Chapitre20«Grandir»

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Les semaines se succèdent pour en devenir des mois, jusqu'à un an. Un an que je n'ai pas vue son jolie regard. Un an que je n'ai rien fais depuis cette soirée. Je me suis éloigner du monde. Je me suis isolé. Jusqu'à devenir le gentil et docile petit élève que mon père à toujours voulu. Bien qu'il ne soit pratiquement jamais à la maison. Encore.

Je marche dans les feuilles mortes du mois d'octobre. Aujourd'hui même, ça fait maintenant un an que nous sommes plus ensemble. Il vit sa vie de son côté, moi la mienne. Je consulte régulièrement son profite sur les réseaux sociaux. Il n'est pas souvent dessus. Les dernières publications, ce sont celles qu'ils a fait quand on était ensemble. Voir les images de nous deux, me tue le cœur.

Je soupire doucement en sentant l'air frais venir me dorloté. Je ne sais pas ce que je vais devenir. J'avais l'intention de m'installer avec Levi. D'être bien avec lui. Le serrer dans mes bras chaque soir. Mais rien de tout cela ne ce fera. Je le sais. Notre histoire est terminer.

Je fais un pas en avant, écrasant certaines feuilles au passages. Le sons que provoque ses feuilles, me donne l'impression que c'est mon cœur qui se fait écraser. Si j'en ai un encore. Car il a disparue la journée où je l'ai entendue me dire qu'il me laissait.

Je poursuis ma route jusqu'au parc du coin. Là où je vois des enfants jouer ensemble. Rirent. Sourirent. Serait-ce papa un jour? Je ne l'espère plus tellement.

Je m'assois sur un banc et me contente de les observer. J'aime mieux être dehors, à prendre l'air, qu'à être enfermer chez moi à attendre mon paternel qui n'arrive jamais.

Je souris faiblement en voyant deux jeunes garçons se serrer dans leurs bras. Un des deux donnent un bisous sur la joue de l'autre. Ça me fait sourire. Sauf que je perds ma joie rapidement en voyant la mère de ce garçon le prendre par le bras pour l'éloigner de l'autre. Je fronce les sourcils.

-Tu n'est pas bien?! Embrasser la joue d'un autre garçon?!

L'enfant ce met à pleuré. Je me lève et m'approche d'eux.

-Madame, vous savez, ce n'est pas grave si il a embrasser la joue du jeune garçon.

De quoi je me mêle? J'aurais pas dû parler, parce que la dame me regarde froidement.

-Vous êtes qui vous?! Est-ce de dégénéré! Allez-vous s'en! Vous être dégoûtant!

Elle me toise de son regard froid avant de s'éloigner de moi avec le petit qui me fixe de ses yeux humides.

Vraiment, l'humanité n'a pas encore grandit...

Rupture de contrat: EruriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant