Tante marge

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Le lendemain, lorsque je descendit prendre son petit déjeuner, Je trouva les trois Dursley déjà assis autour de la table de la cuisine. Ils étaient en train de regarder une télévision toute neuve, un cadeau que l'oncle Vernon et la tante Pétunia avaient fait au début des vacances à leur fils Dudley qui s'était plaint bruyamment que le chemin séparant le réfrigérateur de la télévision du living était beaucoup trop long pour lui. Dudley avait passé la plus grande partie de l'été dans la cuisine, ses petits yeux porcins rivés sur l'écran, ses cinq mentons tremblotant d'avidité tandis qu'il s'empiffrait continuellement.

Harry était assit entre Dudley et l'oncle Vernon,  mais ils ne semblèrent même pas remarquer sa présence. On est habitué à ce genre d'attitude. Je m'installa sur une chaise et regarda le journaliste qui annonçait les nouvelles. Il était question de l'évasion d'un prisonnier.

« Les autorités précisent que Black est armé et très dangereux. Un numéro vert a été spécialement mis en place pour permettre à toute personne qui apercevrait le fugitif de le signaler immédiatement. »

— Pas la peine de préciser qu'il est dangereux, grommela l'oncle Vernon en levant les yeux de son journal pour regarder la photo du prisonnier qui venait d'apparaître à l'écran. Tu as vu comme il est sale ? Tu as vu ses cheveux ?

Il jeta un regard oblique à Harry dont les cheveux en bataille provoquaient chez l'oncle Vernon une continuelle exaspération.

Pourtant, comparé à la photo de l'homme au visage émacié et à la tignasse emmêlée qui lui tombait sur les épaules, J'avais l'impression qu'harry était coiffé avec le plus grand soin.

Le journaliste réapparut.

« Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche doit annoncer aujourd'hui... »

— Eh, pas si vite ! aboya l'oncle Vernon en lançant un regard furieux au présentateur du journal. Il ne nous dit pas d'où ce fou furieux s'est échappé ! Imaginez que ce cinglé soit au coin de la rue !

- oh oui c'est sûr qu'il viendrai dans un quartier pavillonnaire où tous le monde passe son temps à se critiquer en regardant par la fenêtre . Dit je tous bas.

Bien évidemment personne ne m'écouta

La tante Pétunia, une femme maigre au visage chevalin, se leva d'un bond et alla regarder par la fenêtre de la cuisine. elle aurait été ravie d'être la première à appeler le numéro vert. Il était difficile de trouver plus fouineur qu'elle et rien ne l'intéressait davantage que d'espionner ses voisins dont la vie n'était pourtant qu'une longue et morne routine.

— Quand donc voudront-ils bien comprendre, tempêta l'oncle Vernon en martelant la table de son gros poing violet, que seule la pendaison peut nous débarrasser de ces gens-là ?

— Ça, c'est vrai, approuva la tante Pétunia qui continuait d'observer attentivement les plants de haricots du jardin d'à côté.

L'oncle Vernon vida sa tasse de thé, jeta un coup d'oeil à sa montre, puis ajouta:

— Il ne faut pas que je tarde, Pétunia, le train de Marge arrive à dix heures.

Harry, dont les pensées étaient sûrement occupées par son magnifique Nécessaire à balai, fut soudain ramené à la réalité aussi brutalement que s'il était tombé de sa chaise. Ce qui me parut amusant a voir

— La tante Marge ? balbutia-t-il. Elle... elle vient ici ?

La tante Marge était la sœur de l'oncle Vernon. Bien qu'elle ne fût pas directement apparentée à lun de nous deux on nous avait forcé à l'appeler « tante » toute notre vie. La tante Marge habitait à la campagne, dans une maison avec un grand jardin où elle faisait l'élevage de bouledogues. Elle ne venait pas souvent à Privet Drive, car, même pour quelques jours, elle ne pouvait supporter l'idée d'abandonner ses précieux molosses. Mais je n'ai jamais eut que des mauvais souvenir en sa compagnie

Destin différent : les maraudeurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant