La fuite

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A la fin du banquet, les fantômes de Poudlard offrirent un beau spectacle. Surgis des murs et des tables, ils se mirent à voler en formation, décrivant des figures de voltige. Nick Quasi-Sans-Tête, le fantôme de Gryffondor, remporta un beau succès en mimant sa décapitation bâclée.

On avait passé une si bonne soirée que même les commentaires du blondinet orgueilleux ne nous avait pas atteint

A la fin on a suivit nos camarades jusqu'à la tour de Gryffondor, mais quand on arriva  dans le couloir au bout duquel était accroché le portrait de la grosse dame, la foule était si dense qu'ils ne pouvaient plus avancer.

— Qu'est-ce qui se passe ? s'étonna riri en se mettant sur la pointe des pieds

Le portrait semblait fermé.

— Laissez-moi passer, dit la voix de Percy qui se fraya un chemin parmi la foule en prenant des airs importants. Pourquoi c'est bloqué, ici ? Vous n'avez quand même pas tous oublié le mot de passe ? Allons, écartez-vous, je suis préfet-en-chef.

Je vis george imiter son aîné à la perfection et je me retenu de continuer en entrant dans leur délire vu que je voulais savoir ce qu'il se passait

Peu à peu, les élèves se turent, comme si un frisson glacé se répandait le long du couloir.

— Que quelqu'un aille chercher le professeur Dumbledore ! Vite ! dit alors Percy d'une voix soudain aiguë.

— Qu'est-ce qui se passe ? demanda Ginny qui venait d'arriver.

Un instant plus tard, le professeur Dumbledore fendit la foule en direction du portrait. Les élèves se serraient les uns contre les autres pour lui faire de la place et Riri et Jason en profitèrent pour aller voir d'un peu plus près ce qui se passait. Et me tirent alors

— Oh, là, là ! s'exclama Hermione en saisissant le bras de jay

La grosse dame avait disparu du tableau que quelqu'un avait lacéré avec une telle violence que des lambeaux de toile jonchaient le sol. Des morceaux entiers du tableau avaient été arrachés.

Dumbledore jeta un rapide coup d'œil à la toile détruite et se tourna, le regard sombre, vers les professeurs McGonagall, Lupin et Rogue qui accouraient.

— Il faut absolument la retrouver, dit Dumbledore. Professeur McGonagall, s'il vous plaît, allez tout de suite prévenir Rusard et dites-lui de chercher la grosse dame dans toutes les peintures du château.

— Vous aurez de la chance si vous la trouvez ! lança une petite voix criarde.

C'était Peeves, l'esprit frappeur, qui flottait dans les airs au-dessus de la foule et semblait enchanté, comme chaque fois qu'il était témoin d'un quelconque malheur.

— Qu'est-ce que tu veux dire, Peeve ? interrogea Dumbledore d'une voix calme.
Le sourire de Peeves s'effaça. Il n'osait pas se moquer de Dumbledore et s'adressa à lui d'un ton mielleux tout aussi insupportable que son caquètement habituel

— Elle a honte, Monsieur le Grand Directeur. Elle ne veut pas qu'on la voie. Elle est dans un état épouvantable. Je l'ai vue courir dans le paysage du troisième étage en se cachant derrière les arbres. Elle pleurait toutes les larmes de son gros corps, dit-il d'un ton joyeux. La pauvre... ajouta-t-il sans conviction.

— Elle a dit qui avait fait ça ? demanda Dumbledore.

— Oh, oui, Monsieur le Chef des professeurs, répondit Peeves avec l'expression de quelqu'un qui s'apprête à jeter une grosse bombe. Il est devenu fou furieux quand elle a refusé de le laisser entrer.

Peeves fit une cabriole et sourit à Dumbledore en le regardant entre ses propres jambes. Puis, après un instant de silence, il ajouta:

— Quel sale caractère il a, ce Sirius Black !

Destin différent : les maraudeurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant