Chapitre32«Affronté»

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QUELQUES JOURS PLUS TARD

Devant la vitre qui me sépare de lui, j'observe le vide devant mes yeux. Qu'est qui m'a pris d'accepter de le rencontrer? Qu'est que je veux au juste? Il ne va pas me dire ce que j'attends de sa part. Même si je l'entends de ses lèvres, ça n'effacera rien!

Je croise les bras en soupirant. Il prend son temps, ça n'aide pas sa cause...

J'ai un peu arrondis depuis quelques jours. J'ai l'impression qu'il y a plus qu'un bébé... Mais j'en suis pas sûr...

-Monsieur Ackerman?

Je sors de mes pensées. Je fixe le gardien qui l'installe devant moi. Erwin m'a dit que c'était une mauvaise idée dans mon cas. Mais je ne l'ai pas écouter. Quand je l'écoute en faite? Jamais.

Je fixe ses trais qui n'ont pas changer avec les années. Qui sont rester les mêmes. Ceux d'un connard. Il s'assoit, replace ses cheveux de ses mains et plonge son regard de pervers dans le miens.

-Hey, Gamin! Comment tu te porte?

Je tique un peu au nom qu'il me donne. Ce qui me ramène des années en arrières...

«-T'aime ça, hein, Gamin?

Je tremble en sentant ses mains se placer sur mon corps juvénile. Il sourit en coin en venant me déshabiller avec lenteur. Je n'ose pas croiser son regard de pervers. Il se penche sur mon corps, embrasse mon cou.

-Putain, tu sens bon...

Il prend mes mains, se déshabille avec. Je tremble. Je ne sais pas quoi faire...

Il prend ma mâchoire dans sa large main. Il me force à le regarder. Il plaque ses lèvres sur les miennes. Je me débat pour qu'il arrête. Mais un adulte est plus fort qu'un enfant...

Il me place par la suite, à quatre patte.

-Accroche toi au lit.

J'exécute ce qu'il me dit. La peur au ventre. Je sens son machin venir caresser mon corps. Ses doigts caressent mon anus.

-Mon oncle... arrête...

En réponse, il entre deux doigt en moi. Je manque de souffle, ressent une forte douleur dans mon corps.

-Chut... détend toi... tu vas aimer ça...

Après plusieurs vas et vient, il en conclut qu'il est temps. Temps à quoi? J'ai ma répons rapidement. Une douleur plus forte travers mon corps en entier. Je me sens déchirer. Autant au niveau de mon derrière que de ma gorge qui émet un crie puissant de douleur. Ses grognements se font autant brutaux que ses coups de bassins. Alors que mes larmes roulent, mes cries redoublent de supplication pour qu'il arrête, mais il ne s'arrête pas. Il me plaque contre le lit, pour y aller encore plus fort.»

-Comment va la vie morveux?

-Je survie. Je vois que tu n'a pas changer.

Il rigole rauquement en secouant la tête.

-Non. Je n'ai pas changer, comme tu peux voir! Au fait, je vais aller en appel. J'espère que ça va fonctionner!

Je crispe le visage.

-En appel?

-Oui, mon avocat à réussi à me faire un procès en appel! Si ça fonctionne, je serais libre!

-Libre? Tu n'a pas fais beaucoup de prison, pourtant...

-Et alors? Tu est vivant, heureux, alors je vois pas pourquoi j'aurais pas le droit!

-Heureux? En vie? Tu sais le nombre de nuits que je ne dors pas? Les traumatismes que je dois surmonter chaque jours? En est-tu seulement conscience? Du nombres de soirées que j'ai dû me soûler pour oublier la douleur intérieur? Du nombres d'années où j'ai souffert, que je souffre encore? Tu le sais ça?!

-Roh, ça va. Je suis désolé. Sincèrement. J'aurais pas dû te faire faire subir ça... J'en avais pas le droit. J'en suis conscient. J'aurais dû prendre soins de toi. Te rendre heureux... Comme tu aurais dû vivre.

Je fronce les sourcils. Il est sincère? Je ne sais pas. J'en sais rien! Je ne sais que je ne peux pas lui faire confiance! Je le sais!

Il plante son regard dans le miens.

-J'aurais dû prendre soins de toi, j'en suis conscient aujourd'hui. J'aurais dû trouver une autre solution que te faire travailler comme ça...

Je secoue la tête. Je ne peux pas écouter ses balivernes mensongères une seconde de plus. Je me lève et sort de la salle.

***

Dans ma voiture, garer à la maison, les larmes roules sur mes joues. Tout les souvenirs avec Kenny refont surface. La douleur à mon âme est forte. Je regarde le pot de pilules devant moi, ceux que j'ai pour mon anxiété. C'est tentant...

Alors que j'approche les doigts du pot, mon téléphone se met à sonner. Je sursaute légèrement. Je regarde qui est sur l'afficheur. Erwin...

Je réponds.

-Allô mon cœur, comment tu vas? Dit-il dès que je décroche.

Je souris doucement en coin. Encore une fois, il vient de sauvé ma vie...

-Salut mon amour... je vais bien...

-Ta voix dit le contraire. Tu est sûr que tu vas bien? T'es où en ce moment?

Je laisse mes larmes rouler sur mes joues. J'en ai vraiment marre de pleuré à chaque jours! Je soupire en fermant les yeux.

-Dans le stationnement de la prison...

-Mon ange... Ça c'est bien passer?...

-Pas tant, non...

-Rejoins moi au bureau, on va rentrer ensemble, OK?

-OK...

Je raccroche après lui avoir dit un je t'aime. Je regarde mon ventre. Je pose ma main dessus. Je ferme les yeux en prenant une grande inspiration. Un avenir meilleur est en voie de grandir en moi...

***

Une fois rendue au bureau, Erwin me prend rapidement dans ses bras. Je place ma tête dans son torse et éclate en sanglot. Il me laisse faire en caressant mon dos et me serrant encore plus fort contre lui.

-Tu n'es pas obligé de rester en contacte avec lui...

-J'en peux plus...

Il embrasse ma tête en me serrant contre lui.

-Rentrons...

J'hoche la tête et relève le visage vers lui. Il me prend le visage en coupe et m'embrasse tendrement. Je lui rend avec tout l'amour que j'ai pour lui. Je sais pas ce que je ferais sans lui... Il est toute ma vie...

Rupture de contrat: EruriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant