Chapitre 42

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_Tu ne veux pas rester plus longtemps ?

_Il faut que je rentre, ma ville me manque et j'ai déjà hâte de m'adonner à mon activité préférée.

_La torture ? Devina sarcastiquement Hugo en se servant un verre de whisky.

Flávio observa son ami à travers son verre à moitié vide, les yeux plissés.

_Je te parle de mon autre activité préférée, corrigea le mafieux avec un sourire espiègle.

_Ah parce que tu en as d'autres ? Fit il ironiquement.

_Évidemment ! J'aime hmm....la diversité !

_Tu resteras toujours un incorrigible sadique Flávio Orlov.

_Ce compliment m'honore mon cher ami. Les portes de la mafia sicilienne te seront toujours ouvertes.

Hugo se rembrunit.

_Je ne veux pas rejoindre la mafia Flávio, encore moins maintenant.

_Parce que tu as trouvé la perle rare, Éluda t'il avec une moue taquine.

_Pas que ! Même bien avant je ne voulais pas faire parti de ce monde. Doris me conforte juste dans l'idée que j'ai fait le bon choix. Tu as déjà un bon nombre d'ennemis qui désir avoir ta peau. Tu n'as aucune attache, le seul moyen de t'atteindre serait de t'affronter en personne et nous savons toi comme moi qu'il ne s'y risqueront jamais. En revanche, si j'avais été à ta place, ils n'auraient pas hésité à s'en prendre à ma famille pour me faire du mal et je refuse de les mettre égoïstement en danger pour mon bon plaisir.

_J'ai espoir que tu changes un jour d'avis.

_Je suis catégorique Flávio, j'ai déjà failli à ma promesse de la protéger contre cet imbécile de Pedro Cruz. Je ne permettrai pas qu'elle se retrouve en danger une fois de plus, encore moins par ma faute.

Flávio ne releva pas.

_Tu me comprendras mieux quand tu tomberas amoureux .

_Tomber amoureux ? Ne faudrait-il pas avoir un cœur pour ça ?

_Tu ne le verras pas venir et si réellement tu n'avais pas de cœur, tu n'aurais pas sauvé Doris.

Flávio claqua sa langue contre ses dents.

_Je l'ai fait parce que je t'étais redevable et j'ai vu là un bon moyen de me racheter. Ne me le fais pas regretter !

Hugo se ravisa préférant ne pas attiser la colère du mafieux.

_Je te remercie sincèrement d'avoir porté secours à ma femme, sans toi j'ignore ce qui se serait passé.

_J'avais une dette envers toi, répéta t'il encore comme pour lui faire savoir que c'était uniquement pour cela qu'il avait sauvé Doris. Par le passé, tu m'a aussi été d'une grande aide, je n'oublie pas les bonnes actions. Lorsque je t'ai vu apparaître en première page dans les journaux, j'ai su qu'il fallait que j'intervienne. Termina t'il en ingurgitant son verre d'un trait.

_Je t'en suis fortement reconnaissant.

Flávio hocha simplement la tête.

_Assez d'alcool pour toi aujourd'hui, coupa le mafieux en lui arrachant presque son verre des mains. Je m'en voudrais si tu arrivais émécher devant l'autel.

Doris passa la ronronne de fleurs dans sa longue chevelure de jais que Magdalena avait pris le soin de boucler alors que Blanca s'était chargée de la maquiller sans pour autant ternir sa beauté naturelle.

_Tu es magnifique mon enfant ! Complimenta Monica, émue.

_Merci Monica.

Doris avait trouvé en elle une figure maternelle.

Délivrance ( Une rencontre impromptue )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant