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Suite du chapitre 233

Ta décision est prise : ce sera le couteau ! Tes pieds étant solidement attachés à la chaise, le seul moyen que tu as pour te déplacer est de sauter pour faire glisser le meuble en direction du sac. Tu te ramasses autant que tu le peux sur toi-même, puis tu te détends subitement. La chaise bouge en direction du sac... mais de seulement quelques millimètres.

Tu jures et tu recommences. Encore et encore et encore. La chaise glisse avec lenteur dans la direction désirée mais, alors que tu n'as atteint que la moitié de la distance qui te sépare du couteau, tu es obligé de prendre une pause. Tu as perdu bien trop d'énergie lorsque tu t'es débattu inutilement sous l'effet de la panique.

Après une courte pause tu recommences à sautiller. Lorsque tu atteins le sac, tu es en nage, mais heureux d'être si proche de la liberté. Toute à ton allégresse, tu ne remarques pas tout de suite un problème de taille. Tu sens un froid glacial comprimer ta poitrine lorsque tu t'en rends compte.

Tes bras et tes jambes sont attachés à la chaise, tu ne peux donc pas les utiliser pour saisir le sac, l'ouvrir, en sortir le couteau et l'utiliser pour trancher le ruban adhésif. Tu te contentes donc d'observer le sac, impuissant.

Le temps s'écoule tandis que reste là, planté comme une statue, à réfléchir. Mais la panique paralyse tes neurones autant que tes muscles et aucune idée ne traverse ton esprit. Tu es encore dans la même position lorsque Julie revient, toute joyeuse.

— Oh, le vilain petit canard a essayé de voler mon couteau ? susurre-t-elle. Quel dommage que je sois arrivée avant qu'il ne puisse faire joujou avec.

Elle se penche, attrape le sac et en sort le couteau de façon théâtrale. Elle le fait onduler lentement pour que la lumière ténue de l'ampoule se reflète sur la lame.

— Ne t'inquiète pas, vilain petit connard – oups, je voulais dire canard – je vais bien m'occuper de Virginie pour toi.

Et avant que tu ne puisses dire ou faire quoique ce soit, elle fait glisser le couteau le long de ton cou, tranchant muscles, veines et artères sur son passage.

Tu observes le visage satisfait de Julie tandis que ta vie s'écoule hors de ton corps en même temps que ton sang et que ta vision s'obscurcit petit à petit.

***

Tu ouvres les yeux et remarque te tu n'es plus dans la salle de torture de Julie, mais à choisir, tu préférerais retourner auprès d'elle. Tout, absolument tout, est en feu autour de toi.

— Mon pauvre petit, mort si proche du but.

Un éclat de rire se fait entendre et tu te tournes dans sa direction. Il provient d'une femme dans la trentaine, habillée d'un tailleur sombre qui la met en valeur. Elle aurait pu être belle, splendide même, s'il n'y avait pas ces yeux rouges et ses cornes au sommet de son crâne. Et si elle ne se trouvait pas actuellement sur un trône en proie aux flammes, nullement gênée par le feu qui lèche sa peau et ses vêtement, mais la laisse indemne.

— Si ça peut te consoler, sache que Julie nous rejoindra très bientôt. Mais en attendant, toi et moi on va bien s'amuser ensemble.

Un long cri strident s'échappe de ta gorge, puis tout n'est plus que souffrance. Pour l'éternité.


Bad ending

Tu as débloqué la fin « The Lannisters send their regards »


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Autres fins déblocables avec Virginie :

- Un ciel sans nuage

- Train train quotidien

- Apocalypse

- Le mendiant d'amour

Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant