Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactive

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Suite des chapitres : 301 ; 303 ; 305 ; 315 ; 317 ; 319

Connaissant Cupidon, il est capable de te tuer s'il estime que ton baiser n'est pas assez flamboyant pour promouvoir l'Amour avec un grand A. Tu n'as pas le choix, il faut qu'absolument toutes les paires d'yeux se trouvant dans la salle soient tournées dans votre direction.

— Dis Virginie, tu trouves pas que l'arc du grand Cupidon a l'air de travers ?

— Tu trouves ? On dirait qu'il est droit pourtant.

— On l'a peut-être pas attaché assez solidement, on devrait aller vérifier. Ils vont bientôt annoncer le roi et la reine du bal juste en dessous. On peut pas prendre le risque que l'arc leur tombe sur la tête.

— Ce serait horrible ! Tu as raison, on doit aller vérifier.

Virginie attrape ta main et t'entraîne en direction des escaliers qui mènent au faux plafond. Heureusement pour toi, l'agent de sécurité qui est chargé de les surveiller est occupé à embrasser Madame Gonzalez, la prof d'espagnol, et il ne vous accorde aucune attention tandis que vous grimpez les marches.

Vous montez dans la nacelle et tu la fais descendre au niveau des mains du Cupidon pendant que Virginie teste la solidité des cordes maintenant l'arc en place. Soudain, alors que toutes les aiguilles se rejoignent sur le chiffre douze, tu entends des cloches résonner à l'intérieur de ta tête. Sûrement une manigance du vrai Cupidon pour être certain que tu ne rates pas les douze coups de minuits.

Vous êtes encore assez haut pour que personne ne vous remarque, il va falloir que tu remédies à ça. Tu saisis les commandes et continues à faire descendre la nacelle jusqu'à ce que tous les danseurs s'arrêtent et vous pointent du doigt.

— Mais qu'est-ce que tu fais ? demande Virginie en rougissant fortement.

Tu passes un bras dans son dos et, tel un danseur de tango, tu la bascules sur le côté avant de poser tes lèvres sur les siennes pile au moment où le douzième coup résonne à l'intérieur de ton crâne. Tu peux sentir ta cavalière cligner rapidement des yeux, étonnée, mais elle ne s'éloigne pas de toi et, une fois la surprise initiale passée, elle te rend ton baiser. Une fois remis de leur surprise, les autres élèves commencent à vous applaudir et vous acclamer.

— Jeunes gens, vous interrompt la directrice depuis l'estrade, votre amour est très touchant, mais descendez de là maintenant. C'est dangereux.

Virginie et toi vous séparez sous un tonnerre d'applaudissement. Une immense vague de soulagement t'immerge de la tête aux pieds lorsque tu réalises que tu as réussi l'épreuve de ce sadique de Cupidon. Tu jettes un coup d'œil à Virginie qui se tient en silence à côté de toi, toujours rouge comme une tomate.

Lorsque vous arrivez au pieds des escaliers après avoir quitté la nacelle, la directrice vous attend, les mains sur les hanches.

— Je n'ai pas envie de gâcher votre soirée, mais je ne peux pas prendre le risque que des élèves décident de vous imiter chaque année. Alors contentez-vous d'avoir l'air honteux pendant que j'agite mon doigt sous votre nez et n'en reparlons plus.

Vous baissez la tête tandis que la directrice se met à réciter, dans l'ordre, les cent-cinquante et un premiers Pokémons en agitant son index devant vous. Une fois arrivée à Mew, elle vous libère et retourne sur l'estrade pour annoncer le roi et la reine du bal.

— Tu veux qu'on aille dans un endroit plus discret ? demandes-tu.

Virginie hoche timidement la tête et tu saisis sa main pour traverser la salle de bal. Depuis votre baiser, tous les yeux sont rivés sur vous. Tu pousses un soupir de soulagement une fois que vous vous retrouvez à l'extérieur, loin des regards indiscrets de vos camarades.

Le clair de lune rehausse la rougeur sur les joues de Virginie quand celle-ci s'accroche à ton bras et pose sa tête sur ton épaule.

— Je ne savais pas que tu ressentais ça pour moi, je suis si heureuse.

Tu étais tellement obnubilé par la menace de mort imminente qui pesait au-dessus de ta tête que, jusqu'à présent, tu ne t'es même pas arrêté un instant pour réfléchir à ce que tu ressens pour Virginie. As-tu réellement des sentiments pour elle, ou a-t-elle uniquement été un outil nécessaire à ta survie ?

Si tu avais choisi d'accompagner Virginie au magasin de bricolage :

Tu es réellement amoureuse de Virginie => Chapitre 341

Tu n'es pas amoureuse de Virginie => Chapitre 343

Si tu avais demandé à Virginie de te peindre :

Tu es réellement amoureuse de Virginie => Chapitre 345

Tu n'es pas amoureuse de Virginie => Chapitre 347