paumes inconnues - ou plutôt que je ne reconnaissais pas à cet instant - continuaient de me secouer avec vigueur pour que j'émerge de mon sommeil. Je restais plongée dans le noir de mon esprit, en grognant de mécontentement.

Toutefois, je finis par céder à la pression et ouvris lentement un œil. La lumière environnante irradia mon iris gauche que je refermais en vitesse.

- Où est passé Alexeï ?

Panique.

Gros bond.

Explosion intérieure.

Mon buste entier s'est relevé dans un sursaut violent, entrainant tous mes organes internes contre les parois de mon corps. J'eu un haut-le-coeur, juste en entendant ce prénom maudit.

Une chaleur mesquine s'engouffra dans mon ventre, lorsque tous les souvenirs de la veille commencèrent à refaire surface.

Je me rappelais de tout ce qu'il s'était passé.

Mes yeux trouvèrent ceux de Mikhaïl. Une lueur d'inquiétude était perceptible dans ses prunelles vertes et ses cheveux mi-longs peinaient aujourd'hui à dissimuler ce détail. J'observais ses mains posées sur mes épaules, puis le salon dans lequel je me trouvais désormais, cachée derrière le canapé marron.

Tiens, Alexeï avait au moins prit la peine de ne pas me laisser mourir de froid dehors.

Mon sarcasme était d'un arrière-goût morbide qui ne me fit même pas rire.

Les mots n'arrivaient plus à sortir. Ils restaient complètement bloqués, comme si le simple fait de dire qu'Alexeï venait de m'abandonner une deuxième fois était trop dur.

Enfaîte, je crois que j'en avais même honte.

- Esmée ? Tout va bien ?

Complètement perdue, je m'appuyais sur lui pour me relever. J'avais envie d'exploser. Carrément ! De m'immoler vivante !

Tel un lion en cage, je me mis à faire les cent pas dans la pièce exigüe, sous le regard pesant de Mikhaïl. Mes mains se pressèrent dans mes cheveux et les tirèrent fortement vers le bas. J'eu mal, c'était une douleur aigüe. Mais ça me permit de me ressaisir un instant.

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