Mardi 10 novembre 1998
Étant tous au courant de l'incident avec Parkinson, les regards qui étaient portés sur Drago avaient bien changé. On ne le regardait plus avec méfiance ou colère, mais bel et bien avec un intérêt nouveau, presque avec admiration. Certaines filles avaient même commencé à minauder devant la petite tête blonde, désespérant Ron au possible.
Comme pour prendre un nouveau départ, Drago et les trois Gryffondor avaient décidé de manger à la table de Serpentard pour ce lundi midi, afin que Zabini et Nott refassent connaissance avec le jeune Malefoy. Évidemment il avait fallu traîner Ron par la peau des fesses pour qu'il les pose sur le banc des Serpentard, mais ils mangeaient finalement tous de bon cœur, se découvrant pour la première fois.
Ce fut lors de ce repas que Parkinson refit son apparition, juste avant de quitter l'école pour son mois d'exclusion. Un silence s'installa dans la Grande Salle, alors qu'elle passait les battants de l'immense porte. Elle paraissait plus mal à l'aise que jamais mais avançait la tête haute, en direction du groupe. Elle se planta devant Harry qui s'était instinctivement mis devant Drago.
- Je suis désolée, dit-elle. Je n'aurais jamais dû me laisser emporter par mes émotions négatives et m'attaquer à vous.
Harry fixait Parkinson. Derrière lui, Drago s'était mis debout sur le banc, les bras croisés et le regard dur.
- Je pense, répondit Harry, que ce n'est pas à moi que tu dois le plus d'excuses. Je peux pardonner que tu t'en sois prise à moi, je peux comprendre ce que tu as ressenti. Mais je ne peux pas oublier que tu t'es attaquée à mes amis et que tu as envoyé Drago à l'infirmerie.
Parkinson hocha la tête. Elle avait vraiment l'air de regretter ces gestes. C'est pourquoi Harry voulait lui laisser une chance.
- Je peux m'excuser auprès de Drago ? demanda Parkinson.
Harry hocha la tête et se décala légèrement en se tournant vers Drago.
Parkinson s'avança mais s'arrêta en voyant le regard noir que lui lançait le petit Drago. Elle déglutit.- Je suis... vraiment désolée Drago. Je voyais que tu étais plus heureux avec les Gryffondor qu'avec nous et j'ai été submergée par la jalousie. Je ne voulais pas te blesser, pardonne-moi... s'il te plaît.
Des larmes coulaient à présent sur les joues de Parkinson. Elle les essuya d'un geste rageux de la main.
- Je veux bien essayer de te pardonner, répondit Drago.
Parkinson parut soudainement soulagée et heureuse.
- Mais en échange, continua Drago, tu dois promettre de ne plus faire de mal à Harry et ses amis.
Parkinson hocha vivement la tête.
- Je le promets ! Je les laisserai tranquille !
- Alors c'est bon, termina Drago en se rasseyant sur le banc.
- Merci ! s'écria Parkinson les larmes aux yeux.
Elle se retenait visiblement de se jeter sur Drago pour le prendre dans ses bras et l'embrasser. A la place, elle s'assit à côté de Blaise, lui même à côté de Théodore. Elle regarda les deux garçons.
- Je suis désolée que vous aillez été impliqués dans tout ça les gars. A cause de moi, l'image de Serpentard est encore plus pourrie.
- T'en fais pas pour ça, répondit Blaise en souriant, je pense qu'il y a plus de positif que de négatif au final. Regarde : on est amis avec des Gryffondor.
- Amis ?! s'étouffa Ron. Depuis quand ?!
Hermione donna un coup de coude à Ron qui le fit couiner.
- Quoi, tu pensais qu'on n'était toujours que des "connaissances" ? demanda Blaise avec une moue attristée. Je pensais qu'on avait dépassé ce stade moi...
Ron rougit brusquement.
- Ah... non, c'est pas ce que je voulais dire, bégaya-t-il, désolé...
Blaise éclata de rire, bientôt suivi de toute la petite bande.
- T'inquiètes pas Rouky, s'exclama Blaise d'un air malicieux, si tu ne nous considère toujours pas comme des amis, je vais tout faire pour que tu nous vois bientôt comme tels !
Et les rires reprirent de plus belles.
Harry sourit à Drago, heureux que tout soit réglé (ou presque) et Drago lui rendit son sourire.
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Quand tu étais grand
FanfictionHarry Potter et ses amis retournent à Poudlard après la guerre pour une 8ème année afin de passer leurs ASPICS. Harry est préfet. Un soir, lors de sa ronde, il entend du bruit au 2ème étage. En entrant dans les toilettes de Mimi Geignarde, il ne s'...