Destin différent : les maraudeurs

King cross

Le trajet jusqu'à la gare de King's Cross se déroula paisiblement. Les voitures du ministère de la Magie semblaient presque ordinaires, bien qu'elles fussent capables de se glisser dans des espaces où la nouvelle voiture de l'oncle Vernon aurait été bien en peine de s'aventurer. On arriva à la gare avec vingt minutes d'avance. Les chauffeurs du ministère nous  trouvèrent des chariots à bagages sur lesquels ils disposèrent nos valises, puis ils soulevèrent leur casquette pour saluer Mr Weasley et s'en allèrent en s'arrangeant pour se retrouver les premiers au feu rouge, malgré l'intensité de la circulation.
A l'intérieur de la gare, Mr Weasley ne lâcha pas Harry d'une semelle.
— Comme nous sommes très nombreux, on va passer deux par deux, dit-il en surveillant les alentours. Je vais franchir la barrière le premier avec Harry.

Mr Weasley s'avança vers la barrière magique, entre les quais 9 et 10, en poussant devant lui le chariot à bagages de Harry. Avec un regard entendu, il s'appuya négligemment contre la barrière. Harry l'imita.

Un instant plus tard,  c'était à mon tour et celui de madame weasley

à présent sur le quai 9 3/4. La locomotive à vapeur d'une couleur rouge vif soufflait des panaches de fumée qui flottaient au-dessus du quai encombré de sorcières et de sorciers venus installer leurs enfants dans le Poudlard Expr ess.

Percy et Ginny, tout essoufflés, surgirent soudain derrière Nous . Apparemment, ils avaient couru pour franchir la barrière.

— Ah, voilà Pénélope ! dit Percy en lissant ses cheveux, les joues légèrement rosés.

Ginny croisa le regard de Harry et tous deux se détournèrent pour cacher leur fou rire en voyant Percy s'avancer d'un pas conquérant vers la jeune fille aux longs cheveux bouclés. Il bombait la poitrine pour qu'elle ne puisse ignorer son insigne étincelant.

Lorsque le reste de la famille Weasley ainsi qu'Hermione nous eurent rejoints, Harry et Mr Weasley ouvrirent la marche jusqu'au bout du convoi où ils trouvèrent enfin un wagon qui paraissait vide

. Ils chargèrent les valises à l'intérieur, casèrent Hedwige burdock et Pattenrond dans le filet à bagages, puis redescendirent pour dire au revoir à Mr et Mrs Weasley.

Mrs Weasley embrassa ses enfants, puis Hermione  , moi et enfin Harry qu'elle serra contre elle.
— Fais bien attention à toi. lui dit-elle, les yeux étrangement brillants.
Elle ouvrit alors son énorme sac à main et ajouta:
— Je vous ai préparé des sandwiches. Tiens, pour toi, Ron. Ne t'inquiète pas. je n'ai pas mis de corned beef... Fred, où es-tu ? Ah, te voilà...

— Harry Léna . venez voir, j'ai à vous parler, dit Mr Weasley à mi-voix.

Il fit un signe de tête en direction d'un pilier et Nous le rejoignont en laissant les autres autour de madame Weasley.

— Il faut que je vous dise quelque chose avant que vous partiez reprit Mr Weasley d'une voix tendue.

— Ne vous inquiétez pas, répondit Harry, on est déjà au courant.

— Au courant ? Comment ?

— Je...

- on vous a entendu parler avec Mrs Weasley hier soir. J'ai entendu sans le vouloir... ajoutait je. Je suis désolé...

— Ce n'est pas de cette façon que j'aurais voulu vous  l'annoncer, dit Mr Weasley, l'air anxieux.

— Ça ne fait rien, c'est très bien quand même. Comme ça, vous aurez tenu votre parole vis-à-vis de Fudge et moi, je sais ce qui se passe.

— Vous n'avait pas peur ?

— Non. répondit sincèrement Harry. Je vous assure que non, ajouta-t-il devant l'air incrédule de Mr Weasley. Je n'essaye pas de jouer les héros, mais finalement, Sirius Black ne peut pas être plus dangereux que Voldemort... Mr Weasley tressaillit en l'entendant prononcer le nom mais il fit comme si de rien n'était.

— Harry. je savais que... que tu étais plus solide que ne le pense Fudge et je suis très content que tu n'aies pas peur, mais...

- tous va bien . Et puis on es deux!  Continuais je

— Arthur ! appela Mrs Weasley qui avait fait monter tous ses enfants dans le train. Arthur, qu'est-ce que tu fais ? Il faut y aller !

— Il arrive, Molly ! répondit Mr Weasley, puis il se retourna vers Nous en nous parlant d'une voix basse et précipitée: Écoute-moi bien, tu dois me donner ta parole que...
— ...que je ne ferai pas de bêtises et que je resterai au château ? acheva Harry d'un ton lugubre.

— Pas seulement ça, dit Mr Weasley qui n'avait jamais paru aussi grave. Harry. jure-moi que tu n'essaieras pas de retrouver Black.

— Quoi ? répondit Harry en ouvrant des yeux ronds.

Il y eut un coup de sifflet sonore. Des employés en uniforme avançaient le long du quai en fermant les portières.

— Harry lena , prometez- moi... insista Mr Weasley en parlant de plus en plus vite, jurez- moi que, quoi qu'il arrive...

— Pourquoi est-ce que j'essaierais de retrouver quelqu'un qui veut me tuer ? répliqua Harry d'une voix neutre.

— Jure-moi que quoi qu'on te dise...

— Arthur, vite ! s'exclama Mrs Weasley.

La locomotive lâcha un jet de vapeur et le train s'ébranla. Harry courut jusqu'à la portière du wagon que Ron avait ouverte et sauta à l'intérieur. Ils se penchèrent alors à la fenêtre en faisant de grands signes de la main à Mr et Mrs Weasley jusqu'à ce que le train prenne un virage qui les déroba à leur vue.

Je fit entrer de justesse moi aussi et je m'éloigna d'eux pour chercher mes meilleurs amis qui n'était pas dans le même wagon. Seulement à la place je trouve seulement malefoy et sa bande en train de parler

- il parait que se cretin de mccallister ne reviendra pas à poudlard cette année

Ses deux sbires se mirent à rire sans voir que j'étais là

- ça lui apprendra. Il n'avait qu'à pas traîner avec cette sang mêlé insupportable qui croit que tous est à elle

- cest de moi que tu parle blondinet ?

- potter? Qu'est-ce que tu veux ?

- je cherche mes amis. C'est pas important. Je peux savoir ce que tu as contre peter cette fois? Et contre moi il parait.

- dégage.

- non. Tu veux parler sur le dos de mon ami? Tu crois que c'est comme ça qu'on fait pour être apprécié ? Plus tu vieilli, plus tu es stupide.

- vas t'en l'a sang mêlé de toute façon ton prince charmant n'est pas là cette année. Il est coincé dans sa maison.

- mince . Donc je suis sensé être cloué au lit c'est ça?
Peter venait d'arriver derrière moi

- salut lena, tu as coupé tes cheveux ? C'est très joli

- merci. Ça va ?

- oh et bien ça va je n'ai pas touché au chocolat que l'on m'a envoyé à ton nom.

- je ne t'ai rien envoyé...

- je sais, c'est draco. J'ai pas besoin d'un elfe de maison pour savoir quand un chocolat est empoisonné. Et vu que tu ne peux pas faire de potions chez les moldu c'était pas compliqué à deviner.  La prochaine fois draco, si tu ne veux pas que je vienne à poudlard, vien en parler. L'es coup fourré c'est pour les gamins. J'ai vu Jason et riri dans l'autre compartiment je t'emmène ?

- avec plaisir