Molar

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Dix minutes plus tard, Errol burdock et Hedwige, un mot attaché à une patte, s'envolèrent par la fenêtre et disparurent au loin tandis que Moi et Harry, plus triste que jamais, rangeons leur cage vide dans nos armoir.
Mais malheureusement pour moi je n'eut pas le temps de m'inquiéter pour eux étant donné qu'ont nous disputer déjà pour descendre.

— Tu aurais pu arranger tes cheveux ! lança-t-elle lorsqu'il arriva au bas de l'escalier.

- me coiffer ? Et puis quoi encore ?  Mes cheveux forme un affro quand on passe le peigne.

Bientôt, il y eut un crissement de gravier lorsque l'oncle Vernon engagea la voiture dans l'allée, puis des claquements de portière et des bruits de pas.

— Ouvre la porte ! ordonna la tante Pétunia d'une voix sifflante.

La mine sinistre, l'estomac contracté, Harry s'exécuta.

La tante Marge était déjà sur le seuil. Elle ressemblait à l'oncle Vernon: grande, massive, le teint violacé, elle avait même une moustache, moins touffue cependant que celle de son frère. Une énorme valise à la main, elle tenait sous l'autre bras un vieux bouledogue à l'air féroce.

— Où est mon Duddy chéri ? rugit la tante Marge. Où est-il, mon petit neveu adoré ?

Dudley s'avança dans le vestibule en se dandinant, ses cheveux blonds soigneusement plaqués sur sa tête grasse, un nœud papillon tout juste visible sous ses multiples mentons. La tante Marge jeta sa valise dans le ventre de mon frère qui en eut le souffle coupé, saisit Dudley dans son bras libre et le serra contre elle à l'en étouffer en lui plantant un baiser sonore sur la joue.

On savait très bien que Dudley supportait sans broncher les embrassades de la tante Marge simplement parce qu'il était bien payé pour ça. En effet, lorsqu'elle le lâcha enfin, il serrait un gros billet de banque dans son poing dodu.

— Pétunia ! s'écria la tante Marge en passant devant moi comme s'il j'étais un portemanteau

Les deux tantes s'embrassèrent ou, plus exactement, la tante Marge donna un grand coup de sa grosse mâchoire carrée contre la pommette osseuse de la tante Pétunia.

L'oncle Vernon entra à son tour et referma la porte en arborant un sourire jovial.

— Une tasse de thé, Marge ? proposa-t-il. Et Molaire, qu'est-ce qui pourrait lui faire plaisir ?

— Il boira un peu de thé dans ma soucoupe, répondit la tante Marge.

Ils prirent tous la direction de la cuisine, laissant Harry  et seul dans le vestibule avec la valise. Mais Harry semblait content.

- arrête de sourire et monte la valise à l'étage tu dors dans ma chambre je te rappelle.

Lorsque l'on revint dans la cuisine, la tante Marge était attablée devant une tasse de thé et une tranche de cake tandis que Molaire lapait bruyamment sa soucoupe dans un coin.

— Qui s'occupe de tes autres chiens, Marge ? demanda l'oncle Vernon.

— Je les ai confiés au colonel Courtepatt, répondit la tante Marge de sa grosse voix. Il est à la retraite, ça lui fait du bien d'avoir quelque chose à faire. Mais je n'ai pas pu me résoudre à abandonner ce pauvre Molaire. Il est trop malheureux quand je suis loin de lui.

Molaire se mit à grogner lorsque Harry s'assit. Pour la première fois depuis son arrivée, la tante Marge s'intéressa enfin à nous

— Alors ? aboya-t-elle. Toujours là, toi ?

— Oui, dit Harry.

— Ne dis pas « oui » sur ce ton désagréable, grogna la tante Marge. Tu peux t'estimer heureux que Vernon et Pétunia te gardent sous leur toit. Moi, je ne l'aurais pas fait. Si c'était devant ma porte qu'on avait abandonné ton berceau, tu aurais directement filé dans un orphelinat.

Destin différent : les maraudeurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant