Délivrance ( Une rencontre impromptue )

Chapitre 26

De son indexe, Doris redessinait le tatouage d'Hugo avec toujours autant d'admiration dans le regard alors que celui-ci dormait à point fermé. Ce qui venait de se passer avait été si intense, puissant...qu'elle manquait de mots pour le décrire. Le corps encore alangui par leur passionnante étreinte, Doris se redressa pour déposer un chaste baiser sur les lèvres du bouclé.

_ Tu es si beau...dit-elle dans un murmure.

Elle enroula les draps autour de son corps puis essaya de quitter ce lit où ils avaient céder à leurs pulsions avant de se voir tirer en arrière si brusquement qu'elle se retrouva avachie sur le corps tiède de l'homme qui il y'a quelques heures lui faisait passionnément l'amour.

_Où comptes-tu aller comme ça ? Demanda t'il d'une voix puissamment rauque qui fit naître en elle une chaleur importune.

_Je te pensais endormi, lui reprocha t'elle en essayant vainement de se relever.

_C'était le cas, jusqu'à ce que je ressente tes doigts retracés avec hésitation les lignes de mon tatouage. Expliqua t'il avec un léger sourire en remettant derrière ses oreilles les mèches de cheveux qui retombaient sur son visage.

_Alors tu...

_Oui, j'étais aussi éveillé quand tu m'a embrassé. Alors comme ça je suis beau ?

Doris s'empourpra jusqu'à la racine de ses cheveux.

_Ta soudaine timidité me surprend, tu étais plus entreprenante il y'a quelques heures. Rappela t'il, espiègle. Tu l'as gardé avec toi depuis que je te l'ai mis ?

Doris baissa le yeux sur le collier qu'il lui avait offert avant son départ.

_Les conditions sont différentes et oui je l'ai gardé. Je savais bien ce qu'il signifiait pour toi alors je n'ai pas eu le cœur à l'enlever.

_Laisse-moi remédier à cela, la coupa t'il en emprisonnant fougueusement ses lèvres framboises entre les siennes.

Il fouilla sa bouche avec une avidité surprenante avant d'y mettre fin beaucoup trop vite pour Doris.

_Comment te sens-tu ? S'enquit-il, le visage crispé d'inquiétude.

Haletante, Doris papillonna des cils pour se reprendre.

_Engourdie mais je vais bien, merveilleusement bien. Répondit-elle en se redressant et cette fois, il la laissa faire.

_En es-tu certaine ? Je t'ai vraiment fait mal et je...

_C'était normal ! Le coupa t'elle avant qu'il ne dise une bêtise qui risquerait de gâcher le moment. Je pense que cette douleur était normale. De plus, elle fut très vite dominée par un plaisir inouï.

Cette réponse détendît les traits crispés du bouclé néanmoins Doris lisait toujours une certaine appréhension dans son regard.

_Je n'ai aucun regret de m'être laissée aller dans tes bras, ajouta t'elle rapidement en devinant la question qui lui brûlait les lèvres. Et toi, tu regrettes ? Questionna t'elle en sonda le noir de ses yeux.

_J'ai adoré tous les détails de ce moment jusqu'à chacun de tes gémissements ma petite sirène. Le simple fait que tu puisses penser le contraire est une insulte. Je n'ai aucun remord de t'avoir fait mienne de la plus fiévreuse de manière. Confessa t'il avec une lueur férocement possessive dans les yeux.

_Tu..tu ne ressens pas l'envie de fuir ? Demanda t'elle en triturant nerveusement ses doigts, le regard baissé.

Dépité, Hugo fronça des sourcils avant de se rappeler que c'était lui-même qui avait fait allusion à cela quelques heures plus tôt.