Délivrance ( Une rencontre impromptue )

Chapitre 39

_Quel déplaisir de te revoir Élise. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Demanda t'il acerbe en relâchant brutalement son bras comme si sa peau l'avait brûlée.

Élise hoqueta, massa son poignet légèrement rougis par la force de sa poigne.

_Tu vas bien ? Elle t'a fait quelque chose ? S'enquiert t'il inquiet, tenant les épaules de Doris pour s'en assurer.

_Je vais bien, ne t'inquiète pas. Rassura t'elle.

Il se retourna alors pour affronter son ex-femme. Le seul sentiment qu'elle éveillait en lui était un profond dégoût.

_Que fais-tu ici ? Reprit il acerbe.

_Ça aurait été impolie de ma part de refuser une si belle invitation trois années de suite, expliqua t'elle avec un sourire aguicheur.

_Crois-moi, nous nous serions volontiers passé de ta présence.

Élise fit mine d'être blessée par sa remarque désobligeante.

_C'est à cause de cette petite arriviste que tu me parles ainsi ?

Même le son de sa voix l'agaçait.

_Contrôle ton langage, dit il comme un avertissement, le regard meurtrier.

_Ce n'est pas ce que tu disais hier quand tu minaudais entre mes cuisses.

Brusquement, Hugo la souleva violemment par la gorge. Les yeux exorbités, les pieds de la blonde ne touchait plus le sol. Elle osait le regarder droit dans les yeux et émettre une telle calomnie. La cruauté de cette femme n'avait donc aucune limite. Hugo se demandait encore comment il avait pu s'amouracher d'une telle femme. Sa prise sur sa gorge se fit plus ferme, si bien qu'il avait l'impression de sentir son cou rétrécir entre ses doigts avant q'une main délicate ne s'interpose pour calmer l'envie meurtrière qui l'animait.

_Hugo, je t'en prie lâche là !

Les yeux rivés sur sa proie, Hugo ressentait le besoin impérieux d'en finir.

_Regarde-moi, souffla Doris d'une voix doucereuse.

Une main contre sa joue rugueuse, Doris l'enjoignit à obéir.

_Je t'en prie, lâche-la. Reprit-elle.

Lorsque son regard se perdit dans le vert hypnotique de ses pupilles, Hugo lâcha immédiatement prise.
Élise s'échoua sur le sol, une main sur la gorge, elle fut prise par une quinte de toux. Une lueur de peur naquit alors dans son regard, elle venait littéralement de voir sa vie défilé devant ses yeux.

__Mon Dieu Élise, tu es encore plus affectée que je ne l'avais imaginé. Tu me débectes ! Cracha t'il.

_Elle n'en vaut pas la peine !

Hugo captura sa bouche, il en avait besoin. Le baiser fut bref mais assez puissant pour calmer ses pulsions meurtrière.

Éprise d'une profonde jalousie, Elise rassembla le peu de force et de dignité qui lui restait encore pour se relever.

_Il ne vous aime pas, et tout comme moi le manque d'amour finira par vous faire fuir. Lança t'elle d'une voix rendu aiguë par le manque d'air.

_Je ne suis pas vous, souligna vivement Doris.

_Va t'en Elise, la chassa t'il. Et tâche de rester le plus loin possible de ma famille sinon je te fais la promesse que la prochaine fois la mort serait douce comparé à ce que je vais t'infliger.

_Vous allez le regretter mais il sera déjà trop tard pour fuir. Termina t'elle avant de s'en aller rageusement.

Perdue dans ses pensées, Doris la regarda jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision.