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Suite du chapitre 232

Le sac et la chaudière se trouvent bien trop loin, et tu es tellement épuisée que tu doutes avoir la force de les atteindre. Il ne te reste plus qu'à espérer que la chaise n'est pas aussi solide qu'elle en a l'air.

Heureusement pour toi, tes pieds touchent le sol. Tu rassembles donc tes forces avant de te pencher en avant pour soulever la chaise, puis tu te laisses retomber lourdement sur le sol. Rien. Tu recommences et, cette fois, tu te projettes en arrière aussi fort que possible. Toujours rien.

Saleté d'école pleine aux as qui achète du mobilier de qualité ! Si tu étudiais dans un lycée publique tu n'aurais pas ce problème. Mais tu n'as pas d'autre choix, tu continues donc à soulever la chaise et la faire tomber lourdement. Encore et encore et encore.

Tu es en nage à force de t'acharner sur la chaise lorsque tu entends enfin le bois craquer. Motivée par ce bruit, tu rassembles ce qui te reste de force et te projettes avec une violence inouïe en arrière. Le bois se fend avec fracas et tu te retrouves les fesses au sol et les quatre fers en l'air. Liberté !

Malheureusement, tu n'as pas le temps de te réjouir. Tu te dépêches de te débarrasser des débris de bois auquel tu es toujours attachée, puis tu te rues vers les escaliers que tu montes quatre à quatre. Comme tu l'avais deviné, la porte n'est pas verrouillée et tu sors de la pièce glauque pour te retrouver dans un couloir tout aussi glauque éclairé par une ampoule qui peine à faire son travail correctement.

L'obscurité t'empêche de distinguer grand-chose, mais tu devines que tu te trouves quelque part dans les sous-sols de l'école. Dans un quelque part où les gens ne viennent pas souvent à en juger par la couche épaisse de poussière qui tapisse le sol. Voilà pourquoi Julie ne s'est pas donnée la peine de fabriquer un verrou de fortune pour la pièce, elle était certaine que personne ne viendrait par ici.

Tu murmures un remerciement au concierge qui n'a pas nettoyé cette zone depuis des années. Grâce à sa négligence, tu peux voir les traces de pas de Julie venir et partir de la salle ce qui te permettra facilement de trouver la sortie. Tu remarques également une grosse zone rectiligne dépoussiérée que tu devines être ton corps qui a été trainé jusqu'ici par cette folle furieuse.

Les empreintes de Julie t'entraînent à travers plusieurs portes, le long d'un nombre incalculable de couloirs et auprès de quatre escaliers. Il faut que tu penses à acheter une bouteille de champagne au concierge. Tu n'aurais jamais pu retrouver le chemin sans suivre les traces de pas.

Tu traverses une énième porte grillagée et, soudain, tu te retrouves dans la forêt qui borde l'école. Comment Julie s'est-elle débrouillée pour te trainer de la salle de dessin jusqu'ici sans se faire remarquer par qui que ce soit ? Mystère.

Maintenant que tu es à l'air libre, tu laisses enfin la panique te submerger. Tel un tsunami se déversant dans les rues d'une ville en dévastant tout sur son chemin, elle s'empare de tes muscles et de tes poumons. Dans un état second, tu te mets à courir en hurlant de toutes tes forces.

Tu es encore en train de hurler comme une poule qu'on égorge lorsque l'agent de sécurité chargé de patrouiller dans la forêt te trouve et te secoue avec énergie pour te calmer. Ne sachant pas trop quoi faire, il t'assène une claque magistrale qui te permet enfin de reprendre tes esprits.

— S'il-te-plait, ne dis pas à la directrice ou à tes parents que je t'ai giflée. Je perdrais mon boulot.

Enfin calmée, tu expliques la situation à l'agent de sécurité qui appelle aussitôt du renfort et une ambulance. Tu es en train de te faire examiner par l'ambulancière lorsque Virginie apparaît et se jette dans tes bras.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Les gens disent que Julie a essayé de te faire quelque chose d'horrible, c'est pas vrai hein ?

— Désolée petite, mais c'est bien le cas, déclare l'agent de sécurité en passant ses pouces dans sa ceinture. Ta petite amie a failli finir en morceaux au fond d'un lac.

— Mais pourquoi voulait-elle faire ça ?

Si tu as choisi d'attendre qu'elle te remarque dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des Cupidons :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 256

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 258


Si tu as choisi d'attirer son attention dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des Cupidons :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 260

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 262


Si tu as choisi d'attendre qu'elle te remarque dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des anges :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 264

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 266


Si tu as choisi d'attirer son attention dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des anges :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 268

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 270

Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant