Suite des chapitres : 343 ; 347
— Tout va bien ? demande Virginie. Tu as l'air tendu.
— Oui, oui. Tout va bien.
Malgré tes paroles, tu sens une grande agitation en toi. Le souffle court de Virginie qui caresse avec douceur la peau de ton visage fait s'emballer ton cœur qui tambourine contre ta poitrine.
Incapable de supporter un instant de plus la courte distance qui vous sépare, tu te penches afin de laisser tes lèvres partir à la découverte de celles de Virginie pendant que ses doigts se perdent dans tes cheveux pour te maintenir fermement auprès d'elle.
Tu glisses lentement tes mains dans son dos à la recherche de la fermeture éclair de ses habits que tu ouvres avec un frisson d'excitation. Trop impatiente pour attendre que tu le fasses toi-même, Virginie se débarrasse d'un coup d'épaule de sa robe qui glisse au sol, dévoilant ses sous-vêtements d'un blanc tout aussi immaculé que ses habits de soirée.
Pendant que Virginie défait ta cravate et déboutonne ta chemise, tu passes tes mains sous le tissu de son soutien-gorge pour libérer son sein. Surpris par sa douceur, tu ressens l'envie irrésistible de le goûter et te penches en avant pour l'embrasser longuement. Tu entends le souffle de Virginie s'accélérer sous l'assaut de ta langue et de tes lèvres, t'encourageant à continuer.
Tes doigts maladroit partent à l'assaut de la fermeture du soutien-gorge pour t'en débarrasser mais, rendu fébrile par l'excitation, tu te retrouves incapable de l'ouvrir. Avec un rire angélique, Virginie s'en occupe pour toi et tu peux enfin partir à l'assaut de son second sein.
Impatiente, Virginie pose ses doigts délicats sous ton menton pour te faire relever la tête, puis elle t'entraîne en direction du lit. Tu profites du cours trajet pour te débarrasser du reste de tes vêtements avant qu'elle ne t'enlace et se laisse tomber sur le matelas en t'entrainant avec elle.
Tout en l'embrassant avec passion, tu passes ta main entre ses jambes pour jouer avec son bouton de plaisir, lui arrachant un petit gémissement au passage. Ses propres doigts se referment sur ton intimité pour la caresser de haut en bas. La sensation de plaisir qu'elle te procure est telle que, l'espace d'un instant, tu te crois au paradis.
Incapable de te retenir plus longtemps, tu plonges ton regard dans celui de Virginie qui t'observe avec de grands yeux au fond desquels tu peux deviner le désir et l'impatience. Obéissant à cet encouragement muet, tu te positionnes à l'entrée de son jardin intime. Le cœur tambourinant contre ta poitrine, tu la pénètre et ressent immédiatement le plaisir te submerger.
Dans un état second, tu te mets à te mouvoir en elle, d'abord lentement, puis de plus en plus rapidement. Virginie est la première à atteindre l'extase et, moins d'une minute plus tard, tu la rejoins.
Tu t'écroules sur le lit, à ses côtés, comblé, tandis qu'elle caresse tes cheveux. Épuisé, tu t'endors presque aussitôt.
Lorsque tu te réveilles, Virginie est assise sur sa chaise de bureau devant le lit, occupée à dessiner sur un chevalet qu'elle a posé en face d'elle.
— Surtout ne bouge pas ! ordonne-t-elle. J'ai presque terminé.
Le soleil inonde la chambre, indiquant que la matinée est déjà bien avancée et pourtant tu es encore en vie, tu as donc réussi l'épreuve de Cupidon. À cette idée, tu sens toute la pression et la peur qui s'étaient accumulées cette dernière semaine quitter ton corps. Mais il te reste encore une dernière chose à régler avant de pouvoir reprendre ta vie habituelle. Tu te lèves et te dépêche d'enfiler tes vêtements.
— Je t'avais dit de ne pas bouger !
— Il faut qu'on parle, Virginie.
— Quelque chose ne va pas ?
— Il n'y a pas de moyen facile de dire ça alors voilà... je ne suis pas amoureux de toi. Je pense qu'il vaut mieux qu'on garde une relation amicale.
Les yeux de Virginie se remplissent de larme et elle écarte le chevalet. Tu peux voir l'incompréhension se dessiner sur son visage.
— Mais... et hier soir ?
— Juste un coup d'un soir. Tu en avais envie, j'en avais envie, alors j'ai couché avec toi.
Soudain, l'atmosphère semble s'alourdir et se charger d'électricité. Au-dehors, le ciel bleu se s'assombrit tandis que de lourd nuages noirs obscurcissent le soleil. Virginie se lève lentement, toute innocence a quitté ses yeux. Seule la colère y subsiste.
— Tu n'es pas une bonne personne, déclare-t-elle.
— C'est un peu extrême comme cheminement de pensée, te défends-tu faiblement.
—Tu n'es qu'un pécheur, un menteur et un manipulateur qui mérite de finir en enfer !
De grandes ailes blanches surgissent de son dos et frôlent les murs tant l'espace est exiguë dans la chambre. Incapable de prononcer le moindre mot, tu te contentes de tomber lourdement au sol et de la contempler, bouche-bée.
— Mon père m'a envoyée sur terre afin que je détermine si l'humanité mérite d'être sauvée. Maintenant, je connais la réponse.
Dans un bruissement d'aile, elle s'engouffre à travers la fenêtre ouverte de la chambre et s'envole en direction du ciel qui, soudain, prend une teinte rougeâtre.
***
C'est fou le nombre de choses auxquels on peut s'habituer. Les hurlements d'agonie par exemple. Au début, ils te rendaient fous, mais maintenant tu y fais à peine attention et pourtant ils sont nombreux au dehors.
Cela fait trois jours que tu t'es réfugié dans l'église de la ville, ça te semblait être le lieu le plus sûr durant une apocalypse et, pour l'instant, aucun démon ni ange vengeur ne s'est aventuré ici.
Parce que oui, c'est l'apocalypse et c'est uniquement de ta faute. Dieu n'a pas vraiment apprécié que tu souilles l'innocence de sa fille chérie avant de la jeter comme une vieille chaussette et Cupidon avait raison : il peut être très rancunier quand il le souhaite.
— Oh... le petit chaton pensait qu'il serait à l'abri dans la maison de Dieu ?
Les autres personnes s'étant réfugiées dans l'église se mettent à hurler et se ruent dehors malgré les démons qui exterminent toutes les personnes qui leur tombent sous la main. Tu te retournes lentement pour te retrouver devant le diable qui ne ressemble en rien aux images que tu as pu en voir.
Jeune, dans la trentaine, elle porte un tailleur sombre qui la met en valeur. Elle aurait pu être belle, splendide même, s'il n'y avait ces yeux rouges et ces cornes au sommet de son crâne. Et si elle n'affichait pas ce sourire sadique.
— Manque de chance pour toi, Dieu ne te veut pas chez lui et il m'a envoyée pour t'expulser d'ici.
Elle attrape ton cou d'une main et se met à serrer, étouffant par la même occasion le hurlement que tu étais sur le point de pousser. Puis, tout n'est plus que souffrance. Pour l'éternité.
Asshole ending
Tu as débloqué la fin « Apocalypse »
Terminer l'histoire => Mot de la fin
Autres fins déblocables avec Virginie :
- Un ciel sans nuage
- Train train quotidien
- Le mendiant d'amour
- The Lannisters send their regards
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Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactive
RomanceCeci est une histoire à choix, c'est toi qui détiens le destin du héro que tu incarnes. Tes choix lui permettront de survivre ou, au contraire, le conduiront vers la mort. Étudiant sans le sous dans un lycée privée prestigieux, tu coules des jours...