CHAPITRE 37 : Nos choix.

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Helloo, comment ça-va ? 🤍

Bon, puisque ça fait longtemps que Romanov n'a pas été update, je vous laisse avec un chapitre un peu plus long que d'habitude...🤕

Sur ce, profitez bien de votre lecture et prenez soin de vous !

Bizbiz - iiamheiani 🌺






























E S M É E.


























Saint-Pétersbourg.

Deux heures en arrière.


















Cela faisait une bonne quinzaine de minutes que j'observai cette porte fermée, la tête penchée sur ma droite. Je mourrais d'envie de l'ouvrir, de découvrir ce qui se cachait dans la seule pièce de la maison que je n'avais encore jamais visitée.

Mais la voix sournoise d'Alexeï m'en empêchait. Je l'entendais s'immiscer en moi, me menacer de me faire subir mes pires cauchemars si jamais j'osais fouiner dans ses affaires.

Ce matin, avant qu'il ne parte avec Mikhaïl en direction de Saint-Pétersbourg, pour un rendez-vous. La seule chose qu'Alexeï m'avait dit, c'était de rester dans cette maison, de ne pas sortir et surtout de ne pas entrer dans son bureau.

Il n'était pas si futé, tout compte fait. Lorsque l'on disait à quelqu'un de ne pas faire quelque chose, l'odeur du mystère intriguait et poussait la personne à commettre cet acte interdit. C'est là que le dicton qui disait que la curiosité était un vilain défaut prenait tout son sens.

En y pensant bien, moi je n'avais rien à perdre. Plus de famille, plus d'amis. Plus rien à perdre. J'avais déjà vécu le pire, mes cauchemars étaient déjà presque tous devenus réalité, alors que pourrait bien me faire Romanov ?

Même en disant ça, j'avais cette impression persistante que l'on me tordait le ventre dans tous les sens. C'était sans doute l'angoisse, le doute de ne pas savoir ce qui allait advenir de moi.

Pourquoi étais-je entrain de penser comme ça ? D'habitude, je me fichais bien de ce qui était bien ou mal. J'en avais rien à cirer. Là, c'était différent. Une certaine culpabilité m'étreignait.

Qu'importe.

Le souffle exalté par l'excitation, ma paume abaissa la poignée en fer forgé. Un grincement fendit le silence environnant. Puis ce fut la plongée en apnée dans un lieu totalement mystique.

Des boiseries recouvraient le plafond, conférant une atmosphère extrêmement onéreuse à l'endroit. Les murs étaient couverts d'un papier peint sombre, tirant dans les teintes bordeaux, je crois. Par endroit, l'usure du temps avait laissé son empreinte.

J'avançais de quelques pas, après avoir bien pris soin de refermer la porte. Mon regard parcourait chacun des détails, chacune des tâches, chacun des objets que pouvait renfermer cette pièce.

Une grande fenêtre s'opposait à moi et laissait entrer une faible lumière dans la pièce, tamisée par des rideaux épais. Une immense bibliothèque regorgeant de bouquins à l'air antique, un imposant bureau accompagné d'un vieux fauteuil en cuir usé. Tout cela fait dans un bois massif. Et pour finir, un tableau majestueux trônait seul sur un mur. Tout semblait graviter autour de lui.

ROMANOV.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant