<<La famille c'est sacrée, vivre dans un cocon familial entouré d'amour est une chance >>
Ah le Sénégal Rek! Ce beau vent frais, ce beau soleil,ces belles plages m'avaient manqué ,mais bon j'aurais le temps de me divertir plus tard en ré-explorant ce paysage qui pour moi est la capitale Africaine de l'amour! ,bref je me perds.
Comme vous l'aviez constaté je suis dans mon deuxième pays d'origine ,je ne suis pas là pour une visite touristique mais plutôt dans le cadre du travail. Mon deuxième bébé s'y trouve eh oui c'est ici que mon second restaurant est implanté. Nous avons décroché un bon marché ,lors d'un dîner gala, mon restaurant via le service traiteur doit servir plus de 500 personnes! Il me fallait donc être là pour tout superviser ; j'ai une équipe de qualité en qui j'ai confiance mais j'ai voulu être presente pour une question de professionnalisme. Le dîner est prévu pour Vendredi, Nous ne sommes que mercredi j'ai un peu de temps pour me reposer et mettre de l'ordre s'il y'a lieu à le faire.
Toujours à l'aéroport, j'attends Madjiguène ,vous devez vous demander de qui s'agit-il; c'est ma cousine et ma meilleure amie, une vraie douceur cette fille et aussi une vraie tête en l'air! Tiens faudrait que je l'appel.
Elle décroche à la troisième sonnerieMadjiguène: hum que veux-tu?
Moi: bonjour oui je vais bien et toi merci de demander tchippMadjiguène: l'arrogance en personne, tu veux quoi petite maman? (Elle m'appelle ainsi parceque je suis l'homonyme de notre grande mère martenelle)
Moi: tu es sérieuse quand tu poses cette question , tu étais censée me récupérer à l'aéroport depuis 45min ,me dis pas que tu as oublié? ?
Madjiguéne: quoiiii crie t-elle à l'oreille, j'arrive j'avais complètement désolé petite maman
Moi: je te donne 30min pour être ici, aussitôt dis que je mets fin à l'appel.
C'est pas possible d'être aussi tête en l'air, me voici arrêtée comme un vigile maintenant pff. Ayant un petit creux je décide de me poser dans la cafétéria, j'ai pris une tasse de café plus un croissant.Après 45min ma chère cousine se présente
C'est pas trop tôt lui dis je en la lorgnant-Désolée petite maman les embouteillages de Dakar tu connais? Me réponds t-elle
Nous nous dirigeons vers sa voiture ,on se mis à papoter jusqu'à arriver à Mermoz*,où la maison familiale se trouvait
J'ai bien les moyens de me prendre une maison mais pour maman c'est hors de question alors quand je viens à Dakar je séjourne à la grande cour et c'est bien mieux je suis entourée des membres de ma famille. Cette maison regorge cinq appartements ; au premier appartement se trouve mamie Aïssata, au deuxième Pa cheick ( le père de madjiguene, le deuxième fils de mamie), il vit avec sa femme tante Abibatou un sucre cette dame,au troisième maman oui chaque enfant a eu droit à un appartement et au dernier tonton Abdoulaye, l'aîné des enfants et ses deux femmes tante Zahara la deuxième une femme hors du comment vous allez comprendre le pourquoi et tante sokna Aicha la première femme.
Quand nous rentrons dans la maison on trouvait notre grande mère assise dans le patio egrenant les grains de son chapelet, je sautes dans ses bras-Ma copine d'amour tu m'as manqué lui dis je
-Aïssata ekra descends vite ,et j'ai toujours dis que je ne suis pas ton égal me réponds telle.
-Belle manière de me souhaiter la bienvenue hein mamie.
Moi et ma grande mère avons une manière très particulière de nous démontrer notre amour c'est comme ça! .
Grand-mère Aïssata : hum,et ta mère dit-elle aussitôt sans me laisser le temps de répondre elle poursuit en disant elle ne prends pas de mes nouvelles depuis qu'elle s'en est aller pour la terre des éléphants.
Je ne répondis rien , je souris tout simplement .
Toujours elle:et toi tu ne me salue pas ? S'adressant à Madjiguene qui sitôt dis applique en faisant une genouflexion. Grand-mère est très stricte en ce qui concerne le respect des aînés, des valeurs et de nos coutumes et surtout la dignité de la femme!
Après ce court instant je demande la permission de me retirer afin de me reposer, en m'en allant j'entendis grande mère m'appelait je réponds en me retournant, elle me gratifie d'un large sourire en me souhaitant la bienvenue ah sacré grande mère! !.
Je monte à l'appartement de maman à peine rentré que je me jette sur le lit, en un laps d'un temps que je tombes dans les bras de morphee.
Je regarde mon téléphone et cest marque 17h ehbah pour une sieste j'ai bien dormir!. Je décide de me lever et d'aller prendre une bonne douche avant de rattraper mes prières, oui je suis une mulsumane . Venir d'une famille mixte côté religion est difficile quand les parents ne sont pas compréhensible , Nous ça été le cas papa et maman ont été assez compréhensible ils nous on laissé le choix à moi et mes frères. Contre toute attente nous nous sommes tous dirigé vers la religion de maman et cela n'a nullement dérangé papa.
Après avoir rattrapé mes prières, je descends prendre un verre d'eau et je tombes sur une agréable suprise pour ne pas dire une agréable personne ,vous avez noté l'ironie, il s'agit de Tante Zahara, deuxième femme de mon oncle Abdoulaye, elle ne m'avait pas encore vue puis quelle était de dos , lorsqu'elle se retourne et me regarde de haut en bas avant de dire :-ah,la toubab t'es arrivée quand?
. Je ne sais même pas pourquoi elle me surnomme comme cela mais bref, je lui réponds en lui disant que ça fais pratiquement trois heures que je suis là et sans attendre qu'elle me repondes je files dans ma chambre. Une vraie commère cette femme!
Vingt heures tapente et le dîner est servi ça me donne l'occasion de saluer les membres de ma famille absente à mon arrivée .
Notre famille a une grande usine de textile et un grand salon de couture, un héritage légué par notre grand père; père et mari , Feu Abdoulaye Mbengue repose en paix! .
le dîner se passes bien et un fut un régal , tante Zahara sert au moins à quelques choses.
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Choix du coeur
Romansa> Suivez l'histoire de nos tourtereaux Aïssata et Ahmad. Une histoire remplie d'amour ,de déceptions, secrets et trahison dans une société qui se veut conservatrice. Une histoire d'amour où l'impensable devient pensable. Que ferions nous pas par am...