Chapitre33«Peur»

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Les semaines se sont écouler à une vitesse grand V. Je ne compte pas les soirées où mon amour vomis dans ma salle de bain. Car non, on a pas aménager ensemble. On attend d'avoir trouver LA maison parfaite pour nous deux. On veut le confort parfait pour notre petite famille.

Aujourd'hui, je ne suis pas au bureau. Je dois aller voir un partenariat pour quelques fonction de la boite. Je sais que ce n'est qu'une maison d'édition, mais faut avoir des contacts un peu partout. Surtout qu'un des romans qui va bientôt sortir, celui de Sasha Braus, un livre de recette, ce qui ne m'étonne pas d'elle, je dois aller voir un restaurant qui veux vendre son livre et en faire la promotion. Ce qui est une opportunité pour elle.

Dans la voiture, Sasha à ma gauche, je conduis pour rejoindre le restaurant. Elle regarde dehors.

-Je stresse tout de même là!

Je souris doucement en coin.

-Tu n'a pas à stresser. Ce n'est que de la promotion que tu vas faire.

-Justement, j'en ai jamais fait! Et si ils n'appréciaient pas mes recettes?

-Ils vont apprécier! S'ils veulent faire la promotion, c'est qu'ils ont aimer le contenue de ton livre, qu'ils ont tester les recettes et qu'ils ont aimer. Alors ne t'en fait pas du tout avec ça.

Je lui fait un clin d'œil en souriant. Ce qui la fait sourire. La rassure. Ce qui était mon but premier.

-Mais dit moi, Levi et toi?

Je me met à rougir.

-Qu'est que tu veux dire?

-Il est enceinte, pas vrai?

Je manque de souffle et m'arrête au feu rouge. Je tourne le regard vers elle.

-Comment...

-Il a lus mon livre de recette. Tout le long, je l'ai vue saliver. On aurait dit qu'il avait beaucoup faim.

Je rigole en secouant la tête.

-Et tu en conclus qu'il porte un enfant?

-Ça, puis le fait qu'il ai grossis un peu! On ne peux pas nier!

-Il n'a que deux mois de fait... Alors garde ça pour toi.

-Je crois qu'il est trop tard pour ce côté là...

Je fronce les sourcils et la regarde.

-Attend... Qu'est que tu as fais, Sasha?

-Je l'ai peut-être dit à deux ou trois personnes...

Elle joue avec ses doigts. Je place les mienne sur l'arrêt de mon nez. Bordel...

-À qui tu l'a dit?

-Euh... Hanji, Jean et Connie?

-Hanji va faire passer le message... Bordel, merci, Sasha...

-Pardon!!

Je soupire en mettant la voiture en marche au feux vert. Je conduit jusqu'au restaurant.

***

Le rendez-vous terminer, je reconduis Sasha chez elle. Le retour est fait dans le silence. Elle regarde son téléphone, moi je conduis.

Je la vois du coin de l'œil froncer les sourcils.

-Putain...

-Qu'est qui ce passe?

-Met la radio!

Je m'active. Je ne sais pourquoi elle veux que je mette la radio, mais je le fait. Soudain, la voix de la journaliste éclate dans le véhicule.

-Depuis maintenant trois heures, le maison d'édition Smith est attaquer par des grévistes! Prenant en otage tout les employés! Tout ça à cause d'un roman que ceux qui les prennent en otage n'ont pas accepter! Le livre en question, comporte les termes suivant: le meurtre, le viole, la honte, la romance gay, la mutilation et les relations sexuelles entre hommes. Ce que les grévistes n'acceptent pas! Nous suivons de près la situation! Sachant que le directeur n'est pas présent à l'instant même! Mais que son assistant est prit en otage premier dans le lot, à l'intérieur!

Je serre le volant. C'est pas vrai!

-Changement de destination!

Je conduis jusqu'à la boite. Je sens mon sang devenir la lave. J'ai une envie de meurtre. On s'attaque à ma compagnie, ma vie, ma famille! Tout ce dont je tiens! Et surtout, à Levi! Pourquoi on accepte pas les sujets tabous dans ce monde?! Pourquoi?!

Pourtant, le roman de Jean ne veux rien dire de mal, il avait juste besoin d'écrire ce qu'il ressentait! Lui aussi il avait l'impression d'être un monstre! Lui aussi, il avait le besoin de sortir qui il est! Et ce, en se mettant enfin en couple avec Marco! Mais personne de ce monde veux comprend cela! Et maintenant, on s'attaque à nous, juste pour ça?!

Je me gare sans ménagement sur le côté, près des policiers. Sasha se cogne le visage sur le tableau de bord.

-MERDE! FAIT ATTENTION, PUTAIN!

Je ne l'écoute pas, je sors rapidement de la voiture pour rejoindre les policiers. On me bloque le chemin.

-Monsieur! Veuillez rester ici!

-C'EST MA BOITE! MA COMPAGNIE! MES EMPLOYÉS SONT À L'INTÉRIEUR! MON MARIS EST À L'INTÉRIEUR!

Je me défais de leur emprise, on me laisse faire. Je fais un pas rapidement pour entrer à l'intérieur, mais un coup de feu me fait stopper.

Comme si on venait de me couper les jambes, je m'arrête. Comme si on venait de m'écraser le cœur, j'arrête de respirer. Comme si on venait de m'enlever l'essence même de la vie, je sens mon corps m'abandonner.

Je reprends enfin contact avec la réalité que pour hurler.

-LEVIII!!!

Rupture de contrat: EruriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant