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On était arriver avant que dumbledore verrouille la porte

— Le directeur est parti ? Je vais enfin pouvoir m'occuper de mes patients, maintenant ?

Elle était d'une humeur massacrante et Harry et Hermione prirent docilement leur chocolat.

- mademoiselle potter. Le votre

Je souffle et prend son chocolat de la taille d'un rocher même si je n'avais pas faim.

Madame Pomfresh resta auprès de nous pour s'assurer qu'on le mangeait jusqu'à la dernière miette. Mais Harry avait du mal à avaler. Hermione et lui attendaient, l'oreille aux aguets, les nerfs tendus...

Enfin, alors qu'ils prenaient le quatrième morceau de chocolat que Madame Pomfresh leur tendait, ils entendirent des hurlements de colère qui se répercutaient en écho quelque part au-dessus de leur tête.

— Qu'est-ce que c'est que ça ? dit Madame Pomfresh d'un air inquiet.

Ils entendaient à présent des voix furieuses qui se rapprochaient. Madame Pomfresh se tourna vers la porte.

— Ils vont réveiller tout le monde ! Où est-ce qu'ils se croient ? Harry essaya de comprendre ce que disaient les voix.

— Il a dû transplaner, Severus. Il aurait fallu laisser quelqu'un avec lui dans la pièce. Quand ça va se savoir...

— IL N'A PAS TRANSPLANÉ ! rugit Rogue qui semblait tout proche, à présent. IL EST IMPOSSIBLE DE TRANSPLANER À L'INTÉRIEUR DE CE CHÂTEAU ! JE SUIS SÛR QUE POTTER EST DANS LE COUP !

— Severus... soyez raisonnable... Harry était enfermé... BANG !

Ce qui est bien c'est que vu que je passe à la trappe Je suis même pas suspecté.

La porte de l'infirmerie s'ouvrit à la volée.
Fudge, Rogue et Dumbledore firent irruption dans la salle. Seul Dumbledore semblait parfaitement calme. Il avait même l'air de s'amuser. Fudge paraissait en colère. Mais Rogue était véritablement hors de lui.

— ÇA SUFFIT, MAINTENANT, POTTER ! cria-t-il. QU'EST-CE QUE VOUS AVEZ FABRIQUÉ ?

— Professeur Rogue ! s'indigna Madame Pomfresh. Contrôlez-vous, je vous prie !

— Allons, Rogue, soyez raisonnable, dit Fudge. Cette porte était verrouillée, nous l'avons bien vu...

— ILS L'ONT AIDÉ À S'ENFUIR, JE LE SAIS ! hurla Rogue en pointant l'index sur Harry et Hermione.

Les traits de son visage étaient convulsés et ses vociférations s'accompagnaient d'un nuage de postillons.

— Allons, calmez-vous ! lança Fudge. Ce que vous dites n'a pas de sens !

— VOUS NE CONNAISSEZ PAS POTTER ! s'écria Rogue. C'EST LUI QUI A FAIT ÇA, JE SAIS QUE C'EST LUI !

— Ça suffit, Severus, dit tranquillement Dumbledore. Réfléchissez un peu. Cette porte a été verrouillée depuis que j'ai quitté l'infirmerie il y a dix minutes. Madame Pomfresh, avez-vous vu ces élèves quitter leurs lits ?

— Bien sûr que non, répliqua Madame Pomfresh, exaspérée. Je ne les ai pas quittés depuis que vous êtes parti !

— Vous voyez bien, Severus, dit Dumbledore. A moins que vous ne vouliez nous faire croire que Harry , Elena et Hermione ont la faculté de se trouver en même temps dans deux endroits différents, je ne vois pas de raison de les importuner davantage.

Rogue resta immobile, bouillant de rage, en regardant alternativement Fudge qui paraissait outré par sa conduite et Dumbledore dont les yeux pétillaient derrière ses lunettes. Rogue tourna soudain les talons, les pans de sa robe tourbillonnant dans son sillage, et quitta l'infirmerie à grands pas furieux.

Destin différent : les maraudeurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant