Chapitre3«Droit dans les yeux»

61 7 0
                                    

La journée est passer. J'ai tout fait pour évité de croiser Erwin. Ce qui a été un franc succès. Je ne l'ai pas revue de la journée. À croire qu'il s'est volatilisé, déjà qu'il n'était pas en cours de sport. Ce qui est étrange, puisqu'il est monsieur muscle. Ne manque jamais aucun cours pour maintenir son corps muscler. Mais qu'est que j'en ai a faire de lui? Ça serait quand-même débile d'aimer celui qui te harcèle non?

À mon casier, je laisse Isabel parler. La seule qui est un moulin à paroles. Je plains le pauvre Furlan qui doit se la taper h24. Puisque les deux sont en appartement ensemble. Puis un couple par dessus le marché.

-Mais c'est vrai quoi! La prof veux même pas considéré mon boulot au sérieux!

-Isa, ce n'était pas très très sérieux ton truc non plus.

-Furlan, tu sera que réanimé un grenouille par les couilles c'est du sérieux!

Je me retiens de rire en entendant ses paroles. Je fini d'enfiler mon manteau style gotique, prend mon sac que je met en bandoulière et ferme la porte de mon casier.

-On y vas? Demande Furlan.

-Tu vas marcher avec nous? Demande Isabel.

Je secoue la tête.

-Non, Kenny m'attend. Il faut pas que je sois en retard, aussi non suis bon pour un coup.

-Tu devrais porter plainte contre lui hein? Ta mère à le droit de te ravoir sous sa garde.

-Pas selon les autorités Isa. Aller, bonne soirée.

Je salue mes amis et sort de l'école. Comme je le pensais plus ici, je vois Erwin dans la cours de l'école, tout près du stationnement.

Je me fige en le voyant. Suis dans la merde là...

-Aller, prend sur toi. Me dis-je à moi-même.

Je prends une grande inspiration.Continue mon chemin. Alors que je m'engage pour le dépasser, il lève le pieds pour me faire tomber. Ce que je vois tout de même. Je le regarde.

-Tu me croyais si con que ça Smith?

Il hausse un sourcil. Se redresse dans toute se grandeur. Ce qui me donne pas tant d'assurance. Enfin, j'en ai oui, mais devant lui, je sais pas si j'en aurais. Je sais affronter mon oncle, car j'ai sue le cerné. Mais je ne suis pas encore arriver avec Erwin.

-À cause de toi, je suis expulser de l'école pendant deux semaine!

-Bah tans mieux, j'aurais la paix et toi ce que tu mérite.

Il me prend par le collet. Je le laisse faire, très peu impressionner. Kenny me le fait souvent ce geste. Je le regarde neutre.

-Efface moi ce petit air méprisant Ackerman! Et attend toi que dans deux semaine tu vas le payer fort!

Je lève la main, saisi la sienne et lui fait une clé de bras. J'en ai marre de me faire chier là. Je le fais pencher vers le sol. J'approche mes lèvres de son oreilles. Puis souffles:

-Est-ce que par hasard, tu aurais peur de devenir ce que je suis? D'être attirer par moi? Si c'est le cas, mon cul coûte chers. Prend rendez-vous avec mon oncle connard.

Je sais que tout le monde filme. Mais j'en ai que faire. Trois mois que je me fais chier avec lui. Je lui ai laisser des chances, maintenant j'en ai marre. Il va le payer lui aussi.

De mon autre main, je fais tourner sa tête vers la mienne. Je le regarde droit dans les yeux.

-C'est par parce que je suis gay, que je suis forcé à faire la pute pour que mon oncle ai de la tune, que je suis petit en grandeur, que je dois me laisser faire. Alors t'a deux choix. Tu me laisse tranquille, ou je te fais payer chers comme tu m'a fait morfler. À toi de voir mon chou. Complétais-je d'une voix mielleuse.

Je le laisse par la suite, son corps tombe au sol. Je l'enjambe et rejoins la voiture de Kenny. Je sais qu'il me regarde avec haine. Je ne sais ce que je lui ai fais, mais je sais que je suis arriver ici que depuis trois mois, qu'il m'a eu dans sa mire de tire juste parce que j'ai regarder des photos de gars sur mon téléphone, que j'ai hurler dans le couloir au téléphone à Kenny que je ne voulais pas de client un soir, puis tout à commencé une semaine après. Comme si j'aurais à subir tout ça. Pas question à présent.

J'entre dans le pick-up rouge de Kenny. Celui-ci me regarde.

-Quoi? Dis-je doucement.

Sans que je ne puisse dire quoique ce soit, je reçois un coup sur le nez. Je mets mes deux mains sur ma blessure. Je pisse le sang, je le sais. C'est pas la première fois.

Kenny démarre et on s'engage vers la maison.

À la maison, je suis allongé sur le lit, la nuit est tombé. Je ne sens plus mon corps. Mes larmes roules sur mes joues. J'entends l'homme refermer la fermeture éclaire de son jeans avant de sortir. Je regarde les étoiles à travers la fenêtre de ma chambre. Existe-t-il un monde où je ne souffre pas? J'étais bien avec ma mère. Elle me traitait bien. J'étais nourris, aimer. Mais fallut que Kenny fasse chier en portant plainte contre elle, juste parce que le logement était pas toujours propre, mais elle travaillait comme une dingue dans une boutique de vêtement qui la payait pas assez à mon goût. Justement pour subvenir à mes besoins. Alors, j'ai dû vivre ici. Ça fais trois mois maintenant que j'habite avec ce connard d'oncle.

Je me replie sur moi-même en fermant les yeux et replace la couverture sur mes épaules. J'ai besoins d'une étincelle...Juste une...

Mon téléphone sonne. Je me redresse doucement, le prend. Je répond. J'entends une voix familière.

-Je vais te sortir de là poussin. Passe par la fenêtre, je t'y attend. Mon avocat le sait que je viens te chercher. J'en ai le droit. Kenny et moi on a passer en cours aujourd'hui, j'ai gagner ma cause.

Je me redresse plus rapidement, va vers la fenêtre et l'ouvre. Je glisse mon corps et vois ma mère dehors. Je m'empresse de courir vers elle. Mon étincelle!

Rupture de contrat: EruriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant