Suite des chapitres : 300 ; 302 ; 304 ; 314 ; 316 ; 318
Connaissant Cupidon, il est capable de te tuer s'il estime que ton baiser n'est pas assez flamboyant pour promouvoir l'Amour avec un grand A. Tu n'as pas le choix, il faut qu'absolument toutes les paires d'yeux se trouvant dans la salle soient tournées dans votre direction.
— Dis Virginie, tu trouves pas que l'arc du grand Cupidon a l'air de travers ?
— Tu trouves ? On dirait qu'il est droit pourtant.
— On l'a peut-être pas attaché assez solidement, on devrait aller vérifier. Ils vont bientôt annoncer le roi et la reine du bal juste en dessous. On peut pas prendre le risque que l'arc leur tombe sur la tête.
— Ce serait horrible ! Tu as raison, on doit aller vérifier.
Virginie attrape ta main et t'entraîne en direction des escaliers qui mènent au faux plafond. Heureusement pour toi, l'agent de sécurité qui est chargé de les surveiller est occupé à embrasser Madame Gonzalez, la prof d'espagnol, et il ne vous accorde aucune attention tandis que vous grimpez les marches.
Vous montez dans la nacelle et tu la fais descendre au niveau des mains du Cupidon pendant que Virginie teste la solidité des cordes maintenant l'arc en place. Soudain, alors que toutes les aiguilles se rejoignent sur le chiffre douze, tu entends des cloches résonner à l'intérieur de ta tête. Sûrement une manigance du vrai Cupidon pour être certain que tu ne rates pas les douze coups de minuits.
Vous êtes encore assez haut pour que personne ne vous remarque, il va falloir que tu remédies à ça. Tu saisis les commandes et continues à faire descendre la nacelle jusqu'à ce que tous les danseurs s'arrêtent et vous pointent du doigt.
— Mais qu'est-ce que tu fais ? demande Virginie en rougissant fortement.
Tu passes un bras dans son dos et, tel un danseur de tango, tu la bascules sur le côté avant de poser tes lèvres sur les siennes pile au moment où le douzième coup résonne à l'intérieur de ton crâne. Tu peux sentir ta cavalière se figer et cligner rapidement des yeux avant de s'éloigner rapidement de toi, se cognant contre la barrière de sécurité de la nacelle.
— Je suis désolée, vraiment, vraiment désolée si je t'ai fait penser que je t'appréciait de cette façon. Mais je te vois juste comme une bonne amie. Je... je veux descendre, maintenant !
Elle a l'air tellement perturbée et agitée que tu commences à craindre qu'elle ne se fasse mal. Tu abaisses la nacelle jusqu'à ce qu'elle touche l'estrade et, aussitôt, Virginie saute au sol et s'enfuie en direction de la sortie.
Tu fais quelques pas et descends de l'estrade sur la piste de danse, mais tu ne la poursuis pas plus loin. Tu sens un froid glacial envahir ta poitrine tandis que tu commences à réaliser l'horrible situation dans laquelle tu es. Tu as échouée. Misérablement. Plus rien ne peut te sauver.
Soudain une main s'abat sur ta bouche et tire ta tête en arrière. Tu sens ton crâne s'appuyer contre une épaule tandis que ta nuque se tort de façon désagréable, laissant ton cou exposé.
— Je t'ai manquée ? susurre Julie à ton oreille.
Tu n'as pas le temps de comprendre ce qui se passe. Tu sens juste quelque chose de froid glisser le long de ta gorge tandis que des hurlements se font entendre autour de toi et que les élèves, paniqués, courent en direction de la sortie.
Le rire de Julie résonne à tes oreilles tandis que ta vie s'écoule hors de ton corps en même temps que ton sang et que ta vision s'obscurcit petit à petit.
***
Lorsque tu retrouves la vue, tu n'es plus dans la salle de bal, tu es ailleurs. Dans un ailleurs où il fait extrêmement chaud. Ce qui n'est pas étonnant puisque tout, absolument tout, est en feu autour de toi.
— Ma pauvre petite, morte si proche du but.
Un éclat de rire se fait entendre et tu te tournes dans sa direction. Il provient d'une femme dans la trentaine, habillée d'un tailleur sombre qui la met en valeur. Elle aurait pu être belle, splendide même, s'il n'y avait pas ces yeux rouges et ses cornes au sommet de son crâne. Et si elle ne se trouvait pas actuellement sur un trône en proie aux flammes, nullement gênée par le feu qui lèche sa peau et ses vêtements, mais la laisse indemne.
— Si ça peut te consoler, sache que Julie nous rejoindra très bientôt. Mais en attendant, toi et moi on va bien s'amuser ensemble.
Un long cri strident s'échappe de ta gorge, puis tout n'est plus que souffrance. Pour l'éternité.
Bad ending
Tu as débloqué la fin « The Lannisters send their regards »
Pour retourner au choix de la méthode de séduction => Chapitre 300
Pour terminer l'histoire => Mot de la fin
Astuce : Le choix de la méthode de séduction n'influe pas sur le nombre de points minimal pour que Virginie accepte de se laisser embrasser. Je te conseille donc de choisir la méthode que tu préfères et de t'accorder le nombre de points nécessaire pour poursuivre l'histoire, à moins évidemment que tu ne préfères recommencer depuis le début.
Note : Comme tu l'as peut-être remarqué, plusieurs chapitres permettent d'arriver à celui-ci. Le chapitre proposé pour que tu puisses retourner en arrière t'amènera donc par défaut à un choix neutre.
Autres fins déblocables avec Virginie :
- Un ciel sans nuage
- Train train quotidien
- Apocalypse
- Le mendiant d'amour
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Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactive
RomanceCeci est une histoire à choix, c'est toi qui détiens le destin du héro que tu incarnes. Tes choix lui permettront de survivre ou, au contraire, le conduiront vers la mort. Étudiant sans le sous dans un lycée privée prestigieux, tu coules des jours...