Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactive

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Suite du chapitre 199

Un simple message par téléphone devrait suffire non ? Et tu ne dis pas juste ça parce que l'idée de devoir poser cette question en personne te terrifies au point de te donner un mal de ventre carabiné. Évidemment que non. Tu as tout à fait le courage de le faire, c'est juste beaucoup plus pratique comme ça.

Sans perdre un instant de plus, tu attrapes ton téléphone et tapes le texte « Veux-tu venir au bal avec moi ? ». Pour faire bonne mesure, tu ajoutes même un émoji en forme de cœur. Après une longue hésitation, tu trouves enfin le courage d'appuyer sur le bouton « envoyer ».

Commence alors une longue attente. Une très longue attente. Une trop longue attente. Tu ne cesses de tourner en rond dans ta chambre sans pouvoir fermer l'œil de la nuit. Alors que le soleil brille haut dans le ciel, tu entends enfin la notification qui t'annonce que tu as reçu un message. Tu te rues sur ton téléphone, mais tes mains tremblent tellement que tu dois t'y prendre à plusieurs reprises avant de réussir à le déverrouiller.

« Oui, avec plaisir !»

Tu commences à effectuer une danse de la victoire dans ta chambre. Incroyable, mais vrai, tu as réussi à inviter une fille au bal du printemps. Prends ça dans les dents Cupidon !

Une seconde notification se fait entendre, c'est Virginie qui te propose de manger avec elle ce midi. Tu acceptes, puis tu te prépares pour les cours de la journée qui, au vu de ton manque de sommeil, se révèlent être un vrai calvaire.

À midi, tu te rends à la cafétéria de bonne humeur. Pour la première fois depuis que Cupidon est venu gâcher ta vie, la vue des nombreux couples qui se bécotent dans tous les coins du lycée ne te donne pas envie de hurler.

Un fois ton plateau entre les mains, tu rejoins Virginie qui est assise en compagnie de Julie. Évidemment. Tu te disais bien que ça faisait un bon moment que tu ne l'avais pas vu grâce à l'installation des décorations du bal qui la tenait occupée. Maintenant que la salle est prête, tu vas devoir de nouveau te battre avec elle pour avoir l'attention de Virginie.

— Pourquoi vous avez l'air aussi content, tous les deux ? interroge Julie. On dirait que vous venez de gagner au loto.

— Il m'a demandé de venir au bal avec lui, explique Virginie en rougissant, et j'ai dit oui.

Julie te lance un regard mauvais qui te fait bien comprendre qu'elle ne t'estime pas assez bien pour son amie. Aouch. Décidément, elle ne t'aime vraiment pas.

— C'est vrai ? Et comment est-ce qu'il a fait sa demande ?

— Par message !

Virginie sort son téléphone et montre à son amie la discussion que vous avez eu ce matin. Les lèvres de Julie s'étirent en un sourire mauvais tandis qu'elle reporte son attention sur toi.

— Tellement romantique, ironise-t-elle. Virginie a de la chance d'avoir un cavalier pareil.

La sale... vipère. Qui est-elle pour juger ? Tu avales le reste de ton repas en la maudissant tandis qu'elle discute avec Virginie. Ce n'est qu'au moment de vous séparer qu'elle daigne t'accorder à nouveau la parole.

— Notre modèle pour ce soir est de nouveau malade, explique Julie. Tu veux bien le remplacer ?

Tu as envie de lui dire de se débrouiller seule, mais Virginie te regarde avec tellement d'espoir que tu finis par dire oui. C'est donc ainsi que tu te retrouves de nouveau devant une bande d'étudiants en art qui te scrutent sous tous les angles, habillé d'une toge et imitant la posture du penseur (qui est d'ailleurs bien moins confortable que ce qu'on pourrait penser).

Virginie, qui a de nouveau du retard dans ses devoirs, retourne aux dortoirs tandis que tu remets ton uniforme de l'école. Alors que tu es en train de nouer ta cravate, tu ressens soudain une vive douleur à l'arrière de ton crâne tandis que ta vision s'obscurcit. Puis plus rien. Juste le néant.

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Perdre connaissance => Chapitre 233

Tomber dans les pommes => Chapitre 233

S'affaler avec grâce => Chapitre 233